Je crois que ce parent essaye de faire passer un message à l équipe peda du collège...🤔
Pas vous ? 😂
Autorité et discipline à l'école
- Loys
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Vous pouvez commenter ici le billet du 4/01/2020 analysant cette note : "Globalement positif"
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Suite le 27/03/20 : www.lepoint.fr/education/la-relation-ave...020-2369005_3584.php
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www.champsocial.com/auteur-garcia_alain,391.html
D'Alain Garcia, ce petit mémoire : d1wqtxts1xzle7.cloudfront.net/64970902/G...et_au_lycee_2020.pdf
Alain Garcia, Université de Bordeaux
L'autorité au collège (et au lycée)
Mots-clés : autorité éducative, autorité sous-traitée, autorité incertaine, autorité négative,
punition, sanction.
Résumé : Sur la base de nombreux entretiens et observations, cette recherche ethnographique menée dans cinq collèges et dans un lycée tente d’éclairer la notion d’autorité dans l’enseignement secondaire. Durant plusieurs mois, les pratiques de la classe et celles de la « vie scolaire » ont ainsi été analysées, comme l’ont été les registres de punitions. L’occurrence de ces punitions questionne, d’une part, l’adaptation de l’enseignement secondaire à l’hétérogénéité des élèves et, d’autre part, le type d’autorité dont disposent les professeurs. Faute de formation suffisante et de ressources collectives, ces derniers peuvent en effet banaliser les requêtes punitives, en en « déléguant » l’application à des intermédiaires. Figée et sous-traitée, l’autorité des professeurs demeurerait alors peu éducative.
La réflexion, sous son apparence très sérieuse, est assez confuse et orientée dans une seule direction : la critique des enseignants. Retenons à ce sujet une ou deux contradictions amusantes :
S'ils externalisent le traitement disciplinaire, les professeurs ne font pas leur travail. S'ils l'assurent, ils sont juges et partie...Qu’une punition soit adaptée ou non, ces derniers jouent en effet le rôle de « juge et partie » [...] Les deux extraits de rapports reproduits ici expriment une volonté d’externalisation punitive. Requérant en effet une sanction grave mais non explicitée, leurs auteurs sous-traitent au chef d’établissement la tâche ingrate de l’élaborer, puis de l’annoncer aux élèves.
Au-delà de la vision d'enseignants "prestataires, polarisés sur leurs cours", "l'idée de converser dans la cour" reviendrait donc à leur faire assurer la discipline dans la cour...Sauf danger ou urgence, les intéressés évitent en revanche tout autre regard et toute réaction : de fait, leur autorité reste circonscrite à leurs salles de classe. Cette tendance à l’évitement ne traduit pas seulement des choix individuels. Dans les collèges et lycées français, l’emploi du temps des professeurs les confirment chaque jour comme prestataires, polarisés sur leurs cours et sans véritable « rayonnement éducatif » dans l’établissement. À de très rares exceptions près, les enseignants ayant une heure de « creux » restent d’ailleurs dans leur salle, ou se replient dans celle des professeurs. En aucune occasion, l’idée de converser dans la cour n’est envisagée : cette zone est en effet un espace commun, dans lequel les enseignants ne semblent vouloir exercer aucune autorité.
Renoncement des parents d'un côté, renoncement des cadres dans l'institution de l'autre... Voilà qui a le mérite de la clarté.On peut d’abord souligner que l’autorité exercée sur les jeunes a évolué dans le temps. Le passage de la puissance paternelle à l’autorité parentale a en effet fait émerger de nouveaux droits de l’enfant, et dépossédé les pères des larges droits de « chefs de famille ». Exerçant aujourd’hui une fonction incertaine, les intéressés voient leur autorité dénoncée en termes de carence (Naouri & Antier, 2008) ou, à l’inverse, contestée pour sa reconduction tacite (Merlin-Kajman, 2005) : quoiqu’il en soit, les parents actuels sont appelés à promouvoir la liberté de l’enfant et à refuser l’autorité conservatrice (Husser, 2012). [...] Obsédés par la crainte de perdre l’autorité (Nizet, Hienaux et al., 1984, p. 174), « habités par la peur d’être détrônés par les élèves » (Houssaye, 2007, p. 179), les enseignants requièrent l’intervention des membres de l’« administration » – eux-mêmes peu enclins à soutenir un ordre répressif.
Rappel : la thèse d'Alain Garcia.
tel.archives-ouvertes.fr/file/index/doci...on_et_discipline.pdf
Dans le "Café" du 10/09/2013 : "Collège : Ta communauté éducative fout le camp..."
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Entretien avec Patrice Romain : www.francebleu.fr/infos/economie-social/...au-public-1615458341
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www.leparisien.fr/faits-divers/assassina...-03-2021-8427494.php
Pourquoi les accusations gravissimes de la jeune fille n'ont-elles jamais été vérifiées par son père ? Pourquoi le père, au nom de ses mensonges, a-t-il été reçu, avec un islamiste, par la direction du collège ?C’est une réalité aussi cruelle que révoltante : Samuel Paty est mort décapité à cause d'un mensonge initial et dérisoire d'une collégienne de 13 ans.
