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Le SE-UNSA pour l'école numérique
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Pour le dire autrement, pratiquons la politique de l'autruche !On entend s’exprimer beaucoup de peurs, la diabolisation du numérique est omniprésente notamment dans les médias traditionnels, or, comme cela a été rappelé lors du colloque international sur le cyberharcèlement, la meilleure prévention des dangers et des dérives est d’entrer par les usages positifs.
Curieux de supposer que toute critique du numérique - heu pardon "diabolisation" - se résume au "cyberharcèlement". :scr
Quant à la prévention du cyberharcèlement, on peut avoir confiance dans cette heureuse méthode : "entrer par les usages positifs", que l'on pourrait d'ailleurs appliquer avec bonheur à de nombreux autres problèmes scolaires.
Le numérique en tant que tel n'est pas un outil. Un site proposant des résumés ou des corrigés, des réseaux sociaux dispensant les élèves de faire leurs devoirs individuellement, sont-ce des outils ?Le numérique doit s’intégrer à l’école en s’ajoutant à la palette des outils à la disposition des enseignants.
L'objectif n'est donc pas d'améliorer l'apprentissage mais "d'intégrer en classe" des outils numériques. Autrement dit, l'outil devient la fin en soi.Pour cela les futurs enseignants doivent absolument être formés avec le numérique, pas seulement “au numérique”. Sinon comment leur demander d’intégrer en classe des outils qu’ils n’ont pas eux-mêmes expérimentés dans un cadre d’apprentissage ?
Le non-équipement n'est pas nécessairement un désavantage, comme on peut le constater dans certains milieux privilégiés.L’école doit prendre sa part dans l’éducation au numérique des élèves, on ne peut laisser les parents seuls face à ce défi surtout que l’on sait qu’il y a un écart à combler, davantage en termes d’usages aujourd’hui, qu’en termes d’équipement.
Un tel usage ne peut que s'appuyer sur une culture personnelle et une capacité de raisonnement, toutes choses que l'école traditionnelle a pour vocation de fournir.Nos élèves doivent être formés à un usage maîtrisé et critique de ces outils...
:scr... et à l’acte de publication qui devient un impératif pour tous.
Nul doute que quand on leur aura montré, ils s'empresseront de renoncer aux usages ludiques !Si la plupart des enfants et des jeunes savent faire du numérique un usage ludique, c’est à l’école de leur montrer comment utiliser ces outils pour apprendre, pour collaborer et pour contribuer au partage des connaissances.
A noter que pour partager des connaissances, il faut préalablement en avoir.
Comme Mme de Vanssay qui tweete avec brio.Pour cela il faut un pilotage fort et volontariste qui s’appuie sur ce qui est déjà entamé par de nombreux enseignants qui échangent en ligne...
Et les résultats concrets de ces expérimentations, quand seront-ils évoqués puisqu'il est question de former tous les personnels et d'équiper tous les établissements ?...réfléchissent et expérimentent largement dans leurs classes.
Reconnaître sous quelle forme, exactement ?Il faut absolument reconnaître leur travail et leur investissement et cesser de leur mettre des bâtons dans les roues !
Quand à ceux qui ne se livrent pas à des expérimentations hasardeuses sur leurs élèves, comprendre que leur investissement est nul.
Le travail ne manque pas.C’est à partir d’eux que de nombreux autres collègues pourront être convaincus de s’y mettre.
Formation déjà en place avec le C2i2E, qui est une belle fumisterie, comme nous aurons l'occasion d'en reparler.Cela avec en parallèle une formation initiale et continue axée sur les usages pédagogiques et la culture numérique, davantage que sur les aspects techniques (sans les négliger).
Phrase qui suppose que les élèves deviennent "détenteurs du savoir" au même titre que des professeurs de mathématiques ou de français.Le rôle de l’enseignant change, à l’ère du numérique il n’est plus le seul détenteur du savoir...
Le média prime donc sur l'enseignant. Douce et heureuse vision.... il devient un médiateur pédagogique.
Car tout regard critique procède nécessairement d'une "peur", en aucun cas d'une expérience ou d'une réflexion.Ce changement de posture n’est pas facile, inquiète, génère des peurs et des résistances, les enseignants doivent être accompagnés dans cette mutation.
C'est bien d'y penser après coup...Concernant l’équipement il est essentiel de consulter les équipes, un même matériel standardisé pour tous sans prise en compte des projets et des besoins mène à du gaspillage.
Ben voyons... Car il est évident que les élèves ne peuvent que faire un usage raisonné des téléphones, ordinateurs portables et tablettes... :xxIl convient de se poser sérieusement la question de cesser d’interdire ou de lever les freins concernant l’utilisation par les élèves de leur matériel personnel dans le cadre scolaire (téléphones, ordinateurs portables, tablettes…).
