Le lycée Stanislas

Un lycée privé qui a fait son grand retour ces dernières décennies et entend pousser plus loin son avantage.

Les élèves peuvent être dans des classes non mixtes

Le latin est obligatoire au collège.

Le lycée n'applique pas vraiment la réforme 2019. Dans un premier temps, trois menus de spécialités correspondant aux filières A, B et C, maintenues ensuite avec un peu plus de choix (sept menus).

Un rapport d'inspection pointe des dérives en 2023. Il n'est pas rendu public par le ministre.

Le lycée contourne Parcoursup en garantissant à ses meilleurs élèves une place en CPGE s'ils ne font qu'un seul vœu.

Polémique (voir sur le fil consacré à "l'absentéisme" des enseignants" ) après les propos de la nouvelle ministre de l'EN Amélie Oudéa-Castera en janvier 2024, qui a déclaré y avoir scolarisé ses enfants du fait "des paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans l'école publique. Il a été montré ensuite que la ministre n'a scolarisé son fils qu'à peine six mois en première année de maternelle dans une école publique du 6e arrondissement sans absences particulières de l'enseignante.

Dans cette polémique et dans d'autres, le lycée (et la ministre) peuvent compter sur l'aide de "Marianne".

Les élites politiques viennent de lycées d'élites ? "Chez nos politiques, une scolarité majoritairement dans le public... mais élitiste" , relativise "Marianne" du 16/01/24 (qui n'étudie pas le gouvernement actuel mais les gouvernements depuis cinquante ans).

Le lycée contourne Parcoursup pour garder ses meilleurs lycéens (et le fils de la ministre de l'Education en profite) ? "Stanislas est champion en la matière… mais pas un cas isolé" dans "Marianne" du 23/01/24. Et tant pis aucun autre lycée n'a cette pratique et que Stanislas atteint des records dans toutes ses classes ou presque.

Stanislas a des classes non mixtes (et la ministre a choisi d'y scolariser ses enfants) ? D'autres établissements privés et la Légion d'honneur également. "Certains sociologues défendent défendent l’intérêt d’une non-mixité pour certains cours (SVT et EPS). Ces établissements font valoir un décalage de maturité garçons/filles au début de l’adolescence" relativise Marie-Estelle Pech. Dans "Le Figaro" également, dossier en défense du grand lycée privé parisien :

A lire notamment cette tribune de Chantal Delsol dans "Le Figaro" (abonnés) du 18/01/24 : "Est-il encore permis de dispenser un enseignement catholique ?"



Supprimer tout enseignement catholique : c'est vrai que c'est tout à fait la question qui est posée par cette polémique !