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[LVM] "Petit cimetière des citations apocryphes sur l'éducation"
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Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide"Les livres seront bientôt obsolètes dans les écoles. Les élèves recevront un enseignement visuel. Il est possible d'enseigner tous les domaines de la connaissance humaine par le cinéma"
La prédiction d'Edison dans le New York dramatic Mirror en 1913 concernait curieusement les écoles publiques et devait se réaliser dans les dix ans : danger du prospectivisme.
Bon d'abord Edison n'était pas un pédagogue, et puis il a aussi prédit que le cinéma muet ne serait pas remplacé par le parlant.
Mais le plus intéressant : la citation concerne les écoles "publiques" (ce qui est retiré de la citation) pour une raison très simple. Edison déclare que "The moving picture will endure as long as poor people exist" et que " The motion picture is the great educator of the poorer people" !
fultonhistory.com/Newspaper%2010/New%20Y...scale%20-%200690.pdf
www.laviemoderne.net/images/forum_pics/2...scale%20-%200690.pdf
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9/04/19 : dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-58278.php
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Citation sans interprétation, mais également sans contexte ni référence. Faut-il voir une attaque en règle contre la contrainte scolaire et la punition ? Augustin serait-il, dès la fin de l'Antiquité, un pionnier de l'éducation sans contrainte, des pédagogies actives et du "plaisir d'apprendre", pour reprendre le titre d'un ouvrage de Philippe Meirieu ? Augustin préfigurerait-il l'expérience de Summerhill ?
La citation latine d'origine (consultable ici ), que l'on retrouve dans La Cité de Dieu, XXI, 14, est quelque peu différente : "ipsumque discere, ad quod poenis adiguntur, tam poenale est eis, ut nonnumquam ipsas poenas, per quas compelluntur discere, malint ferre quam discere."
Une traduction plus exacte de la citation entière serait donc : "et apprendre lui-même, à quoi sont forcés [les enfants] par des punitions, constitue une telle punition pour eux qu'ils préfèrent quelquefois endurer les punitions, par lesquelles ils sont contraints d'apprendre, qu'apprendre."
La suppression de l'adverbe "nonnunmquam" ("quelque fois") radicalise beaucoup l'affirmation de Saint-Augustin. La transformation de "discere" en "le travail" est également problématique : c'est bien apprendre lui-même ("ipsumque discere") qui constitue une punition. Est-ce le fait des punitions, si l'on considère la première subordonnée relative comme une déterminative ? L'indicatif (au lieu du subjonctif à valeur circonstancielle causale attendu en ce cas) laisse penser qu'il s'agit plutôt d'une explicative : on ne peut contraindre à apprendre que par les punitions !
C'est le contexte qui permet de trancher : La Cité de Dieu n'est pas un ouvrage sur la pédagogie, mais un traité théologique. Le dernier livre XXII est consacré à la béatitude des saints, l'avant-dernier livre XXI (d'où notre citation est tirée) au supplice du diable et de ses suppôt : Augustin s'efforce de convaincre de la réalité de ces supplices. Dans le paragraphe 14, il montre que les hommes souffrent presque tous pendant leur existence terrestre : "Et le défaut de sagesse ou l'ignorance est une grande peine, et tellement à fuir, aux yeux de la raison, que l'on n'épargne point aux enfants les peines les plus douloureuses dans l'apprentissage des arts ou des lettres. Et l'étude même qui leur est imposée par la menace des peines est une peine si vive, que souvent ils préfèrent à l'étude les peines qui les obligent à l'étude." Où l'on voit l'ignorance comme l'apprentissage sont des "poenas" : dans cette vision théologique austère, l'Homme, coupable du péché originel, est condamné à souffrir sur terre ("Le joug est appesanti sur les enfants d'Adam, depuis le jour de leur sortie du sein de leur mère, jusqu'au jour de leur sépulture au sein de la mère commune"). Si l'Homme pouvait s'épargner ces "poenas" pendant son existence, le paradis pourrait devenir terrestre et la Cité de Dieu n'aurait plus de raison d'être...
