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"Le rap, du ghetto au préau" (Le Monde)
- Loys
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Il ne viendrait à personne l'idée, parfaitement saugrenue, de les y intéresser.La majorité des programmes sont basés sur “une culture classique”, mais une partie des élèves, souvent issus des quartiers, ne s'y intéressent pas. Ils n'y voient pas d'intérêt »
Ou comment donner aux élèves issus de ces quartiers les meilleures chances... d'y rester.

En effet, les élèves n'apprécient pas qu'on les prenne pour des imbéciles.« Dans les rangs, la proposition n'a pas fait que des heureux. »
Traduction : les IUFM ont bien fait leur travail !Ce qui a changé, c'est le rapport des enseignants, et même de l'inspection, à cette musique qui accompagne l'enfance des jeunes générations. Ainsi, Valérie Morel accueille avec plaisir les projets liés au rap. « Au collège et au lycée, nous abordons le rap comme le jazz, le rock ou la musique classique. Il n'y a aucune hiérarchie des styles musicaux. »
Il ne lui viendrait même pas à l'idée d'interroger « la légitimité du rap à l'école vis-à-vis de Mozart ».

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Bref, il ne faut pas faire de hiérarchie, sauf dans ce sens-là.D'ailleurs, le rappeur n'y va pas par quatre chemins, en se demandant à haute voix : « Comment leur dire que les poèmes d'Apollinaire ont moins de verve que “Demain c'est loin” ? »
Moins de verve chez Apollinaire ? Tous les goûts sont dans la nature :
Soir de Paris ivre du gin
Flambant de l'électricité
Les tramway feux verts sur l'échine
Musiquent au long des portées
de rail leur folie de machine
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