"Education au Numérique 2014 : les 5 propositions de la CNIL" (Numérama)

A lire dans "Numérama" du 01/10/13 : "Education au Numérique 2014 : les 5 propositions de la CNIL"

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Et dans "Ecrans" : "2014, le numérique mis en cause"

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2014, le numérique mis en cause

Ce titre est idiot, non ?

A la tête d'un collectif de 42 organismes, la Cnil a présenté ce matin une grande campagne pour faire de l’éducation au numérique la «Grande cause nationale 2014».
«Les enfants ne savent pas se servir d’un ordinateur et cela devrait vous inquiéter», écrivait cet été un professeur britannique dans un billet de blog qui a beaucoup, beaucoup tourné sur le web. Et apparemment, la Commission Nationale Informatique et Libertés (Cnil) partage dans une certaine mesure le même constat : «les usages se développent, les gens sont de plus en plus connectés» mais «peu d’entre nous comprennent véritablement cet univers». Certains «se détournent du numérique» dans «une sorte de repli frileux» quand d’autres «ne sont pas capables de tirer un maximum de profit de toutes les potentialités offertes».

Voilà en effet une grave mise en cause du "numérique".
Le numérique n'offrirait donc que des potentialités positives ?

A la tête d'un collectif de 42 organismes, la Cnil a présenté ce matin en conférence de presse une grande campagne de sensibilisation au sujet, visant à faire de l’éducation au numérique la «Grande cause nationale 2014» (un label décerné chaque année par le Premier ministre). A ses côtés, des acteurs de l’éducation comme le Cnam, le Clemi ou les associations de parents d'élèves, mais aussi france Télévisions, l'UFC-Que Choisir, le Medef et des fédérations professionnelles autour du numérique comme le Geste (Groupement des éditeurs de services en ligne).
L’objectif est d'«être capables de donner à chaque Français une culture générale du numérique, pour être un citoyen numérique averti et responsable», a expliqué ce matin Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Cnil.

Dans l'anonymat, le plus souvent : voilà qui favorise la "citoyenneté".

Il ne s'agit pas encore de militer pour la généralisation des cours d'informatique dans les programmes scolaires – après leur réintroduction l'an dernier en Terminale S – mais simplement de mieux connaître l'envers du décor numérique pour moins le craindre et mieux le pratiquer.

Or tout le monde sait que cet "envers du décor" n'existe pas.

La commission estime que la France «accuse un retard important» sur le sujet.

Pas grave puisque la France connaît aussi un grave retard dans la mise en place de l'école numérique.

Le chantier débutera, si l'Etat s'empare de cette campagne, par cinq propositions concrètes et «considérées comme les plus urgentes, [qui] auront vocation à être déclinées et enrichies par la suite» :
- Lancer une journée nationale de l'éducation au numérique, ou des événements d'envergure moindre comme des «cafés numériques»

Première proposition concrète, qui risque en effet d'avoir beaucoup, d'effet.

- Lancer une plateforme collaborative de cours gratuits (type «MOOC»).

Les cours gratuits en français de Coursera ou de la Khan Academy ne conviennent pas ?

- Diffusion de cours-métrages éducatifs sur France Télévisions (si possible plus réfléchis que cet infâme Super-Hadopi inventé par France 5 en 2010).

Que faut-il entendre par "éducatif" exactement ?

- Créer des «modules d’éducation au numérique» pour les enfants de 6-12 ans (reste à savoir ce que sont ces modules).

Voilà qui est effectivement limpide.

- Sensibiliser les entrepreneurs au numérique.

Quels entrepreneurs ? Que veut dire l'expression "sensibiliser au numérique" ?

La partie vidéo semble être la plus réfléchie à l'heure actuelle – «On pense à une web-série sur la nouvelle société numérique sous une forme plus humoristique, et probablement une web-fiction autour des start-up du numérique», précisait ce matin Eric Scherer, directeur de la prospective à France Télévisions.

Que faut-il entendre par "autour de" ? Une vision critique ou promotionnelle ?

Le collectif déposera son dossier en novembre. L'obtention du label «Grande cause nationale» permettrait d’obtenir des subventions pour diffuser les contenus de cette campagne sur les radios et télévisions publiques.
Camille GÉVAUDAN avec AFP

On se souviendra que Camille Gévaudan avait caricaturé mon canular : critiquer le Web, c'est mal.

Critiquer ce n'est pas mal dans l'univers du numérique, c'est troller.

Et dans "Le Monde" du 3/10/13 : "L'éducation au numérique, l'objectif 2014 de la CNIL"

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A lire dans "EducaVox" du 13/10/13 : "Pourquoi faire de l’éducation au numérique une grande cause ?"

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