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"Quand hyperconnectivité mène à la réclusion sociale" (Jean-Sébastien Chouinard)
- Loys
- Auteur du sujet
Extrait :
Tout le monde a un ami qui cherche à partager le dernier contenu nice, qui veut rester à l’affût, accumuler des likes, des RT ou qui tente de booster son Klout ou d’être dans le top 1 % de LinkedIn. Avez-vous déjà remarqué un contact qui supprime un statut Facebook parce qu’il n’avait pas assez de likes ou de commentaires? Sommes-nous en train d’édulcorer notre vie par l’entremise des médias sociaux?
Dis-moi ton nombre d’abonnés et je te dirai qui tu es.
Nous sommes entrés dans l’ère de la méritocratie sociale : il faut faire partie du réseau, sans quoi nous perdons notre personnalité, nous ne sommes rien.
Qui est responsable de ces lubies? Nous ou le système? Sommes-nous naturellement tous des êtres anxieux en manque d’approbation ou est-ce l’hyperconnectivité qui nous a rendu comme ça? Je crois que nous sommes les propres architectes de notre obsession et la technologie ne fait que la maintenir, voire l’empirer. Gardez cependant en tête que sans la participation de ses membres, le réseau social n’a plus de raison d’être.
Plusieurs phobies liées à l’hyperconnectivité sont nées ces dernières années. On peut penser à la nomophobie, soit la peur de sortir de chez soi sans son téléphone intelligent. Son propriétaire a alors peur de sentir inintéressant et de manquer quelque chose important. Il y a aussi la peur de manquer le bateau, Fear Of Missing Out (FOMO), qui nous force à rester constamment connectés, pour partager ou pour se comparer avec les autres afin de calmer cette anxiété. Ces deux phobies viennent souvent de pair et peuvent générer un cocktail toxique pour les relations humaines des personnes atteintes.
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