Dans les chapitres 9 et 12 du livre I des Confessions, Augustin se donne en exemple : son aversion pour des études tournées vers les richesses du siècle et conduites des maîtres indignes : "Je n'en étais pas moins forcé d'étudier, et il en résultait un bien pour moi". Augustin priait Dieu de lui épargner d'être battu à l'école : "Et quand, pour mon bien, vous ne m’écoutiez pas (Ps XXI, 3), tous, jusqu’à mes parents si éloignés de me vouloir la moindre peine, se riaient de mes férules, ma grande et griève peine d’alors." De même il réfute, en prenant son propre exemple dans le chapitre 19, l'innocence des enfants exposés "aux légers châtiments des écoles".
Bref, un austère théologien de la basse Antiquité enrôlé au service de la classe plaisir...
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Sur le compte Twitter de "AJ+" (Al-Jazeera), une vidéo aux relents complotistes de @Abdelenvrai intitulée "philosophe racistes et antisémites" ainsi présentée le 8 août 2019 : "Ce qu'on vous cache en cours d'histoire !". Face à un début de bad buzz, le tweet a été supprimé le lendemain, ainsi que la vidéo sur la chaîne du youtubeur.
Il est bon de savoir que cette vidéo a été publiée au lendemain d'attentats suprémacistes aux États-Unis et après une vidéo polémique d'Abdel sur le racisme anti-Noirs au Maghreb.
Dans cette vidéo où il fait la promotion de sa chaîne, le youtubeur entreprend de dévoiler le côté obscur des Lumières (même si elles "ont apporté énormément à notre société") et d'analyser "ce que disent ces mecs", selon lui en contradiction avec les cours soporifiques - et donc hypocrites - de "mon prof d'histoire".
Abdel rappelle dans sa vidéo sur "les siècles de Lumières" qu'une citation de "François-Marie Arouet ("le vrai prénom de Voltaire") est apocryphe (ce dont on peut difficilement accuser le philosophe) pour mieux souligner l'hypocrisie du "ce sombre personnage", par ailleurs accusé d'antisémitisme ("Cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre.") : "Heureusement que ce mec-là, il n'était pas là en 40". Au delà de l'anti-judaïsme de Voltaire (et de sa critique féroces de tous les cultes, à commencer par les cultes catholiques), pas difficile pourtant de connaître l'humanisme de Voltaire, indigné du sort des Juifs dans l'Espagne de l'Inquisition : il suffit de lire les premiers chapitres de Candide.
Mais pas de chance : Abdel propage lui-même, sans aucune référence, une citation apocryphe de Rousseau censée attester de son sexisme : "L'amour a été inventé par les femmes pour permettre à ce sexe de dominer, alors qu'il était fait pour obéir". Cette citation est apparue pour la première fois sur le web sans référence dans un forum en 2007 . La fortune de cette citation a ensuite été très grande sur le web et les réseaux sociaux. Et tant pis si Rousseau a été plutôt partisan de la cause des femmes...
Pire : pour souligner la "négrophobie" de "ce grand philosophe" qu'est Montesquieu, Abdel cite un argument esclavagiste ("On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir") tourné en dérision par Montesquieu dans une charge anti-esclavagiste ironique. "j'imagine même pas les cours de ce mec : "Dieu créa le monde en six jours et le 7ème jour il se reposa. C'est pour ça qu'il n'a pas pu terminer les Noirs. Non, non, n'écrivez pas ça, n'écrivez pas ça. Je le ferai moi-même." (au tableau du maître : "La ferme quand je parle"). Abdel compare ensuite la tête de Montesquieu et celle d'Eric Zemmour.
On ne comprend d'ailleurs pas bien en quoi cette phrase serait "cachée" à nos élèves puisque ce texte se trouve dans presque tous les manuels de français depuis des décennies et des décennies. Le complotisme est parfois idiot...
La citation de Diderot ("Quoiqu'en général les Nègres aient peu d'esprit, ils ne manquent pas de sentiment") est exacte mais il manque singulièrement son pendant dans le reste du paragraphe : "Ils sont sensibles aux bons et aux mauvais traitements. Nous les avons réduits, je ne dis pas à la condition d’esclaves, mais à celles de bêtes de somme ; et nous sommes raisonnables ! et nous sommes chrétiens !"
On s'aperçoit que ces citations, apocryphes, tronquées ou déformées, tournent en boucle sur le web sur de nombreux sites plus ou moins reluisants. A l'évidence, Abdel n'a fait qu'en piocher quatre pour monter sa vidéo iconoclaste. Mauvaise pioche : il aurait mieux fait de lire les textes des Lumières, d'ailleurs présentant de nombreuses divergences, car ces textes, avec leurs insuffisances, leurs contradictions, ou leurs défauts (il est parfaitement légitime de critiquer les auteurs des Lumières, tant qu'on le fait en les lisant), restent profondément humanistes et constituent pour de nombreuses causes humaines un progrès.
