Dans "Le Monde" (abonnés) du 2/04/24 :
"Enseignement privé : un rapport parlementaire appelle à réformer le système et ravive le débat politique"
:
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Et cet éditorial du 3/04/24 qui ne comprend toujours pas qu'accroître la mixité sociale du privé ne fera qu'accroître la ségrégation scolaire :
"Mixité sociale : l’enseignement privé doit prendre sa part"
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Avec, au passage, cette volée de bois vert pour le public, compilation nébuleuse de préjugés au doigt mouillé :
Pour une part, l’enseignement privé est victime de son succès. En attirant les familles déçues par les établissements publics, il met en lumière les faiblesses de ces derniers : rigidité, absences non remplacées de professeurs, distance avec les familles. Dénoncer la dérive élitiste du privé et le manque de transparence de son financement n’exonère nullement le public d’un aggiornamento que les pesanteurs, la valse des ministres et des consignes pédagogiques ne facilitent pas.
Comme on l'a vu avec la précédente ministre et ses mensonges éhontés, la fuite dans le privé s'explique par des raisons bien moins honorables.
Au reste, dans les établissements les plus difficiles, les absences non remplacées ne relèvent pas d'un quelconque "aggiornamento" (d'une mise à jour que devraient faire "les établissements publics") mais d'un manque de moyens criants et d'une crise endémique du recrutement des enseignants.
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