Inutiles diplômes ?

Dans "Le Monde" du 3/02/16 : "L’insertion professionnelle après un doctorat progresse à petit pas"

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En pleine contradiction avec l'article précédent, dans "Le Monde" du 23/03/16 : "La Cour des comptes juge l’insertion professionnelle des docteurs décevante"

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Note de la DEPP (mai 2016) : "Le niveau de formation et de diplôme demeure toujours déterminant dans l'insertion des apprentis"

Dans "Le Monde" du 17/05/16 : "Les Européens sont de plus en plus diplômés".

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Sur le blog d'Eric Charbonnier du : "BAC +2 ou BAC+3 : Quel diplôme a le plus de valeur en France?"

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Dans "Slate" du 21/09/16 : "La démocratisation des diplômes est-elle allée trop loin?"

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Dans "Le Monde" du 29/09/16 : "Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur"

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Pour ma part, quand j'ai eu mon doctorat en informatique, à défaut d'avoir réellement "galéré" pour trouver un emploi, il y a quand même eu un moment où j'ai failli être "docteur chômeur".
Et pour autant que je me souvienne, je n'ai jamais considéré mes diplômes universitaires autrement que comme des marchepieds pour avoir d'autres diplômes plus élevés, jusqu'aux derniers grades : le diplôme d'ingénieur et le doctorat, deux "pinacles" qui à mes yeux étaient les seuls à permettre de s'insérer dans le monde du travail. Alors qu'auparavant :
- Le bac ? Ma prof de maths d'il y a 20-21 ans nous expliquait que ce n'était que le minimum syndical pour faire des études
- Le DEUG ? Un moyen de m'orienter en licence informatique
- La licence ? Mon premier pas vers un DEA ou un DESS. Donc vers un doctorat ou vers un emploi en entreprise. Donc vers une carrière à l'université ou un emploi en entreprise.
- La maîtrise ? Mon "deuxième pas vers un DEA ou un DESS... bon, finalement, ça a été un diplôme d'ingénieur.
- Le Master Recherche ? (ex-DEA) Mon "dernier pas" vers un doctorat
... et quand j'ai eu mon doctorat, j'ai très vite compris que là encore, c'était le minimum syndical pour espérer décrocher un poste de maître de conférences, parce que d'abord il fallait passer la qualification, puis s'inscrire au concours, puis...
Tout ça pour dire que parmi tous les diplômes que j'ai obtenus, seuls deux m'ont été utiles pour m'insérer professionnellement : les deux derniers. Même s'ils ont été conditionnés par tous les autres. En comparaison, ma chérie s'est insérée très facilement dans le monde du travail quand elle a décroché son CAP cuisine (et en plus, c'était après une reconversion).

Dans "EducPros" du 5/10/16 : "Selon l'OCDE, les diplômés français du sup résistent à la crise"
"Résister à la crise", en fait c'est ceci :

Entre 2007 et 2014, le nombre des diplômés de l'enseignement supérieur de moins de 30 ans en emploi a augmenté en France, malgré la crise économique.

Sur l'emploi, aucune évolution n'est donnée.