Chroniques du prof bashing

www.dailymotion.com/video/x699k53
Copié sur :

Avec en prime une photo d'une école confessionnelle de Nanterre :

Un article sympathique faisant suite à un rapport sympathique remis au ministre par les députées Aurore Bergé et Béatrice Descamps.

www.lcp.fr/actualites/les-enseignants-so...nectes-de-la-realite





Réactions très nombreuses sur Twitter : #RapportBergé

www.leparisien.fr/societe/ecole-un-rappo...-02-2018-7535664.php
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...530669344053559.aspx

L'ID du tweet fournit n'est pas valide

Voir également les témoignages accablants recueillis par "Le Monde" sur ce fil : www.laviemoderne.net/forum/etre-enseigna...etais-nulle-le-monde

Vald et sa professeur de français.

comme quand on était à l'école et qu'on nous faisait étudier des textes de merde [...] Tu me casses les couilles, sale pute.

« Pour pouvoir transformer une société, il faut trouver du plaisir dans ce qu’on fait », souligne Claude Dupuy, professeur à l’université de Bordeaux et directeur scientifique du projet Ulab Innov. Et cela implique de renoncer aux traditions qui, du stoïcisme jusqu’à Descartes, voient dans la souffrance le gage de la réussite.

Claude Dupuy intervenait lors de nos conférences O21/s’orienter au 21e siècle, à Bordeaux, les 2 et 3 mars.

Rendez-vous aux prochaines conférences et ateliers O21, organisés par « Le Monde » à Cenon (Bordeaux) et Paris. Gratuit sur inscription.

En savoir plus sur www.lemonde.fr/o21/video/2018/03/03/o21-...5265286_5014018.html

Jérôme Colin est animateur radio de la RTBF : www.facebook.com/dianaserodio/posts/10215285689112151

"La race a muté et l'école est restée dans les cavernes […] La capacité de concentration [des élèves] est de 20-25 minutes".

Les cavernes ou l'ère industrielle : il faudrait savoir. Une mutation qui laisse perplexe, donc…

"Je suis un père déçu par l'école"

Tout s'explique !

Et venant de l'intérieur :

"L'Ecole du futur doit-elle reformer les profs ?"
"Il faut professionnaliser le métier d’enseignant"

www.laviemoderne.net/forum/etre-enseigna...es-espes/21235#21235

De la part du porte-parole du gouvernement sur "Europe 1" du 2/09/18 : www.europe1.fr/politique/direct-video-be...-rendez-vous-3745415

Benjamin Griveaux dit: A force de ne pas les juger [les profs] ça fait quinze ans qu'on flingue une génération chaque année.

Après "L'école tue la créativité" de Ken Robinson, "trois manières dont l'école peut tuer la curiosité" de Stanislas Dehaene :

Et encore dans les "Grandes gueules" :


Et plus tard dans "Les Echos" du 28/03/19 : start.lesechos.fr/emploi-stages/classeme...bs-en-2019-14721.php

Le point commun entre un clerc de notaire, un enseignant et un agent de police ? Ils occupent tous les trois le trio de tête du classement des “pires” jobs selon les répondants. Seuls 13% des clercs de notaire et 21% des enseignants se disent heureux.

Les "profs" "rois du chahut" ou "bonnets d'âne" selon "Le Parisien" : www.leparisien.fr/societe/education-les-...-06-2019-8096529.php

Désormais les invectives peuvent venir de la haute assemblée :



Claude Mahuret à propos de la grève des professeurs au bac 2019 : "Ils annoncent un préavis de grève pour le mois de septembre. Ne pourraient-ils pas, pour une fois, déposer un préavis de travail ?"

Et un hashtag sympathique pour la rentrée 2019 sur Twitter : twitter.com/hashtag/LesProfsOnVousParle?...hashtag_click&f=live

Quelques exemples :

Romain Goupil dans "On n'est pas couché" du 25/01/20 :


La longue diatribe de M. Goupil est incohérente, confuse et décousue, en réalité essentiellement tournée contre les enseignants. Le plus frappant est sa méconnaissance de la question scolaire ("en balançant les... euh... comment ça s'appelle, trucs scolaires"... pour parler des manuels scolaires) et devient sidérante quand elle s'accompagne - en toute arrogance - de procès tous plus idiots les uns que les autres.

