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"Français : Une étude ministérielle souligne les faiblesses des pratiques" (Café pédagogique)
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La place importante prise au collège par le travail sur la langue lié à une étude de texte (61 % des enseignants déclarent pratiquer souvent ce type de séance) peut être rapprochée de la manière dont les enseignants organisent l’étude de la langue. Ils sont en effet 78 % à l’enseigner dans le cadre de la séquence alors que les programmes de 2008 leur donnent la possibilité de s’en détacher : « les séances consacrées à l’étude de la langue sont conduites selon une progression méthodique et peuvent n’être pas étroitement articulées avec les autres composantes de l’enseignement du français ». L’écriture semble en revanche avoir plus de difficultés à figurer comme activité fréquente et régulière dans la séquence, ce qui peut expliquer le fait que 92 % des enseignants déclarent mettre l’étude de la langue en relation avec « la production d’écrits » mais qu’ils ne soient plus que 24 % à mettre souvent en place des types de séances fondées sur cette production. La séquence est en effet un outil au service de l’enseignement qui facilite les liens entre les différentes composantes du français (ils sont 88 % à faire des liens avec « la compréhension de textes » et 79 % avec « l’analyse littéraire de textes » ; seul l’oral a du mal à trouver sa place dans cette organisation : 48 % seulement des enseignants déclarent le relier à l’étude de la langue contre 63 % en CM2) mais qui dans la pratique paraît se prêter moins à la construction de séances d’apprentissage liant étude de la langue et écriture. La production d’écrits, en lien avec l’étude de la langue, semble faire l’objet d’activités ponctuelles, parcellaires ou prendre toute sa place en tant qu’objet d’évaluation : en effet, les enseignants de collège déclarent à 69 % avoir fréquemment recours à la « production d’écrits » pour évaluer l’acquisition de faits de langue (tableau 6). Il est à ce titre intéressant de constater que 55% des enseignants de français de collège et 56 % des enseignants de CM2 ayant répondu au questionnaire ne voient pas de rupture entre les programmes de 2008 et les programmes antérieurs.
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