Faire des économies sur le dos des familles, voilà une belle idée démocratique.En effet les élèves connaissent leur matériel et cela permettrait de se concentrer sur un équipement moins massif des établissements qui viendrait en complément.
Maintenance qui n'est assurée que sur la base du bénévolat dans les établissements scolaires : un gage de réussite, sans aucun doute.Bien entendu la question de l’équipement, de la maintenance et de l’accès au réseau sont des points tout à fait essentiels.
Jolie phrase, mais concrètement ?Concernant les ENT (Espaces Numériques de Travail), qui peuvent aussi être remplacés par des réseaux ou des portails numériques, leur développement doit être au service de la communication entre élèves, professeurs et familles, un appui et une ressource pour favoriser les apprentissages et accompagner le travail personnel et collectif.
Voilà qui est clair : il faut renoncer à contrôler le numérique. Il est vrai qu'il échappe à tout contrôle...Ils ne doivent en aucun cas restreindre les possibilités offertes par le numérique mais plutôt les faciliter ou les compléter.
Bel aveu...Enfin, il faut en finir avec le filtrage du réseau dans les établissements qui gêne voire empêche les enseignants de travailler avec les élèves sans le moins du monde protéger ces derniers qui ont de toutes façons accès au réseau librement via leurs smartphones.
Et comment s'exerce la vigilance dans une salle avec trente écrans ?On est là dans une grande hypocrisie, c’est la confrontation au réseau sans filtrage avec des enseignants formés et vigilants qui permettra de vraiment éduquer les élèves en situation.
Nous n'y manquerons pas.Voir à ce propos notre dossier “Éduquer au Web2”
Ah quand même, une petite réserve. C'est vrai que les millions d'euros consacrés à des tablettes d'une grande marque relèvent davantage de la fascination que de l'utilisation pédagogique.Il convient par ailleurs de ne pas céder à la fascination pour les outils (cahier de textes numérique, livret scolaire numérique, LPC, logiciels de gestion de type Pronotes…)
ces nouveaux outils doivent être interrogés, être mis au service d’un suivi des élèves qui reste humanisé et personnalisable en se gardant de tout formatage et simplifications réductrices.
Peur pas si "irrationnelles" s'il faut se garder "du flicage"... Et au fait, comment assurer cette transparence ? Comment contrôler ce qui n'est pas contrôlable ?Ces outils ne doivent en aucun cas servir au “flicage” ou au fichage, l’utilisation qui en est faite doit toujours être transparente pour éviter les peurs irrationnelles.
Les applications éducatives proposées par l'iPad sont un bon exemple de ce danger.
Twitter et Facebook, dont Stéphanie de Vanssay recommande la pratique à l'école, sont des solutions libres ?Il convient de plus, chaque fois que cela est possible, de favoriser les solutions libres et les formats ouverts.
Je veux une décharge pour tweeter ! La "grande ambition pour le numérique" passe aussi par de petites revendications.Les outils nomades et le développement des contacts professionnels en ligne rendent encore plus nécessaires la prise en compte dans les missions et le temps de travail des personnels éducatifs la dimension relationnelle.
C'est pas gagné...Ces outils doivent favoriser les relations, faciliter l’accompagnement personnalisé des élèves et apporter de la souplesse dans la gestion du temps professionnel sans pour autant envahir la sphère privée.
Et sympa l'accompagnement "personnalisé" à travers un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable.
Et les problèmes que le numérique apporte à l'école, il est prévu d'y réfléchir ?Ces aspects doivent être abordés dans la formation initiale et continue.
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Rien de mieux qu'un exemple concret des "usages positifs" : "Le concept de « Rantanplan pédagogique »" sur le blog de Stéphanie de Vanssay (28/06/13)On entend s’exprimer beaucoup de peurs, la diabolisation du numérique est omniprésente notamment dans les médias traditionnels, or, comme cela a été rappelé lors du colloque international sur le cyberharcèlement, la meilleure prévention des dangers et des dérives est d’entrer par les usages positifs.
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En fait, le Sgen-CFDT a aussi une position très progressiste, quoique très ambiguë :
Source : www.education.gouv.fr/archives/2012/refo...tent/uploads/2012/08Hormis les questions relevant de la protection des mineurs, le filtrage des sites de réseaux sociaux doit être interdit pour permettre une éducation numérique qui tienne compte des usages des élèves sous la responsabilité des enseignants.
Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide
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Sur le site du SE-Unsa du 27/11/14 : "La Cartographie des Savoirs, mirage et dérives de l’e-éducation"
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