Des chiffres sur le décrochage... vieux d'un quart de siècle !

C'est un échec terrible. 150 000 décrocheurs par an.

Ce chiffre rond de 150 000 décrocheurs est répété en boucle par ceux qui ne connaissent pas le dossier : en incluant les élèves qui sortent de l'école sans brevet ou avec le seul brevet, il remonte... à 1995 (RERS 2001) : M. Goupil a 25 ans de retard !

En réalité, en 2016, 41.000 élèves sortant de l'école sans diplôme (90 000 si on inclut le brevet) (source RERS 2019). Avec la chute continue du nombre de décrocheurs depuis des décennies, l'école bat record sur record :


Bref, le chiffre de 150.000 décrocheurs brandi par M. Goupil n'a donc aucune réalité en 2020.

De même, les records d'une génération au bac, les records de mention, année après année, décennies après décennie (voir notre billet avec graphiques correspondants), n'interpellent visiblement pas M. Goupil sur "l'échec terrible" de l'école française : le bac serait, selon M. Goupil, devenu "maintenant une angoisse terrible", "quelque chose qui est extrêmement anxiogène".

Difficile de comprendre pourquoi, sauf à vouloir justifier à tout prix une réforme absurde du lycée et du baccalauréat, qui en l'occurrence démultiplie les examens dès la première et organise une sélection généralisée avec Parcoursup. Mais peut-être que M. Goupil ne connaît pas les principes mêmes de la réforme...

Le contrôle continu : PISA et des exemples étrangers aberrants

M. Goupil donne les exemples de la Finlande, des "pays nordiques", de l'Italie.

...et vous êtes 26e au niveau du classement PISA, c'est-à-dire que votre méthode d'éducation, vos fonctionnements et maintenant votre argumentation contre le contrôle continu, c'est quelque chose qui me heurte très très sérieusement.

Quel rapport entre PISA et le contrôle continu au bac ? M. Goupil ne semble pas savoir que PISA concerne les élèves... sortant du collège.

De toute façon, dans PISA 2018, la Suède ou la Norvège ont des résultats comparables à ceux de la France dans PISA, l'Italie a des résultats inférieurs. Les résultats de la Finlande, un peu supérieurs, ne cessent de baisser depuis PISA 2000. Comme nous l'avons montré dans notre billet sur la Finlande (pays dans lequel il y a bien l'équivalent de notre baccalauréat, "la matriculation"), la sélection pour l'entrée au lycée y est bien plus sévère qu'en France. Et l'entrée à l'université (avec examen d'entrée), drastique...

Bref, il semble qu'il n'y ait pas que le système éducatif français que M. Goupil ne connaisse pas.

Une méconnaissance manifeste de la réforme du collège 2016

Pour M. Goupil, le problème en France se résume aux enseignants ("vous vous braquez" contre toute réforme).

Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans l'Education nationale. Vous en faites partie [...] Dès qu'un ministre ou dès que quelqu'un essaie de faire quelque chose, vous êtes contre. Vous étiez contre Najat Vallaud-Belkacem quand elle a proposé des activités le mercredi[...]

M. Goupil ne semble absolument rien connaître à la réforme du collège 2016, qui n'a absolument aucun rapport avec "des activités le mercredi".

Sans aucun rapport avec cette réforme, M. Goupil enchaîne avec le statut des enseignants, sa seule et unique cible :

Dès qu'on propose quelque chose qui change votre statut, ça devient comme si on attaquait le service public.

Peut-être parce que chaque "changement" relève factuellement de la dégradation du statut ? Les affectations à l'aveugle depuis la mise en place de la gestion nationale déconcentrée, la suppression des décharges horaires au lycée (effectifs pléthoriques, heure de chaire), les heures supplémentaires imposées, les affectations sur plusieurs établissements, la multiplication des contrats précaires etc.. Sans parler des salaires dégradés depuis des décennies, et maintenant des retraites, dont M. Goupil ne semble guère se soucier.