Mais pour Abdel, qui cite également l'hypocrite Gandhi "un chouïa violent avec les Noirs" et accuse Barack Obama et Aung San Suu Kyi de ne pas mériter leur Nobel de la Paix, sans qu'on voie le rapport direct avec la pensée des Lumières : "Ah vu ce qu'on apprend à nos gosses en cours d'histoire, je vais mettre mon fils dans le rap [...] J'ai quand même l'impression que la pensée des Lumières elle a quand même un peu alimenté ces histoires de "suprémacistes blancs"".
En somme, sur quatre citations censées démontrer le racisme (ou le sexisme) des philosophes des Lumières, une citation totalement apocryphe, une citation gravement tronquée, une citation comprise à contresens...
Complotisme, iconoclasme (envers des philosophes étudiés en classe sans être pour autant des icônes), critique de l'école, rejet des Lumières, absence de lectures des textes : il est vrai qu'il y a une cohérence, et elle est obscurantiste ici.
Sur sa chaîne YouTube ( "Abdel en vrai !" ), Abdel a à ce jour 285.000 abonnés.
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Edit : "AJ+" regrette "le manque de nuance apporté concernant les propos de Montesquieu" et a retiré la vidéo "pour participer aux confusions". Drôle de "manque de nuance"...
Dans "Marianne" du 9/08/19 : www.marianne.net/medias/vu-sur-aj-et-sup...u-supremacisme-blanc
Dans "Libération" du 9/08/19 : www.liberation.fr/checknews/2019/08/09/m...s-une-video_1744571/
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Avec en référence, cet article de 2004 de Bruno Guigue fustigeant "la dévotion académique" envers Montesquieu et s'efforçant de semer le doute sur son anti-esclavagisme : "Montesquieu ou les paradoxes du relativisme" .
Bruno Guigue cherche d'abord à montrer que Montesquieu, dans le texte "De l'esclavage des nègres", rejetterait l'esclavage aux noms d'arguments mineurs, et non d'un argument majeur (l'égalité naturelle). Or Montesquieu ne fait précisément que montrer les contradictions et les incohérences des arguments esclavagistes. Pour Bruno Guigue, "cette condamnation n’est aucunement radicale : elle n’invoque jamais le principe d’égalité naturelle pour disqualifier le prétendu droit de l’esclavage". Nous verrons bientôt ce qu'il en est.
M. Guigue évoque, ailleurs dans De l'Esprit des lois, la théorie des climats de Montesquieu qui justifierait l'esclavage, avec une sorte d'"exception géographique" : "Il y a des pays où la chaleur énerve le corps, et affaiblit si fort le courage, que les hommes ne sont portés à un devoir pénible que par la crainte du châtiment : l’esclavage y choque donc moins la raison." Comprendre : la raison de ceux qui justifient l'esclavage. Malheureusement M. Guigue oublie de préciser que Montesquieu s'intéresse ici à "une autre origine du droit de l’esclavage, et même de cet esclavage cruel que l’on voit parmi les hommes" : par "origine", il faut donc comprendre qui justifierait l'esclavage par nature, tout comme fait Aristote dans la Politique : mais à cette "origine", Montesquieu oppose immédiatement un principe vibrant : "comme tous les hommes naissent égaux, il faut dire que l’esclavage est contre la nature, quoique, dans certains pays, il soit fondé sur une raison naturelle" (fondé à l'origine... par ceux qui justifient ainsi l'esclavage comme Aristote). Bref, M. Guigue tronque ici volontairement la pensée de Montesquieu. Nous lisons, d'ailleurs, dans cette citation, le principe de l'égalité naturelle ("tous les hommes naissent égaux", "l’esclavage est contre la nature") que M. Guigue reproche à Montesquieu de ne jamais avancer : il suffit pourtant de le lire !
