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"Conférence de consensus scientifique autour du numérique éducatif" (Ligue de l'enseignement)
- Loys
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Après un "symposium de dissensus", une consultation et une "conférence de consensus" le 17/11/16 au Salon Educatec-Educatice.
semainedeleducation.laligue.org/la-demar...erence-de-consensus/
semainedeleducation.laligue.org/contribuer/
www.youtube.com/playlist?list=PLskQVsEhx...GjVrE26Aj1uUjb51yNjS
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Cinq journalistes mobilisés : quelle chance a l'école numérique !
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- Loys
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Voilà qui limite la portée de la "conférence de dissensus" : en quoi le numérique est-il positif et comment doit-il l'être encore plus ?Primo, comment le numérique modifie-t-il les formes d’apprentissage ? Comment le rôle de l’enseignant lui aussi s’en trouve-t-il, ou non, modifié ?
Secundo, le numérique doit-il essentiellement irriguer l’ensemble des enseignements ou être une discipline à part entière ? Voit-on l’émergence d’une culture numérique spécifique ?
Dernière phrase qui pourrait s'appliquer à des journalistes connaissant bien mal le monde de l'éducation mais n'hésitant pas à se montrer condescendants.Le numérique pourrait donc aussi avoir pour avantage collatéral de faire entrer de l’air frais dans un univers où les certitudes apparaissent parfois éloignées des réalités.
De toute façon, elles doivent s'imposer !Les nouvelles technologies doivent-elles irriguer les autres matières ou constituer une discipline spécifique?
La définition du "numérique" est donc toujours aussi confuse...Est-il aussi important de savoir construire un algorithme, coder, contrôler son identité virtuelle sur les réseaux sociaux, que d’apprendre à lire, écrire et compter ? Pour l’éducation nationale, la question ne fait plus de doute.
Intéressant de voir également qu'aucun débat réel n'est possible dans cette conférence de consensus : le choix des invités, triés sur le volet pour leur numérisme, en témoigne d'ailleurs...
Et l'urgence ne permet pas de penser : on voit que le "dissensus" était profond.Donner « une culture numérique de base » est « une obligation nationale urgente », estimaient d’ailleurs les participants à la conférence de dissensus de la Ligue de l’enseignement.
Il est certain que savoir programmer ou paramétrer Facebook, c'est aussi important que les compétences élémentaires !De même que « la culture de l’écrit renvoie à la maîtrise collective de cette technique qu’est l’écriture, la culture numérique peut être définie comme une culture de l’écrit contemporain », précisait Eric Guichard, responsable de l’équipe Réseaux, savoirs et territoires de l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm.
Mais les "questionne" positivement, bien sûr. Il serait mal avisé de porter un regard critique sur les effets négatifs des objets numériques sur les capacités des élèves.« Si on fait du numérique une discipline, on risque de ne le réduire qu’à cela. Or, on doit enseigner l’informatique, mais aussi se demander comment le numérique concerne et questionne toutes les matières. »
Résumons : la question n'est pas d'hésiter entre enseigner "le numérique" comme une discipline ou de faire évoluer toutes les disciplines avec les disciplines, mais de réaliser les deux ensemble !
« Les cours d’aide personnalisée, dont on ne sait souvent que faire, pourraient être utilisés pour s’initier aux usages numériques », suggère-t-elle.
Visiblement par tout le monde. Au moins à cette conférence.L’enseignement du numérique à l’école est désormais considéré comme une nécessité.
Une "concertation" déconcertante puisque les enseignants étaient minoritaires et les syndicats (minoritaires) numéristes (comme le SE-Unsa) bien représentés : www.education.gouv.fr/cid88688/restituti...our-l-education.htmlPlus de 80 % des parents et des enseignants sont favorables à la formation aux nouvelles technologies et à leurs usages dans tous les apprentissages, d’après la Concertation nationale sur le numérique pour l’éducation de 2015.
Comme si on faisait une enquêtes parmi les participants de la conférence de consensus de la Ligue de l’enseignement.
C'est la même étude PISA (parue en 2015 à partir des données de PISA 2012). Voilà qui montre tout le sérieux du travail journalistique...Certes, des résistances subsistent, entretenues par la rumeur sur les patrons de la Silicon Valley qui mettraient leurs enfants dans des écoles sans écran, ou par le rapport PISA 2012 (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de l’OCDE estimant nul le bénéfice de ces outils dans la réussite scolaire. [...].Une autre étude de l’OCDE de septembre 2015 explique d’ailleurs les critiques du rapport PISA par un déficit d’accompagnement pédagogique.
De la même façon, sur les enfants des cadres de la Silicon Valley, l'investigation journalistique ne va pas très loin. Voir à ce sujet.
Résultat purement impressionnistes ici (en comparaison des données objectives de PISA...). Les progrès concernent d'ailleurs des objectifs non scolaires et difficilement mesurables (l'entraide, l'investissement etc.).Résultat : tout le monde participe, l’entraide se développe et valorise les geeks, jusqu’ici peu investis ; les décrocheurs sont repêchés et les progrès sont là. D’autres expériences rapportées sont aussi concluantes, comme celle de Rachid Sadaoui, professeur d’histoire-géographie au collège Lucie-Aubrac de Tourcoing. Il mobilise les webradios qu’il a créées pour faire découvrir à ses élèves la dynamique sociale et spatiale d’un quartier par l’interview et approfondir du même coup le programme. « Ces pratiques permettent ainsi de travailler autrement et davantage les compétences de base, car les élèves se mettent plus vite au travail en classe et souvent même, ne veulent plus s’arrêter à la sonnerie », constate Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale en charge d’une mission nationale sur les pédagogies actives liées aux usages du numérique.
Voilà pourquoi ce rapport international est critique dans tous les pays !Les enseignants vont être formés dans ce sens. Le rapport PISA mitigé est donc peut-être arrivé trop tôt, alors que tout se met en place.
Nous sommes prévenus d'avance : les élèves apprenant d'autres choses, bien plus intelligentes que ce qu'ils apprenent actuellement, les progrès ne se feront pas sentir !« Mais il demeurera difficile d’évaluer quantitativement les bénéfices, prévient Eric Bruillard, spécialiste des usages informatiques en éducation à l’Ecole normale supérieure de Cachan. Les résultats des observations dépendent toujours d’un contexte, dans une classe donnée. » Et les productions multiformes des élèves (hypertextes, création de blogs ou de programmes…), qui font appel à des compétences transdisciplinaires non figées, sont difficiles à mesurer par les modes classiques de sanction aux examens type bac.
Des "talents" très insaisissables, évidemment nécessaires dans tous les métiers (à moins qu'il ne s'agisse d'une légère déformation de l'auteur de l'article, rêvant aux startups de demain). Bien sûr, l'école actuelle ne permet aucune créativité, aucune adaptation etc.Même chose pour les talents inédits qu’ils auront développés par leurs pratiques, en matière de créativité, de capacité d’adaptation, de coopération, soft skills si appréciés des futurs employeurs !
Voilà en tout cas une mission digne de l'école de la République !
En quoi "le numérique" "valorise"-t-il mieux les élèves ?Mieux les valoriser et les relier à une société connectée, c’est l’autre enjeu de la réforme des apprentissages par le numérique.
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