La crise des vocations témoigne bien d'un service public attaqué de toutes parts. Mais pour cela il faudrait que M. Goupil connaisse quelque chose à cette dégradation, qui explique en partie la crise des vocations.

Une subjectivité personnelle... parfaitement incohérente

En réalité, la seule connaissance de l'école dont se prévaut M. Goupil dans son intervention, comme la plupart des commentateurs ignares de l'école, est sa propre connaissance qui remonte... aux années 1950-1960.

J'étais en... un appétit incroyable d'apprendre. J'étais disponible pour aller dans d'autres lycées, d'autres pays [...] Qu'est-ce qu'on faisait ? Le programme, le programme, le programme pour arriver au bac ! C'est absurde !

Quand M. Goupil a passé le bac, il n'était obtenu que par... 20% d'une génération. C'est quatre fois plus aujourd'hui.

Précision sur la parcours personnel de M. Goupil puisqu'il s'y réfère : lycéen militant au lycée Condorcet en 1968, il se présente comme "autodidacte" du cinéma : son père était chef-opérateur et sa mère comédienne...

En toute logique, après avoir reproché aux enseignants leur contestation des réformes d'une part et "votre méthode d'éducation, vos fonctionnements" d'autre part, M. Goupil reproche donc aux enseignants... de suivre les injonctions du ministère pour faire des élèves "des singes savants" (sic) aptes à passer un examen dépourvu de sens.

Votre boulot, c'est que les élèves soient contents d'apprendre

Si tel est le cas, pourquoi s'inquiéter des performances PISA ?

On le voit, une fois encore : le propre "appétit d'apprendre" de M. Goupil, qu'il accuse implicitement l'école d'avoir éteint, devient par projection le problème des tous les élèves français cinquante ou soixante ans plus tard.

Il est frappant de constater que l'éthique de la jouissance libertaire de M. Goupil se met ici au service des réformes les plus libérales : la promotion de pédagogies dispersives (dont on constate les effets sur l'école), la suppression de l'examen national du bac, la suppression des programmes nationaux, la mise en concurrence des établissements ("l'autonomie des bahuts"), les atteintes aux statuts des enseignants etc.

M. Goupil a tout d'un pilier de bar dissertant du monde sur la foi de ses seuls préjugés. La critique à l'égard d'une école qu'il ne connaît pas, la complaisance à l'égard des réformes qu'il ne connaît pas non plus, le dénigrement des enseignants et des seuls enseignants, tout ceci fait honte au service public audiovisuel à une heure de grande audience.

Épidémie dans le JT de TF1 le 22/03/20 : “Tous les enseignants ne sont pas appliqués. Aucun cours virtuel de français n’a été proposé à ce lycéen.”



La porte-parole du gouvernement, semblant ignorer toutes les consignes de continuité pédagogique, le 25/03/20 : Aide aux agriculteurs: "Nous n'entendons pas demander à un enseignant qui aujourd'hui ne travaille pas de traverser toute la France pour aller récolter des fraises"

www.liberation.fr/direct/element/sibeth-...actuellement_111253/

Edit du 6/05/20 :

Laurent Joffrin dans son édito de "Libé" du 5/05/20 : www.liberation.fr/france/2020/05/04/complexite_1787368

Dans une France qui reprend peu à peu le travail, devrait-on faire une exception pour les enseignants, surtout quand les soignants ont donné l'exemple de la continuité du service public ?

Epidémie (suite) : les professeurs réclamant des conditions sanitaires de reprise le 11 mai...

Pascal Praud dit: Quand j’entends les profs, qui ne vont pas aider E. Macron le 11 mai, dire qu’ils ne veulent pas rentrer parce que la sécurité, le sanitaire etc y’aura toujours des bonnes raisons de ne pas rentrer [...] Y’a un moment le 11 mai, faut y aller

Déchaînement début juin.







