"littérature numérique"/"hyperlit​térature"

Dans le cadre de l'enseignement d'exploration ICN (depuis 2015) et notamment du "module" "création artistique numérique", des approches de la "littérature numérique".

De l'interdisciplinarité : "Créer la mise en scène animée d’un dialogue théâtral avec Scratch"

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François Cahen a pu expliquer l'intérêt de l'ICN pour l'enseignement de la littérature sur son blog du 30/01/16 : "Pourquoi les lettres ne doivent pas manquer l’ICN"

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Amusant : dans le même article vante l'interdisciplinarité et en même temps reconnaît sa relative incompétence en informatique. Drôle d'interdisciplinarité où les enseignants ne maîtrisent pas ce qu'ils enseignent : c'est le principe de la dépossession disciplinaire qu'accueille avec enthousiasme Françoise Cahen. Elle vante également "le langage de la programmation" comme "un langage, d’ailleurs, très rigoureux, intéressant aussi comme objet d’étude" mais qu'elle ne connaît pas puisque qu'elle ne connaît qu'un logiciel d'initiation utilisant une interface graphique. Enfin elle insiste : "La maîtrise du langage informatique est maintenant une nouvelle base fondamentale de l’expression de tout individu" : comment donc Françoise Cahen va-t-elle faire sans cette base ? Au passage, l'ICN ne propose qu'une initiation dérisoire : alors la "maîtrise"...
L'argument du "champ du littéraire, qui resterait celui, moyenâgeux, de la plume d’oie à peine améliorée" suppose la pauvreté de la littérature et des mots sans le numérique...

www.ac-grenoble.fr/disciplines/informati...e/lettres/index.html

Une approche purement formelle dans laquelle le texte littéraire n'est qu'un prétexte.

www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/ensei...1020323.kjsp?RH=PEDA

En lettres, le travail consiste à explorer l’hyperlittérature avec les élèves afin de montrer les nombreuses possibilités que le numérique propose pour augmenter un texte et réaliser des oeuvres enrichies. [….]
Bilan
Donner à voir et à entendre le texte
L'enrichissement numérique donne ainsi corps au texte, illustre pour souligner la force de certaines images ou certains choix lexicaux.
C'est l'occasion aussi de souligner le rythme de la narration, celui des phrases ou des mots par un fond musical ou un son. Là encore, il s'agit de d'accompagner et d'amplifier la densité du texte par l'enrichissement numérique.
Le potentiel de l'hyperlittérature pour favoriser la lecture d'une oeuvre
Les élèves, par la démarche de sélection puis d'enrichissement d'extraits, explorent et s'approprient certains thèmes, la construction, le style, le rythme, le jeu des points de vue, les réseaux lexicaux... Par exemple, ils développent l'arrière-plan historique du roman par l'ajout de documents (une de presse, discours, photographies). Ils soulignent les liens avec d'autres oeuvres en les mettant en lien, en réseau. L'activité peut tout à fait être transférée dans le cadre d'étude d'oeuvres intégrales en français.
Travailler des compétences numériques
Trois séances ne permettent pas de vraiment proposer un travail abouti mais ce module participe avec d'autres à l'appropriation de compétences numériques qui seront réexploitées en fin d'année sur une production libre.

Dans le "Café pédagogique" du 18/10/17 : "Françoise Cahen : Et si on codait Molière ?"

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