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Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
- Loys
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- "VousNousIls" : Collège: un syndicat propose des groupes de niveau dans trois matières et
Le Snalc propose un collège "modulaire" avec des groupes de niveaux .
- "Le NouvelObs" : "Collège: un syndicat propose des groupes de niveau dans trois matières" .
- "L'Express" : "Faut-il rétablir les groupes de niveau au collège ?"
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- Loys
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La seconde, quand on a un peu l'expérience de zones défavorisées : ce dispositif n'est-il pas voué à l'échec dans les établissements où la proportion d'élèves en difficulté est très importante, voire majoritaire ?
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Loys écrit: La seconde, quand on a un peu l'expérience de zones défavorisées : ce dispositif n'est-il pas voué à l'échec dans les établissements où la proportion d'élèves en difficulté est très importante, voire majoritaire ?
De la même façon que le système des prépas/concours prouve qu'on peut toujours trier les meilleurs des meilleurs en mettant à part les meilleurs des meilleurs des meilleurs, les classes de niveau en ZEP permettraient peut-être de faire progresser les mauvais en mettant à part les pires et les pires des pires.
C'est bien connu, dans une classe, c'est toujours les deux-trois mêmes qui sont les principaux perturbateurs.
Typhon
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Typhon écrit: C'est bien connu, dans une classe, c'est toujours les deux-trois mêmes qui sont les principaux perturbateurs.
J'ai l'intuition que c'est faux. Qu'en pense les enseignants qui ont eu une ou des classes difficiles, en zone difficile ?
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- Loys
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J'ai plutôt connu des classes avec deux ou trois élèves normaux, au sens où ils étaient à la place où ils devaient être, par leur niveau et par leur comportement.archeboc écrit: Qu'en pense les enseignants qui ont eu une ou des classes difficiles, en zone difficile ?
Pour ce qui est du seul niveau, retournez voir mes copies non conformes pour vous en convaincre : c'est un lot de copies distribué au hasard et anonymé d'un collège défavorisé. Combien de copies correspondent au niveau attendu en fin de troisième ?
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Le nombre de perturbateurs est différents du nombre d'égarés. Dans nos classes les plus dissipées, aujourd'hui, ceux qui perturbent le travail des autres sont-ils seulement deux ou trois ?Typhon écrit: C'est bien connu, dans une classe, c'est toujours les deux-trois mêmes qui sont les principaux perturbateurs.
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- Loys
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C'est à dire que votre phrase postule l'existence d'un travail des autres.archeboc écrit: Le nombre de perturbateurs est différents du nombre d'égarés. Dans nos classes les plus dissipées, aujourd'hui, ceux qui perturbent le travail des autres sont-ils seulement deux ou trois ?
J'ai connu des classes où jusqu'à la moitié des élèves pouvaient faire l'objet de rapports disciplinaires et où ce qui se passait en classe pendant une heure est très loin de ce que l'on entend par "cours".
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Il y a 50 ans, il y avait le plein-emploi, de sorte que s'il y avait des élèves trop indisciplinés, il était facile de les orienter vers des filières courtes et les envoyer vers l'usine / les travaux publics / l'armée / l'agriculture — où ils pouvaient rapidement gagner un salaire (pour les trouble-fête plus bourgeois, il y avait la ressource de les envoyer dans une « boîte à bac » privée).
Actuellement, cette possibilité ayant disparu, nous ne savons que faire des élèves qui, pour une raison quelconque, n'ont pas envie d'être en classe (ou du moins, pas pour y travailler). Nous ne voulons pas les renvoyer pour de bon, notamment parce que dans la rue, ils pourraient être plus nuisibles (délinquance, etc.). Bref, l'enseignement secondaire sert de garderie.
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