Un ministre anonyme le 8/06/20 : www.franceinter.fr/emissions/l-edito-eco...ito-eco-08-juin-2020

Si les salariés de la grande distribution avaient été aussi courageux que l'éducation nationale, les français n'auraient rien eu à manger

www.la-croix.com/Famille/Education/Lenga...020-06-08-1201098034

Lucie Robequain (Les Echos) dit: Seuls 55 % des enseignants ont repris le chemin de l'école. Une démobilisation coupable, alors que les élèves français décrochent des classements internationaux. [...] plus le virus s'éloigne , plus leur refus de retrouver les élèves devient indéfendable. Cette moitié de professeurs qui déserte les salles de classe, pour des raisons plus ou moins légitimes, rend un fort mauvais service à l'autre, qui remplit ses missions parfois bien au-delà de ses prérogatives. Elle abandonne cette population qu'elle prétend défendre, à savoir ces enfants modestes qui n'entendront jamais parler de Voltaire en dehors d'une enceinte d'école.

www.lesechos.fr/idees-debats/editos-anal...-obligatoire-1209598

www.francetvinfo.fr/sante/maladie/corona...s-cours_4002467.html




www.arretsurimages.net/chroniques/le-mat...urnalisme-decrocheur

Sur le plateau de "LCI" du 9 juin, un journaliste du "Figaro" estime l'erreur de Blanquer a été le volontariat pour les élèves et les profs. Le lendemain, la petite musique monte d'un cran.



mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/cor...n-classe_4002361.amp

etudiant.lefigaro.fr/article/philippe-vi...a-9b8c-47d41d64ffb0/



www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/1...ue_6042443_3224.html





Reprise des "révélations de France 2" : www.capital.fr/economie-politique/enseig...n-de-naturel-1372444

Débogage énorme : www.lci.fr/education/40-000-enseignants-...nuancer-2156127.html





Même dans les cours particuliers, 25% des enseignants auraient déserté : www.lefigaro.fr/actualite-france/soutien...-a-la-peine-20200611

Marianne : www.marianne.net/societe/ecole-quand-les...fs-sechent-les-cours

amp.ouest-france.fr/education/enseigneme...es-critiques-6866863

www.lejdd.fr/Politique/tribune-comment-a...u-des-radars-3974662



Et conclusion naturelle : www.ladepeche.fr/2020/06/13/comment-jean...a-lecole,8930991.php

Le ministre voit s'exacerber les traits de caractère qui préexistaient chez chacun : ces profs habités par une grande conscience professionnelle qui se transforment en véritables héros et ceux qui manquent à l'appel. Il voit se dessiner la carte des absentéistes qui, peu à peu, épouse celle des grévistes du BAC 2019.

Conclusion : toute cette polémique fondée sur un chiffre fantaisiste.

www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/202...6043048_4355770.html

www.slate.fr/story/191709/tribune-defens...rocheurs-confinement

www.telerama.fr/television/un-boulevard-...a-gogo-s-6653026.php

Mais "Le Figaro" persiste et signe :

www.lefigaro.fr/actualite-france/y-a-t-i...decrocheurs-20200615
www.lefigaro.fr/actualite-france/selon-4...nt-decroche-20200618









www.arretsurimages.net/articles/alors-5-...ocheurs-vrai-ou-faux





www.lepoint.fr/societe/ces-profs-qui-ont...-2020-2381871_23.php

26/06/20 : www.arretsurimages.net/emissions/arret-s...fait-beaucoup-de-mal





Edit : avec le recul :

29/01/21 : www.aefinfo.fr/depeche/644588-la-france-...-leurs-ecoles-unesco

23/03/21 : www.leparisien.fr/politique/jean-michel-...-03-2021-8428402.php

Sur Twitter les 12 et 13/09/20 : #Balancetonbahut puis #Balancetonprof . Le dernier hashtag a été initié par un compte méprisant ouvertement les enseignants.

