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"EcolHuma" (ex-"SynLab"), les "Lab Schools", "Manag'Educ", "la communauté Être Prof"
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Le site est mis à jour (instantané du 18/06/20) pour la continuité pédagogique et l'enseignement hybride :
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Les enseignants qui favorisent un climat de performance accentuent les inégalités.
Nouvelle tribune à la veille de la rentrée dans le "JDD" du 29/08/21 : "La méritocratie contre la réussite" par Florence Rizzo, Céline Damon, François Dubet et Sébastien Goudeau*
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Le rapport en question sur une "enquête menée auprès de 826 enseignants" : "Pratiques pédagogiques et inégalités scolaires"
Quelques observations.
L'enquête mêle tous les niveaux indistinctement, comme si maternelle, primaire, collège ou lycée étaient du pareil au même pour penser le "climat" et les "pratiques pédagogiques"...
Biais important reconnu par l'enquête : "le recrutement des répondants à travers la plateforme ÊtrePROF. A ce titre, les résultats obtenus reflètent les croyances et les pratiques professionnelles d’enseignants engagés dans une démarche de développement professionnel". Et même d'une certaine démarche particulière.
Il n'y a là aucun paradoxe, mais un sophisme de raisonnement : que tout le monde n'ait pas les mêmes chances de réussir à l'école n'exclut en rien une part (non majoritaire si l'on en croit l'enquête - les capacités individuelles ne relèvent pas du mérite) de mérite individuel liée au travail personnel. Cela relève même d'une pensée complexe assez évidente. Dès lors, dénoncer l'incohérence des enseignants ou la "croyance dans la méritocratie" est d'un simplisme dépourvu de sens.96,5% des enseignants pensent que tout le monde n'a pas les mêmes chances de réussir à l'école. [...]
Pourtant, les enseignants attribuent les résultats en priorité au travail personnel (29,07% au total) et aux capacités individuelles (27,94% au total) des élèves. Le travail de l’enseignant (22,84%) et l’accompagnement de la famille (20,43%) ne viennent qu'en second rang pour expliquer la réussite ou l'échec de l'élève. Ces résultats semblent paradoxaux au regard des taux de croyance dans la méritocratie.
A noter que la question même censée illustrer la "croyance dans le mérite" est volontairement floue, confondant le mérite des notes et le mérite scolaire en général : "les élèves ont les notes qu'ils méritent".
La "croyance en la méritocratie" n'étant définie que de façon aussi simpliste qu'absurde, une telle association est - malgré de savantes infographies - pour le moins problématique.La croyance dans la méritocratie impacte les pratiques pédagogiques
Plus les enseignants croient en la méritocratie, plus ils valorisent un climat de performance en classe (en favorisant la compétition ou la comparaison entre élèves par exemple).
À l’inverse, moins les enseignants croient en la méritocratie, plus ils adoptent des pratiques pédagogiques de coopération, d’entraide et d’explicitation des enseignements.
Plus grave : la confusion entre "climat ("de performance"/"de maîtrise") et "pratiques pédagogiques" est absurde. "expliquer aux élèves que l'erreur est une étape nécessaire de l'apprentissage", "donner du sens et expliciter l'utilité des apprentissages", "expliciter l'objectif d'une séquence d'apprentissage avant de l'enseigner" peuvent être associés à des pratiques pédagogiques bien distinctes, même si l'enquête s'efforce de les associer artificiellement - et sous l'apparence d'une pédagogie explicite - à des "des pratiques pédagogiques de coopération, d’entraide", renvoyant à un socio-constructivisme précisément opposé à la pédagogie explicite.
Malgré toutes ces confusions évidentes pour qui s'y intéresse, ces représentations scolaires bonnes ou mauvaises permettent d'approcher de la conclusion voulue par Synlab sur les bonnes et les mauvaises pratiques pédagogiques, au nom - bien sûr - de la lutte contre les "inégalités scolaires" :
"selon la littérature scientifique" : aucune source n'est donnée. Cette conclusion est même totalement étrangère à "l'enquête" et c'est pourtant elle qui donne son titre à l'article du "JDD" cité plus haut !Selon la littérature scientifique, certaines pratiques sont recommandées pour réduire les écarts de niveau d'origine sociale et d'autres présentent le risque de creuser les inégalités scolaires.
Un climat de performance valorisant la compétition et la comparaison entre les élèves a tendance à renforcer les inégalités scolaires.
Un climat de maîtrise valorisant les progrès individuels de chaque élève et la coopération au sein de la classe est positivement corrélé avec la réduction des inégalités scolaires.
De fait, les pédagogies coopératives ou la bienveillance artificielle (ce que l'enquête appelle la "valorisation des erreurs" (sic) dans un "climat de maîtrise") n'ont guère montré leur valeur, malgré leur diffusion dans l'école française. Une contradiction saute dès lors aux yeux : puisque "une majorité des enseignants (94%) a recours aux pratiques recommandées par la littérature scientifique", comment s'explique l'échec de l'école française ?
Parce qu'insuffisamment sans doute, puisque l'enquête poursuit avec le "besoin d'être formés", le "besoin d'outillage", l'absence de "formation" ou de "réseaux d'aide" ? C'est une chance : telle est la raison d'être de Synlab, avec la bénédiction de Canopé son "partenaire" !
