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Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
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25 Mai 2013 09:32 #5965
par Cap2006
Réponse de Cap2006 sur le sujet Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
Si je comprends bien, il ne serait pas question que l'éducation nationale s’intéresse "aux élèves qui pour une raison quelconque n'ont pas envie d'être en classe" ?
Vous avez raison, ils doivent attendre 16 ans à s'occuper comme ils le peuvent... ( un de mes enfants est dans ce cas)
Mais cela me parait assez inquiétant que la supériorité d'une méthode d'enseignement unique ne soit par remise en cause. ( mon enfant s’intéresse à pleins de chose, apprend , sait s'investir et travailler.... et probablement dispose de plus de capacité cognitive que son grand frère bac+2)
Vous avez raison, ils doivent attendre 16 ans à s'occuper comme ils le peuvent... ( un de mes enfants est dans ce cas)
Mais cela me parait assez inquiétant que la supériorité d'une méthode d'enseignement unique ne soit par remise en cause. ( mon enfant s’intéresse à pleins de chose, apprend , sait s'investir et travailler.... et probablement dispose de plus de capacité cognitive que son grand frère bac+2)
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25 Mai 2013 09:48 #5966
par Cap2006
Réponse de Cap2006 sur le sujet Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
Je ne rate pas une occasion de raconter mon expérience...
Mes deux premières années de collèges datent pourtant de la fin des années soixante dix... et j'ai pratiqué les classes modulaires mises en place pour 3 classes de sixième -cinquieme;
- classes hétérogènes comme aujourd'hui
- évaluation en début d'année et répartition des élèves des 3 classes dans des groupes de niveau, en Français et en math uniquement ( je pense que l'on pourrait aujourd'hui faire de même pour les langues, tant les 3/4 arrivent aujourd'hui en sixième dégouté de tout apprentissage linguistique)
- 40 élèves dans le groupe le plus fort, le plus mauvais prof et un programme fini début mai... des notions plus large découverte.. de l'émulation entre élèves
- le nombre moyen d’élèves dans le groupe médian, mais homogène, ce qui permet à l'enseignant de travailler la progression à ce ventre mou généralement très passif... certains se retrouvent même très fiers de prendre le leadership... en tout cas, aucun ne se sent "écrasé" par les têtes de classe, ni associés à ceux qui dorment près du radiateur. Là, il faut le meilleur prof, car de sa pédagogie et de sa personnalité il doit redonner l'envie, le gout, la fierté d'apprendre.
- un petit groupe d'élèves avec des lacunes... et pour lesquels finir le programme n'a aucun intérêt : l'important est de maitriser les bases, tant leur orientation vers des formations courtes et professionnelles ne fait aucun doute. Là, il faut un prof patient, à fort charisme....
Dans le groupe des meilleurs sans être un cador, mon meilleur pote connu seulement au collège était dans les plus nuls... tout cela pour dire que l'ambiance n'était pas altérée par le respect de la différence de niveau scolaire dans les matières principales.
c'était dans les années 76-77!!!
"j'hallucine grave" que cette solution fasse débat....
Mes deux premières années de collèges datent pourtant de la fin des années soixante dix... et j'ai pratiqué les classes modulaires mises en place pour 3 classes de sixième -cinquieme;
- classes hétérogènes comme aujourd'hui
- évaluation en début d'année et répartition des élèves des 3 classes dans des groupes de niveau, en Français et en math uniquement ( je pense que l'on pourrait aujourd'hui faire de même pour les langues, tant les 3/4 arrivent aujourd'hui en sixième dégouté de tout apprentissage linguistique)
- 40 élèves dans le groupe le plus fort, le plus mauvais prof et un programme fini début mai... des notions plus large découverte.. de l'émulation entre élèves
- le nombre moyen d’élèves dans le groupe médian, mais homogène, ce qui permet à l'enseignant de travailler la progression à ce ventre mou généralement très passif... certains se retrouvent même très fiers de prendre le leadership... en tout cas, aucun ne se sent "écrasé" par les têtes de classe, ni associés à ceux qui dorment près du radiateur. Là, il faut le meilleur prof, car de sa pédagogie et de sa personnalité il doit redonner l'envie, le gout, la fierté d'apprendre.
- un petit groupe d'élèves avec des lacunes... et pour lesquels finir le programme n'a aucun intérêt : l'important est de maitriser les bases, tant leur orientation vers des formations courtes et professionnelles ne fait aucun doute. Là, il faut un prof patient, à fort charisme....
Dans le groupe des meilleurs sans être un cador, mon meilleur pote connu seulement au collège était dans les plus nuls... tout cela pour dire que l'ambiance n'était pas altérée par le respect de la différence de niveau scolaire dans les matières principales.
c'était dans les années 76-77!!!
"j'hallucine grave" que cette solution fasse débat....
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- Loys
- Auteur du sujet
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25 Mai 2013 10:05 #5968
par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
Il n'y a pas de méthode d'enseignement unique. Il y a des enseignants, très différents les uns des autres et qui changent tous les ans pour les élèves, comme vous le reconnaissez vous-même dans votre message suivant.Cap2006 écrit: Mais cela me parait assez inquiétant que la supériorité d'une méthode d'enseignement unique ne soit par remise en cause. ( mon enfant s’intéresse à pleins de chose, apprend , sait s'investir et travailler.... et probablement dispose de plus de capacité cognitive que son grand frère bac+2)
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01 Jui 2013 08:17 #6110
par Cap2006
Réponse de Cap2006 sur le sujet Pour un collège unique mais non plus uniforme ?
Cher Loys
Comme dans toutes les professions, il y a 20% de très bons professeurs, et 20% de très mauvais qui n'ont vraiment rien à y faire ( et qui en sont probablement très malheureux eux mêmes)
Concernant les 60%... ils font leur travail comme ils le peuvent... décident de leurs priorités... et surtout finissent trè svite par developper des stratégies d'évitement : éviter les violences, éviter de s'inquieter du devenir des élèves décrocheurs, éviter d'attirer l'attention d'une administration stupide , éviter de faire du bruit pour avoir un bon emploi du temps...
Comme dans toutes les professions, il y a 20% de très bons professeurs, et 20% de très mauvais qui n'ont vraiment rien à y faire ( et qui en sont probablement très malheureux eux mêmes)
Concernant les 60%... ils font leur travail comme ils le peuvent... décident de leurs priorités... et surtout finissent trè svite par developper des stratégies d'évitement : éviter les violences, éviter de s'inquieter du devenir des élèves décrocheurs, éviter d'attirer l'attention d'une administration stupide , éviter de faire du bruit pour avoir un bon emploi du temps...
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