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"NOM D’OISEAU – Twictionnaire illustré des e-dées reçues" (Big Browser)
- Loys
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Le jour où ces pourfendeurs d'idées reçues laisseront Flaubert tranquille pour se tourner vers Léon Bloy (pour son "Exégèse des lieux communs") ou Jacques Ellul (pour sa propre exégèse datée de 1966), là, je commencerai à les prendre au sérieux.
Vu le nombre de branleurs qui s'autoproclament "défenseurs du jeu vidéo", l'association est effectivement pertinente.JEUX VIDÉO. Aussi néfastes que la masturbation. #edéesreçues
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- Loys
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Twitter, pseudo-objet de progrès à la fois technologique et démocratique, aurait eu toute sa place dans le Dictionnaire des idées reçues, parmi les idées chics, ou idées reçues à la mode. Ou encore dans Bouvard et Pécuchet, pamphlet jubilatoire contre le scientisme. Flaubert ne croyait malheureusement pas à l'intelligence des masses.
Le choix de la forme courte dictionnairique, parodié avec malice par Flaubert, avait d'ailleurs pour vocation de fustiger le cliché de la non-pensée.
Au fond ce double contresens est révélateur d'une certaine bêtise de la modernité, incapable de comprendre sa propre littérature mais souhaitant bénéficier de son aura.
Bientôt ils arrivèrent à la question du progrès.
Bouvard n’en doutait pas dans le domaine scientifique. Mais en littérature, il est moins clair – et si le bien-être augmente, la splendeur de la vie a disparu.
Pécuchet, pour le convaincre, prit un morceau de papier :
- Je trace obliquement une ligne ondulée. Ceux qui pourraient la parcourir, toutes les fois qu’elle s’abaisse, ne verraient plus l’horizon. Elle se relève pourtant, et malgré ses détours, ils atteindront le sommet. Telle est l’image du progrès.
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