Dans "Le Monde" (abonnés) du 8/09/24 :
"Les parents consommateurs à l’école : « L’établissement nous plaît de l’extérieur, nous aimerions visiter pour savoir si on mettra notre enfant ici »"
Un constat assez juste mais qui ne fait mention (sauf par allusion) au nouveau modèle du privé, à la grave dégradation du niveau et à la perte d'efficacité du système scolaire, la perte de confiance dans l'évaluation ou les méthodes scolaires (ou, dans les pires des cas, dans le climat scolaire) et - évidemment - à tous les choix politiques qui expliquent la lente dégradation du service public.
Le recrutement en masse des contractuels ou les non-remplacements d'absence sont des choix politiques : mais, curieusement ici, le choix des parents s'exerce tout différemment.
Plus accessoirement, l'article n'évoque pas les médias qui cultivent les choix de consommateurs, y compris dans "Le Monde" !
Voir, sur ce dernier point, nos deux fils sur
les comparatifs privé/public
ou sur
les classements d'établissement dans les médias
.
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Un exemple ;
Le phénomène est encore redoublé par le fait que le système français est peu performant pour résorber les inégalités de départ, rappelle M. Ensel, qui prend l’exemple de l’aide à l’orientation – un domaine dans lequel les niveaux d’information d’une famille à l’autre sont très inégaux. « Les cinquante-quatre heures d’orientation prévues au lycée sont appliquées très aléatoirement, voire inexistantes, dénonce-t-il.
Les établissements et leurs choix n'ont rien à voir là-dedans. Les 54 heures d'orientation en terminale n'existent que sur le site du ministère (
"L'accompagnement à l'orientation est intégré dans le cadre d'heures dédiées à l'orientation aux différents niveaux : au lycée général et technologique : 54 heures annuelles en lycée général et technologique"
) : AUCUN établissement ne reçoit la dotation correspondante.
Mais pour le président de la FCPE, c'est la faute des établissements !
