Bonjour à tous !
Je suivais déjà ce forum depuis quelques temps, — c'est-à-dire depuis que le maître de céans s'est mêlé de « pourrir le web », — avant de m'apercevoir que l'on pouvait, jusqu'à récemment il me semble, participer à des discussions autour des articles par le biais de ce forum. Et puisqu'il semble ouvert à tous, je me suis dit : pourquoi pas ?
Etudiant en troisième année de licence de philosophie à la Sorbonne, je prévois d'aller jusqu'à l'agrégation afin d'embrasser la carrière de professeur de philosophie dans le secondaire. Ce « blog » a renforcé cette vocation qui était au départ pourtant assez vague, dans la mesure où je ne voulais que me contenter de vivre de ce métier ; la mission d'enseigner m'apparaissant trop lointaine pour que je me sente réellement concerné. Je sais maintenant qu'enseigner n'a rien de si abstrait, et les dures réalités, les misères post-modernes,
trop post-modernes, que se propose de décrire M. Bonod, ne font que me conforter dans l'idée qu'elle présente de nos jours des problèmes qui valent largement qu'on s'y attarde, et qu'on y consacre un travail sérieux.
Un travail sérieux qui ne se contente pas de brasser les grandes généralités, mais au contraire commente, critique parfois avec humour les sérieuses bêtises qui s'étalent dans la presse, au lieu-même de leurs énonciations, — c'est-à-dire en citant le texte signé d'untel, les propos circonstanciés d'un autre. Une méthode, plutôt une attitude saine, morale, à laquelle j'adhère avec enthousiasme ; même si elle a comme horizon la défense d'une école républicaine qui ne me parle pas vraiment.
Au cas où il vous prendrait l'envie de passer par ici, M.Bonod, je laisse à votre appréciation cet aphorisme, provenant d'un éventuel prédécesseur :
« Les confiseurs de l'esprit livrent des fruits confits de lecture. » (Karl Kraus)