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"L'enseignement de la musique et la subversion de l'école" (Mezetulle)
Or, ce qui est valable aujourd'hui pour le cours de solfège - ce "loisir studieux" - a toutes les chances de concerner demain le cours de français ou de maths, puisque tous les trois "ne servent à rien" dans l'optique des "besoins de la société" et de ceux de l'entreprise !
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Pour certain(e)s, "l'engagement" se résume à la défense de l'action politique de l'équipe en place. C'est qu'on se fait bien voir, par la même occasion...
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La voilà renvoyée bien proprement dans les cordes : www.mezetulle.net/article-enseig ... 60134.htmlLoys écrit: Aujourd'hui une longue réponse à Dania Tchalik, toujours sur Mézétulle, par Sylvie Pébrier : "Musique et enseignement : ne nous trompons pas d'engagement !" (20/01/13)
Et voici la réponse à Jean-Michel Muglioni, histoire d'enfoncer le clou :
www.mezetulle.net/article-enseig ... 26633.html
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Extrait :
Dania Tchalik écrit: Ces principes humanistes sont bafoués depuis plus de trente ans par des experts qui ne se disent pédagogues que pour mieux servir le pouvoir. Selon les sciences de l’éducation « le savoir ne se transmet pas » et doit faire l’objet d’une « construction personnelle » de la part d’un « apprenant »6 sommé de le réinventer ex nihilo tel un chercheur confirmé. Au nom de Bourdieu, la pédagogie ne cesse donc de promouvoir le poids de l’implicite et de l’idéologie du don (pourtant largement dénoncés par ce sociologue) en jetant l’opprobre sur l’académisme laborieux de la discipline scolaire : cruel paradoxe et bel exploit ! Ainsi, en musique, on trouvera parfaitement raisonnable de négliger les savoirs élémentaires et leur ordonnancement progressif en faisant par exemple pratiquer la composition (ou l’improvisation) libre à un débutant (ou à un étudiant de Cefedem, voire de pôle supérieur) manifestement incapable d’entendre les principaux intervalles, alors que par ailleurs, le temps alloué aux études musicales est loin d’être extensible.
Plus encore, la déconstruction n’épargne pas le savoir lui-même : puisque le monde change, l’enseignement « ne repose plus uniquement sur une grammaire préalable » et « n’admet plus de norme »… tout en « s’inspir[ant] de la création d’aujourd’hui » (sans doute la suppose-t-on dépourvue de lois propres…).
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www.mezetulle.fr/pedagogie-evaluation-et-etudes-musicales/
La fine fleur d'une pensée "pluraliste" et "respectueuse de la différence" : circulez, il n'y a rien à voir !
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