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"Les métiers de demain pas encore enseignés à l’école" (Mode(s) d'emploi)
- Loys
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En même temps on ne les connaît pas.Les métiers de demain pas encore enseignés à l’école
On se demande comment les métiers d'aujourd'hui existent d'ailleurs, sachant qu'ils n'ont pas été enseignés à l'école.
Quelle nécessité donc de les faire entrer dans l'école ?Les nouvelles technologies font désormais partie intégrante de notre vie, et la génération des « digital natives » s’y familiarise avec une facilité déconcertante.
Pourtant, leur utilisation comme outil d’apprentissage est encore timide.
Et sur le blog "Mode(s)s d'emploi", on s'y connaît en apprentissage dans le primaire et le secondaire.
Sachant qu'on est passé aux tablettes, c'est plutôt une bonne nouvelle...Les écoles françaises sont loin de proposer un ordinateur par personne...
Les tablettes étant nées il y a trois ans, c'est une honte !...et celles qui fournissent des tablettes tactiles à leurs élèves sont jugées « innovantes ».
Lesquelles ?Un retard qui n’empêchera pas les jeunes d’apprendre mais qui risque, à terme, de priver le pays de certaines compétences.
C'est vrai, quid ?Alors quid de l’innovation éducative ?
On parle des métiers de demain ou de l'école de demain ?Le numérique au service de l’apprentissage
Vers une classe virtuelle
Un think tank américain (composé d’experts de l’éducation de TFE Research et du planneur stratégique Michell Zappa) a imaginé vers quel type d’apprentissage l’éducation pourrait bien se diriger dans les prochaines décennies, notamment à l’aide de technologies toujours plus innovantes.
Si la classe virtuelle peut motiver les élèves et éviter les incivilités, après tout...Une analyse que les experts proposent en une infographie dans laquelle ils ont confronté trois lieux d’apprentissage : la salle de classe dite classique, une classe intermédiaire appelée « le studio » et une classe virtuelle. Dans la classe actuelle telle qu’on la connaît, l’apprentissage se fait par le biais du professeur, au centre de l’attention. Le studio serait quant à lui un lieu où les élèves se réuniraient pour échanger, résoudre des problématiques, aidés du professeur servant de « facilitateur ». Enfin, dans l’environnement complètement dématérialisé de la classe virtuelle, l’apprentissage, l’échange et l’évaluation se pratiqueraient « quelles que soient les conditions physiques ou géographiques »…
La "réalité virtuelle", ça date un peu comme concept, non ?En 2030, les classes pourraient donc être de véritables studios physiques et virtuels, où l’apprentissage se ferait via des technologies très innovantes comme la réalité virtuelle immersive...
Pourquoi apprendre si on chausse Google sur ses yeux ?...l’holographie, les écrans rétiniens* ou les lunettes type Google Glass…
Les mêmes experts qui disaient la même chose à propos de "Second life ?"Des scénarios futuristes mais bien envisageables selon les experts !
Infographie très convaincante. mais pourquoi s'arrêter en 2040 ?
Les bienfaits du numérique à l’école
Comme les résultats de ce sondage sont étonnants !En avril 2012, Microsoft Education et RSLN ont réalisé une autre infographie retraçant les enjeux du numérique à l’école, en compilant plus d’une dizaine de sources – et notamment l’étude Ipsos sur la place des TIC à l’école. Source de motivation pour les élèves selon pour 78% des parents, le numérique apparait pour les enseignants comme un outil rendant les cours plus attractifs (95%).
Et sur l'efficacité de l'enseignement avec ces "cours plus attractifs", pas de sondage, rien ?
Les yeux rivés à des écrans...Bien d’autres avantages sont cités : élèves plus attentifs...
Au même sens que les publicités Google sont personnalisées....et participant davantage, apprentissage personnalisé...
C 'est le but de l'école, ne l'oublions pas !...outil permettant de trouver de l’information
Un solide formation générale, avec une culture personnelle, une autonomie de pensée et une capacité de raisonnement, en revanche, ne prépare à rien....d’apprendre à gérer un projet ou à travailler en équipe. De quoi mieux préparer les jeunes au monde du travail.
Euh... graphique illisible.
Un faux-nez de Microsoft...En France, on compte seulement 1 ordinateur pour 10 élèves de primaire, et 1 pour moins de 6 élèves de lycée rappelle le site rslnmag.fr (Regards sur le numérique).
Oui mais ce compte maintenant, ce sont les tablettes, non ?C’est très peu comparé aux petits Britanniques et Danois, qui bénéficient déjà d’un peu plus d’un ordinateur par élève.
Mince... Comment les enseigner, alors ?« Les écoliers d’aujourd’hui pratiqueront des métiers qui n’ont pas encore été inventés »
Il faut donc les préparer "d'urgence" à des métiers dont on n'a aucune idée. La logique est imparable.Anticiper la pénurie de compétences
En termes d’innovation éducative, il y a urgence. D’autant plus que la pénurie de compétences digitales se fera bientôt ressentir. En effet rappelle le think tank, selon le département d’Etat américain du travail, « 65% des écoliers d’aujourd’hui pratiqueront, une fois diplômés, des métiers qui n’ont même pas encore été inventés ».
On peut compter sur le processus de simplification continu du numérique à l'intention des usagers pour qu'aucune compétence soit vraiment nécessaire...L’éducation a la responsabilité d’anticiper les compétences nécessaires dans le futur expliquent les experts.
« Pourtant, les méthodologies de l’éducation ne peuvent être formalisées qu’après que les pratiques aient été définies… ».
Comme c'est ballot !Mais elles restent difficiles à définir tant les évolutions sont rapides et les changements permanents.
Bref, on tourne en rond.
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