De fait Montesquieu est plus clair encore dans cette phrase importante du chapitre suivant (I, 15, que M. Guigue néglige encore de citer : "Je ne sais si c’est l’esprit ou le cœur qui me dicte cet article-ci. Il n’y a peut-être pas de climat sur la terre où l’on ne pût engager au travail des hommes libres." Dès lors, la conclusion iconoclaste de M. Guigue ("il ne semble réprouver la servitude universelle, en somme, que pour mieux justifier la servitude particulière. Dans L’Esprit des lois, les frontières de la liberté et de la servitude s’ordonnent en fonction de la température.") semble tout simplement aberrante. M. Guigue transforme un constat géographique établi par Montesquieu en justification locale de l'esclavage. A vrai dire, Montesquieu se contredirait dès lors quelque peu dans le texte "De l'esclavage des nègres" puisqu'il évoque bien l'aberration de l'esclavage... précisément sous d'autres climats.
Dernière tentative pour semer le doute sur l'anti-esclavagisme de Montesquieu, dans une forme d'anachronisme sidérant : le jurisconsulte n'appelle pas, en révolutionnaire de 1748, à abolir l'esclavage mais seulement à en ôter les abus et les dangers dans I, 15, 12 ("Suppression de l’esclavage ? Non. Les promesses de l’ironie anti-esclavagiste, ici, sont cruellement déçues"). Ce pragmatisme du premier des philosophes des Lumières à mettre en cause l'esclavage devient pour M. Guigue une évidente "complaisance" à l'égard de l'esclavage (complaisance qu'on a quelque difficulté à retrouver dans l'ironie mordante de "De l'esclavage des nègres"). A ce compte, les philosophes de Lumières qui n'appelaient pas à couper la tête du roi étaient partisans de la monarchie absolue...
Au terme de cette démonstration biaisée et malgré les nombreux textes mettant en cause - pour la première fois - le principe même de l'esclavage (de Montesquieu à Rousseau, en passant par Voltaire ou Jaucourt), M. Guigue conclut de façon fort iconoclaste : "La théorie de l’esclavage s’épanouirait-elle, ainsi, à l’ombre des Lumières ? [...] Montesquieu était-il esclavagiste ou anti-esclavagiste ?" Pour M. Guigue, Montesquieu ne formulerait "aucun jugement de valeur" sur "ce mode de domination" et il refuserait "d’en blâmer catégoriquement le principe", et tant pis si Montesquieu écrit noir sur blanc que "l’esclavage est contre la nature", citation que M. Guigue se garde bien de reproduire, soucieux de construire l'image paradoxale d'un Montesquieu "relativiste" qui légitimerait l'esclavage loin de l'Europe. Relisons "De l'esclavage des nègres" :
Si j'avais à soutenir le droit que nous avons eu de rendre les nègres esclaves, voici ce que je dirais : Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres.
Pourquoi tant d'efforts de la part de M. Guigue, polémiste engagé , pour inventer "deux faces de Montesquieu" et tordre, déformer la pensée du philosophe des Lumières et ainsi semer "le doute" ? On peut se poser la question.
En tout cas que ce médiocre contre-feu fourni par le texte de M. Guigue ne peut guère effacer le grave contresens d'"Abdel en vrai", lequel ne formule d'ailleurs aucune excuse ni pour son contresens ni pour sa caricature honteuse de Montesquieu en raciste dogmatique et en Eric Zemmour...
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When I was 5 years old, my mother always told me that happiness was the key to life. When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life. – John Lennon
Dans cette école Montessori par exemple : www.montessoriparis17.com/
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Sachant qu'il ne s'agit ici que d'arts martiaux. Ce que Bruce Lee essayait d'expliquer, c'était qu'il fallait apprendre les techniques de combat (de préférence les plus efficaces) jusqu'à ce que le corps les ait parfaitement intégrées, qu'elles deviennent des réflexes automatiques, et qu'on finisse par oublier qu'on a dû les apprendre.
Pas sûr que ça marche dans le contexte de l'école, par contre
En tout cas, à propos du rapport de John Lennon à l'école, on peut aller ici pour en savoir plus : www.telegraph.co.uk/culture/music/the-be...is-naughty-side.html
www.theguardian.com/music/2009/dec/13/jo...nnon-childhood-youth
Lennon filled notebooks at Quarry Bank school with drawings of human grotesques and, as his first biographer, Ray Coleman, put it, "developed an instinctive ability to mock the weak, with whom he had no patience". An early girlfriend, Thelma Pickles, who hung out with Lennon at art school, later recalled: "Anyone limping or crippled or hunchbacked, or deformed in any way, John laughed and ran up to them to make horrible faces."
Tout ça pour dire qu'il faudrait faire un peu plus attention aux exemples qu'on nous donne
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