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En Ecosse : www.tes.com/news/behaviour-schools-viole...-becoming-normalised
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De l’agitation, des heurts, des cris, des enthousiasmes, des impatiences, des émotions vives, mais aussi des découvertes, des étonnements, des doutes et des contestations : voilà ce qui se passe dans nos classes, bien loin des représentations qui voudraient que les enseignant·es fassent cours, transmettent, gardent le contrôle de séances bien programmées et que les élèves écoutent, récitent, obéissent en bougeant le moins possible. La confrontation de ces rôles, que nous attribuent l’école et la société, et des réalités de la classe crée inévitablement des étincelles. Étincelles de colère et de désarroi, étincelles de joie et de vie, mais peut-être aussi étincelles d’émancipation.
Ces récits d’expériences, qui partent des paroles d’élèves, dans ce qu’elles disent et contestent de l’école, comme de la société et du monde, tentent ainsi d’illustrer la possibilité d’une autre classe et d’une autre école, de celles qui permettent l’expression de la vie et esquissent un chemin vers l’émancipation de tou·tes.
L’autrice
Jacqueline Triguel est professeure de français et syndicaliste en collège. Elle participe au collectif Questions de classe(s) ainsi qu’au groupe Freinet second degré d’Île-de-France.
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Jean-Michel Blanquer dit: Le respect de l’autorité du professeur est la condition absolue d’un enseignement serein ; en ce domaine nous ne pouvons pas nous accoutumer à l’inacceptable ni tolérer le moindre renoncement. Tout fait qui va à l’encontre du respect
de cette autorité doit être signalé et sanctionné, et chaque professeur doit se sentir pleinement soutenu par l’institution dans sa mission éducative.
Préambule du "Guide d’accompagnement en cas d’incivilité ou d’agression dans le cadre de vos fonctions - À destination des personnels du premier degré".
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On pourrait se réjouir de voir un sujet crucial s’inviter si précocement dans l’élection qui mobilise le plus les Français. Logiquement, la gauche insiste sur la nécessité de revaloriser les salaires et, dans le sillage de syndicats d’enseignants, critique la réforme du lycée et du baccalauréat. De son côté, la droite défend le rétablissement de l’autorité, le retour aux « savoirs fondamentaux ». A l’extrême droite, on cultive la caricature présentant des enseignants abandonnés par l’institution et livrés à des élèves hostiles. Mais les candidats parlent-ils de la réalité vécue dans les établissements scolaires ? [...]
En réalité, tout se passe comme si l’école servait de prétexte pour aborder des thèmes comme le « déclin de la France », la remise en cause de son identité ou le recul de l’autorité. Comme si l’institution scolaire était prise en otage par la surenchère identitaire qui alimente une féroce bataille de personnes à droite et que la gauche, elle aussi en pleine querelle d’ego, peine à dépasser.
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1 collègue,50 ans, super sérieux,consciencieux au possible. 1 élève l'accuse de harcèlement pour être "toujours sur… twitter.com/i/web/status/1…
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Document à la première personne ("Qu'ai-je ressenti ?") et qui psychologise le comportement de l'enseignant ("ressentis de l'enseignant", "Qu'ai-je ressenti ?") pour l'infantiliser. Comme si l'enseignant, ce grand enfant, était nécessairement débordé par ses émotions : en fait, c'est lui et non "l'élève" qui doit être ici recadré.
Postulat donc que l'école est la raison du "comportement inadéquat" (bel euphémisme...). Après l'infantilisation, la culpabilisation.Un comportement inadéquat est une conséquence fréquente des difficultés vécues à l'école
Que dire dès lors de la grande majorité des élèves en difficulté à l'école mais n'adoptant pas pour autant un tel comportement ? Pire : ils en subissent les conséquences en classe et dans l'ensemble de leur scolarité. Mais pas de jolis tableaux pour cette majorité maltraitée. De fait, l'élève concerné devient prioritaire : "Tu as de l'importance pour moi".
Pour un élève qui accapare l'attention, "se mettre d'accord sur des signaux non verbaux" : au delà du ridicule de tels signaux, un exemple d'horizontalisation enseignant-élève ("se mettre d'accord").
Pour un élève agressif verbalement et physiquement (!), "entendre les émotions" et "partager ses propres ressentis" pour "construire une confiance réciproque" : mièvrerie psychologisante et nouvel exemple d'horizontalisation, sur le mode du mea culpa. Et surtout : "éviter la punition". Tant pis si l'élève "fait du mal aux autres élèves"...
Pour un élève qui défie l'autorité, "lui donner des opportunités de meneur". Bref "se retirer du conflit" (capituler) et le récompenser.
Quand "la difficulté (sic) se transforme en "trouble du comportement" (ce qui s'apparente déjà à un diagnostic), "signaler la situation pour des bilans et des aides complémentaires" pour qu'un psychiatre et un psychologue établisse... un diagnostic. Mais rien de concret pour la gestion de l'élève dans la classe.
D'une manière générale, dans chaque cas, le tableau fait comme si "l'élève" était seul en classe avec le professeur.
Aucune mention des élèves empêchés, des exclusions de cours, des sanctions possibles, de l'existence de la vie scolaire ou des instances disciplinaires.
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