Dans le privé, ces directions disposent d’importants pouvoirs sur les enseignants, qui sont plus souvent contractuels et précaires que dans le public, et dont le recrutement nécessite l’accord du chef d’établissement. « Les moyens de pression des directeurs sur les enseignants sont très nombreux, relève Franck Pécot, du Syndicat national de l’enseignement privé-UNSA. D’ailleurs, s’il y a dérive, c’est qu’il n’y a pas de possibilité d’intervention. L’avancement de l’enseignant, ses choix de mutation, ses heures supplémentaires, son emploi du temps… Tout va dépendre de s’il est, ou non, dans les petits papiers du chef. »