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"Qui a peur de Google ?" (EducaVox)
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C'est vrai quoi : on ne va quand même pas demander à une "éducation aux médias" de faire découvrir des logiciels libres ou des alternatives non commerciales.Qui a peur de Google ?
De l’usage de Google à l’école
Ou comment vivre avec ses paradoxes
Rien n'est jamais gratuit, venant d'une entreprise commerciale.Fut un temps où j’utilisai Chrome pour lutter contre l’omniprésent Internet Explorer. Aujourd’hui, Chrome est le leader de ce marché "gratuit".
Confusion navigateur/moteur de recherche ? C'est le problème du tout-intégré...Je ne vais pas changer - trop vieux peut-être. Cependant pour certaines recherches, je lui préfère Firefox -
De toute façon Mozilla est aussi subventionné par Google...
Eh bien tant mieux. Nous sommes rassurés par toute ces générations de jeunes appelés non seulement à utiliser le moteur de recherche de Google mais avec le navigateur de Google.Cela ne m’empêche pas de dormir, je vous rassure.
Eh oui, difficile de trouver des alternatives quand on est un professeur innovant.Quoiqu’on en pense...
D’autre part les services proposés par Google remplissent pleinement leurs taches pour l’enseignement : création de textes, de présentations, de recherches, formulaires ...
Ils sont conçus pour être pratiques et se compléter. C'est un gentil monopole qui se met en place, avec l'aide de professeurs "responsables TUIC".Drive, Gmail, Agenda, Maps, Images, Blogger, Coggle.it sont vraiment pratiques.
Passons sur les petits inconvénients, comme l'exploitation commerciale par Google des données personnelles, y compris du contenu des mails ou des données de géolocalisation.
Ils participent à l’apprentissage des élèves, permettent une prise de conscience du fonctionnement de cette entreprise...
Ah ! C'est un article publicitaire, en fait !
...développent un regard critique, facilite la collaboration...
Surtout si on ne leur en fait pas connaître d'autres.Il faut bien reconnaître que ce sont des outils que les élèves utiliseront à la maison...
Parce qu'il y en a ?- autant les aider à en connaître les limites.
C'est vrai que l'exploitation commerciale est quand même un peu trop voyante.J’émets des réserves sur You Tube, pour lequel la publicité et les propositions en fin de vidéo sont difficiles à contrôler. Je ne l’utilise pas avec les élèves, mais j’intègre les vidéos sur un blog.
Mais qui a peur du grand méchant Google ?
L’Etat ?
Rappelez-vous Hadopi2 !
(On rigole bien à l’Assemblée )
De tout ceci faisons fi !Les entreprises ?
Dans le JDD du 27 Mai 2007, on évoque le fait que Google collecte une masse de données, ne respecte pas toujours les droits d’auteurs, ... Rien de nouveaux depuis ? Des procès en pagaille, d’européennes menaces... ? Bref la dure loi du marché !
Nous voilà rassurés !Mais pour nos élèves ?
Pour les enseignants (ceux qui ont témoigné) il n’y a pas de problèmes, pas d’inquiétude.
On ne va quand même pas faire une recherche pour écrire un article.Il y a bien cette histoire de serveurs qui ne seraient pas localisés dans l’UE...
Autant leur apprendre très jeune à renoncer à la vie privée numérique, en effet.Les données ne seraient pas suffisamment sécurisées... Que craint-on vraiment ? Que la rédaction du petit Nicolas soit lue secrètement par la NSA (déjà fait)...
Personnellement je pense (cela m’arrive, si, si) que l’on doit s’appliquer certaines règles au regard du droit français.
Oh oui, la principale !Que nous dit-il ? La principale question est celle des droits d’auteur.
Surtout s'ils ne sont pas français !Le site d’Eduscol présente bien cette question ici.
Les conséquences juridiques de ces qualifications sont importantes, car l’auteur d’un contenu, l’éditeur, l’hébergeur et le FAI ont des obligations et des responsabilités différentes en cas de contenu litigieux.La loi pour la confiance dans l’économie numérique définit les régimes juridiques applicables sur Internet [...]
Mais au fait, quel rapport avec la rédaction du petit Nicolas ?
Concernant la responsabilité du blogueur en particulier, la CNIL indique :
Un élève est un blogueur ? Le sens de cet article m'échappe quelque peu...Les obligations du blogueur
- Le blogueur doit s’identifier ou indiquer le nom de son hébergeur.
- Le blogueur doit prendre toutes les mesures pour permettre l’exercice du droit de réponse.
- Le blogueur est soumis au respect des textes applicables en matière de droit d’auteur, de droit à l’image, de diffamation.
Les responsables TICE aiment beaucoup faire signer des chartes.Quelles sont mes règles ?
- Bien évidemment une charte d’utilisation des TUIC doit être signée dès qu’un élève utilise un ordinateur. J’aime bien celle-ci :
www.ac-grenoble.fr/missionti ... Groupe 73 TICE
Ça, c'est de l'éducation aux médias !- Les élèves signent uniquement leur production (texte, image,...) par leur prénom ou leurs initiales. Pas de nom. Ils ont le choix.
Mais au fait , quel rapport avec Google ?
Pour Twitter, j’évite le # qui renvoie vers d’autres productions bien moins riches que celles de l’élève.
Quel rapport avec Google ?- Ils indiquent leurs sources.
L'article ne permet pas bien de "décomprendre" ce dernier point.Et puis... c’est tout. Enfin presque. Ensuite c’est la vie de classe qui va permettre aux élèves de décomprendre que Google n’est pas un grand méchant loup ni un doux agneau.
Pour réagir, il faudrait comprendre le sens de cet article.Vous pouvez bien sûr réagir - c’est le principe du blog
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