Dans les réactions atterrantes :

A nous, professeurs/ses, de ne pas considérer #BalanceTonProf comme un énième prof bashing, mais d'y entendre la foule des blessures scolaires que produit le système scolaire par notre intermédiaire. Ce qui revient souvent : humiliation, sexisme, racisme, manque de réaction dans des cas d'harcélement... Il est temps qu'on discute sérieusement de notre éthique professionnelle. Hier, je discutais pendant longtemps avec un grand-père qui me racontait comme leur famille se sentait méprisé à l'école. J'avoue, j'avais un peu honte de mes collègues, de ce qu'il me racontait. Parler d'éthique professionnelle, c'est penser nos gestes individuels à l'échelle de la profession et de l'institution. On peut alors commencer à se poser des questions :
- Quelle formation existe-t-il pour déconstruire le sexisme et racisme logé au coeur de nos gestes pro ?
- Quel espace de réflexion sur l'orientation existe-t-il pour les enseignant.es ?
- Quelles pratiques pédagogiques permettent de donner la parole aux élèves ?
Sont-elles encouragées par les nouveaux programmes (spoil : non !) ?
- Quel espace de formation / de réflexion pour enseignant.es est consacré à l'éthique ? (à part les collectifs indépendants)
Alors chers collègues, écoutons ces #BalanceTonProf pour ce que cela est : des témoignages de blessures, et mettons nous au travail sur ces questions d'éthique. On peut déjà aller lire le texte de @lettres_vives sur la bienveillance. On peut penser aussi au travail de @ATDQM sur les familles issus de la grande pauvreté et l'école. De belles lignes aussi sur l'accueil des enfants et des familles dans le livre : Les Territoires vivants de la république, @territoiresviv De manière générale, des réflexions sur ces sujets sont menés par des collectifs à l'extérieur de l'institution : @Questions2C @Iresmo @lettres_vives @aggiornamentoHG @SVT_Egalite @IcemFreinet et d'autres... Pour changer l'école, pensons politique, pédagogique et collectif !
Par ailleurs, il va falloir lutter ensemble : profs, élèves, parents pour une école qui ait les moyens d'accueillir tous et toutes les élèves convenablement. Comment repérer des situations de harcèlement dans une classe surchargée ?
Comment donner la parole aux élèves dans ces mêmes conditions ? Par ailleurs, "avoir un comportement éthique et responsable", ça suppose des profs reposés parce que l'éthique professionnel, ça demande aussi des efforts, c'est aussi "professionnel". Les "bons" profs ne le sont pas naturellement (et les "mauvais" non plus). Petite remarque : un hashatag sur Twitter ne permet pas de mesurer l'ampleur d'un phénomène, cependant, c'est suffisamment rare d'entendre les paroles d'élèves sur l'école publiquement pour être pris au sérieux.

www.huffingtonpost.fr/entry/balancetonpr...1c33c5b62874bc1f37d1

Ce hashtag a été lancé par le compte Twitter @Sharnalk. Derrière ce compte, un ancien ingénieur devenu chef de projet dans l’énergie et le bancaire. Interrogé par Le HuffPost, il assure avoir lancé ce hashtag après avoir vu une enseignante quitter Twitter pour avoir fait les frais de ce qu’il qualifie de “harcèlement” de la part d’autres enseignants présents sur Twitter.

“C’était une enseignante que je ne connaissais pas mais qui innove dans sa pratique pédagogique. J’aimais ce qu’elle postait. Quand j’ai vu son compte désactivé, j’ai lancé le hashtag en pensant à tous les profs que j’ai connus. J’ai perdu deux ans dans ma scolarité à cause de certains d’entre eux. J’ai connu beaucoup de brimades et je vois aujourd’hui les galères que vivent beaucoup d’élèves.”

www.nouvelobs.com/societe/20200914.OBS33...ement.html#modal-msg
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Le 6/12/20 sur "BFMTV" : "Black Blocs, un mouvement de "fils de profs" ?"

Quand il devient question de supprimer l'ENA :

Nathalie Loiseau dit: Ça fait des années qu'on sait qu'à l'ENA il y a des fils de profs.