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La promotion de l'école privée... par la classe politique
- Loys
- Auteur du sujet
Le 12/01/24, jour de sa prise de fonction, "cette déclaration" :
Bon à savoir : l'école Littré (6e arrondissement de Paris) est à quelques rues du Luxembourg, Le collège de secteur de la rue Stanislas est le collège Montaigne, troisième collège de Paris en 2021 (moyenne de 13,7/20 aux écrits du brevet). La moyenne du privé à Paris est de 13,9/20 et de 16,6/20 à Stanislas.Je vais vous raconter brièvement cette histoire : celle de notre aîné, Vincent, qui, comme sa maman, a commencé à l'école publique, à l'école Littré. Et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées ; il y a un moment on en a eu marre, comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix, voilà, d'aller chercher une solution différente. On habitait rue Stanislas : scolariser nos enfants à Stanislas était un choix de proximité et depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont bien formés, avec de l'exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux, mais qu'ils sont heureux, qu'ils sont épanouis, qu'ils ont des amis qui sont bien, qu'ils se sentent en sécurité, en confiance ; et c'est le cas pour mes trois petits garçons, mes trois enfants, qui sont là bas. Alors, je pense que, avant de stigmatiser les choix des parents d'élèves, il est important de rappeler que l'école, c'est celle de la République et que la République travaille avec tout le monde dès lors qu'on est au rendez-vous de cette exigence et de ces valeurs"
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- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18151
Avec un recensement des personnalités politiques (85 retenues) depuis 50 ans pour arriver à cette conclusion relativiste : la majorité (63,5%) a fait sa scolarité dans la seule école publique. "Chez nos politiques, une scolarité majoritairement dans le public... mais élitiste" (et en grande partie parisien).
Bizarrement l'élitisme est mesuré avec l'IPS (indice de positionnement social). Ajoutons que considérer des établissements d'il y a cinquante ans avec l'IPS, outil très récent qui mesure le positionnement social des établissements d'aujourd'hui, n'a guère de sens.
Que les élites politiques viennent de lycées d'élite semble ne semble pas inconvenant : la question est de savoir si leur parcours scolaire tout entier s'est trouvé favorisé. L'article ne le détaille pas et mélange même scolarité et études supérieures (en classes préparatoires par exemple).
Emmanuel Macron est ainsi donné par "Marianne" comme un élève autant de l'école privée que de l'école publique parce qu'il a terminé son lycée à Henri-IV.
L'article élude la scolarisation des enfants des politiques et, surtout, ne considère aucune évolution du personnel politique. L'actuel président de la République (La Providence à Amiens), l'actuel premier ministre (l'Ecole alsacienne, Paris), le ministre de l'Intérieur (Les Francs-Bourgeois, Paris), le ministre de l'Economie (Saint-Louis-de-Gonzague, Paris), la ministre de l'Education (scolarisant ses enfants à Stanislas, Paris)...
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