La mission de l'association SynLab est de soutenir les enseignants et chefs d’établissement, pour permettre la réussite des 12 millionsd'élèves en France. L’objectif est de contribuer à améliorer les pratiques pédagogiques à grande échelle, meilleur levier pour luttercontre les inégalités éducatives.
Et tant pis si les pratiques socio-constructivistes ont montré au contraire leur peu d'efficacité ( l'exemple avec Pisa cité au début de "l'enquête" ).
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www.alphaomegafondation.com/fr/maurice-tchenio-5d7628c5635d7
Diplômé d’HEC et de la Harvard Business School, Maurice Tchenio a été l’un des pionniers du Private Equity dans le monde en créant Apax Partners en 1972, avec Alan Patricof et Sir Ronald Cohen. Maurice Tchénio est le fondateur d’Apax Partners en France, un des principaux acteurs de ce secteur, et d’Altamir, société cotée de Private Equity. Il est à l’origine du premier Fonds Commun de Placement à Risque (FCPR) créé en France et de l’Association Française des Investisseurs en Capital (AFIC).
En 2010, il décide de mettre son savoir-faire en structuration et croissance des organisations au service de l’intérêt général et crée la Fondation AlphaOmega, pionnier de la Venture Philanthropy. Sa mission : faire changer d’échelle les associations éducatives les plus performantes, afin d’accélérer la relance de la mobilité sociale en France.
Sur le site de la fondation, dans la rubrique "nos associations") : www.alphaomegafondation.com/fr/education...90-000-jeunes/synlab
La fondation a pour mission de "faire changer d’échelle les associations éducatives les plus performantes".
SynLab
Acteur innovant de la formation pédagogique des enseignants
La mission sociale
Diffuser les meilleures pratiques pédagogiques validées par la recherche et les enseignants, pour réduire les inégalités sociales à grande échelle.
Le dispositif
EtreProf.fr, 1ère plateforme de développement professionnel animée par et pour les enseignants.
Les bénéficiaires
89 000 enseignants / 3000 chefs d'établissement / 50% de jeunes enseignants / 25% d’enseignants en éducation prioritaire.
L’ambition à 3 ans
Soutenir 400 000 enseignants dans leur développement professionnel
Dans "La Croix" du 5/02/2020 : "Nous aidons les associations à changer d’échelle"
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etreprof.fr/page/conditions-generales-de-vente
Synlab édite et exploite le site Internet etreprof.fr (ci-après « EtreProf ») qui permet à ses utilisateurs de se former sur des problématiques liées au métier de l’enseignement.
Certains contenus du site, parmi lesquels les formations regroupées sous le nom de « Campus EtreProf » sur le site campus.etreprof.fr, sont accessibles uniquement sous condition d’abonnement payant.
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etreprof.fr/ressources/4643/quitter-l-ed...ee-a-la-reconversion
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Ecolhuma est une association qui accompagne les enseignants et les chefs d'établissement pour une école plus juste et plus épanouissante.
ecolhuma.fr/
Avec des "partenariats" toujours plus étendus :
Au conseil d'administration :
Arnaud De Bertier, Enseignant de mathématiques en éducation prioritaire
Bertrand Macabeo, Membre du bureau, Président de SynLab – Associé Fondateur de MyCercle (ex-directeur Kompass + Kompass international, entreprise spécialisée en annuaires de sociétés entreprise à entreprise)
Christophe Sonzogni, Directeur de la Stratégie et de l’Innovation chez Alpha Networks
Esther Mac Namara, Vice-présidente Employeurs et Programmes vers l'emploi d'OpenClassrooms
Gabrielle Leroux, Membre du bureau - Responsable équipe projet Enseignement Supérieur à l’AFD
Jérôme Saltet, Co-fondateur et directeur Play Bac
Malika Alaouani, IEN
Matthieu Baret, Investisseur
Olivier Brechard, Membre du bureau, Secrétaire Général – Directeur du Learning Planet Festival au CRI
Pascal Gille, Responsable au Campus des métiers du patrimoine et de l'artisanat d'excellence de Versailles
Peggy Chretien Ansalmo, Enseignante en zone d’education prioritaire
Philippe Le Roux, Président Fondateur de Key People
Thibault Renaudin, Maire de Termes d’Armagnac & Vice président de la communauté de Communes Armagnac Adour
Thierry Polack, Membre du bureau, Trésorier – Expert-comptable
Au conseil scientifique de Manag'Educ :
Catherine Becchetti-Bizot, Médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur
Christophe Marsollier, IGESR
Frédérique Alexandre Bailly, Directrice générale de l'ONISEP
Isaac Getz, Professeur de leadership à l’ESCP
Laetitia Progin, Docteure en sciences de l’éducation et professeure à la HEP de Vaud
Olivier Perrenoud, professeur à la Haute École Pédagogique (HEP) de Vaud en Suisse et responsable du pôle LEAD
Vincent Philippe, Chef du bureau de l'éducation prioritaire à la DGSCO
Deux membres de SynLab, Florence Rizzo et Stephen Cazade, sont auss fellows Ashoka : www.ashoka.org/sites/default/files/2022-...ka_Camp_Ete_2022.pdf
Le budget opérationnel de "EcolHuma" a dépassé 2M€ en 2022, dont plus de 1,5M€ de dons d'entreprise et de fondation et 264.000€ de subventions publiques (13%). Source :
ecolhuma.fr/wp-content/uploads/2023/04/r...ctivite_2022_pdf.pdf
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