"L'enseignement de la musique et la subversion de l'école" (Mezetulle)

C'est une invention de Jean Haury. Il travaille sur l'idée de libérer l'interprétation de sa gestion technique. La machine intègre la partition musicale à charge pour l'interprète de jouer de l'intensité.

Bon, pourquoi pas s'il s'agit de variation de tempo ou d'intensité. Mais pourquoi considérer qu'il s'agit de piano, et même plus pompeusement encore de "métapiano", le préfixe induisant une forme de supériorité quand il s'agit d'un sous-piano ? Une touche pourrait d'ailleurs suffire...
D'un point de vue pédagogique, c'est même laisser penser aux enfants que les touches sont indépendantes des notes...
"libérer l'interprétation de sa gestion technique" rappelle furieusement les logiciels pour console de pseudo-instrumentation, du type guitar-hero...

En effet, tout cela est édifiant. A propos, une question me hante : y aura-t-il des "métapianos" dans les "créa'novatoires" ?

Boulet avait déjà expérimenté l'idée: < www.bouletcorp.com/2008/08/05/post-du-05082008/ >.

mihailovich écrit: En effet, tout cela est édifiant. A propos, une question me hante : y aura-t-il des "métapianos" dans les "créa'novatoires" ?"

--> C'est déjà fait:

Tsss, tout ça est encore beaucoup trop élitiste : il faut que la main droite joue... Et avec le système "practice", on est obligé de jouer les bonnes notes : voyons, c'est frontal et ça brime la créativité de l'apprenant !

Les professeurs des conservatoires devront aussi "se bouger le bacon". Mieux, ils devront "manager" (= manipuler, dixit le formateur) leurs propres élèves.
Je serais curieux de voir la réaction d'un professeur de collège ou de lycée face à ce genre de "formation"...
www.mezetulle.fr/enseigner-cest-manager/