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Le décrochage dans le secondaire
- Loys
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Une collègue m'a signalé ce document : cache.media.education.gouv.fr/file/2013/...sion_2012_250297.pdfLoys écrit: Reste à comprendre quel pourcentage d'une génération obtient le CAP (et seulement le CAP) et à quoi correspondent les 179.700 élèves qui l'ont obtenu en 2011
En 2012 186.269 CAP ont été obtenus selon la répartition suivante :
- 15,9% individuels ou enseignement à distance (à exclure des sortants)
- 10,5% formation continue (à exclure des sortants)
- 36,6% apprentis
- 37% scolaires (soit 68.919 élèves)
Heureusement le tableau 5 renseigne l'âge des admis au CAP : 17% seulement ont 25 ans et plus. 61% n'ont pas de retard ou un ou deux ans de retard à l'admission au CAP, et ne peuvent donc être considérés comme des sortants, me semble-t-il. Soit 112.862 élèves.
D'après cette collègue la proportion d'élèves ayant obtenu un CAP et continuant vers un Bac Pro est très faible et ces élèves sont souvent en échec au Bac. Donc très peu de doublons CAP/Bac Pro.
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- Loys
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Le nombre de sortants sans diplôme restant serait inférieur à 60.000 élèves (le Brevet n'étant pas compté comme un diplôme).
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Le taux d'accès au Bac d'une génération y est ramené à 76,7%.
Nous intéressant ici ce graphique :
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- Loys
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Par extrapolation on peut supposer, si la proportion de sortants avec CAP ou BEP n'a pas varié, qu'on dépasserait bien aujourd'hui les 90% de sortants avec un diplôme, ce que nous supposions plus haut. Et donc de moins de 10% de sortants sans diplôme.
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Les décrocheurs du système éducatif : de qui parle-t-on ?
Agathe Dardier, Nadine Laïb, Isabelle Robert-Bobée
Résumé
Un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 n'ont pas terminé avec succès leur formation dans l'enseignement secondaire. Ils sont « décrocheurs ». Parmi eux, huit sur dix n'ont pas de diplôme de l'enseignement secondaire et deux sur dix ont un BEP ou un CAP, mais ont échoué dans la formation qu'ils ont poursuivie ensuite. Les jeunes décrocheurs ont souvent eu des difficultés scolaires et sont souvent d'origine sociale modeste, mais pas tous. On distingue trois grands profils de décrocheurs : des jeunes au faible niveau d'études qui ont massivement redoublé au collège (près de la moitié des décrocheurs) ; des jeunes avec un bon niveau d'études à l'entrée au collège, mais qui échouent au CAP, au BEP ou au Baccalauréat (un tiers des décrocheurs) ; et des jeunes qui sont passés par des enseignements spécialisés au collège (section d'enseignement générale et professionnel adapté - SEGPA - notamment) (un cinquième des décrocheurs) . Parmi les bacheliers poursuivant des études supérieures, un sur cinq n'obtient pas de diplôme du supérieur. Là aussi, le niveau scolaire et les origines sociales jouent un rôle, mais pas seulement. L'orientation et la situation financière des étudiants semblent également conditionner l'obtention d'un diplôme de l'enseignement supérieur.
Et l'on retrouve le chiffre de 200 000 décrocheurs évoqué en début de fil :Le décrocheur peut aussi être un élève diplômé d’un CAP ou d’un BEP qui entame un parcours menant au baccalauréat professionnel ou technologique mais qui quitte le lycée sans l’obtenir. Ces élèves ont « décroché » d’une formation de l’enseignement secondaire. [...] D’après le panel 1995 (encadré 3), en France métropolitaine, on estime à près d’un quart (23 %) la part des jeunes entrés en 6e en 1995 qui ont décroché au sens du code de l’Éducation. Parmi ces décrocheurs, environ un sur cinq a un diplôme en poche (CAP ou BEP)
[...]
À partir de l’enquête Emploi de l’Insee, en France métropolitaine, on estime à 16 % la proportion des sortants de formation initiale qui quittent le système éducatif sans diplôme de l’enseignement secondaire (moyenne estimée sur les sortants en 2009, 2010 ou 2011) : 9 % n’ont aucun diplôme et 7 % ont seulement le brevet des collèges. Cet indicateur est mesuré au plus près de la sortie des études, pour suivre les évolutions chaque année de cette population qui a de grosses difficultés à s’insérer sur le marché du travail. En 2012, parmi les jeunes sans diplôme sortis de formation initiale depuis un à quatre ans et présents sur le marché du travail, 47 % sont au chômage et 53 % ont un emploi. Ces taux sont respectivement de 10 % et de 90 % pour les diplômés de l’enseignement supérieur
Et dans le supérieur :Parmi les 800 000 jeunes inscrits en 6e à la rentrée scolaire 1995-1996 en France métropo- litaine, on estime à environ 200 000 le nombre de ceux qui ont décroché de l’enseignement secondaire, dont 40 000 sont diplômés d’un CAP ou d’un BEP. Ce sont donc près d’un quart des jeunes entrés en 6e en 1995 qui ont décroché du système éducatif. Parmi eux, huit sur dix n’ont aucun diplôme du secondaire, précisément 53 % n’ont aucun diplôme et 26 % ont seulement le brevet des collèges ou le certificat de formation générale2. Deux sur dix ont en revanche obtenu un CAP ou un BEP avant de poursuivre, sans succès, d’autres formations.
Et pour relativiser l'échec du collège :Contrairement à l’enseignement secondaire, il n’y a pas de définition légale du décrochage dans l’enseignement supérieur. Nous avons retenu ici une analyse en termes d’échec à l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur pour les jeunes ayant suivi une formation dans le supérieur, et non l’abandon précoce des études puisqu’ici, tous les jeunes ont au minimum le baccalauréat.
Environ 500 000 des 800 000 jeunes entrés en 6e en 1995 ont obtenu le baccalauréat (62 %). 87 % de ces bacheliers se sont ensuite engagés dans l’enseignement supérieur ; près d’un sur cinq en est sorti sans diplôme. Bien qu’élevée, cette part est inférieure à celle de la moyenne des pays de l’OCDE (30 %) [OCDE, 2012]. Ces bacheliers sortis sans diplôme de l’enseignement supérieur quittent assez rapidement les études : un peu plus d’un quart d’entre eux sortent après la première année de formation, et les deux tiers ne vont pas au-delà d’une deuxième année dans l’enseignement supérieur.
La moitié des décrocheurs : des élèves en difficultés scolaires dès la 6e
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- Loys
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En 2002 le taux d'accès d'une génération au bac était effectivement de 61,6%. Depuis il a atteint 76,7% en 2012.Environ 500 000 des 800 000 jeunes entrés en 6e en 1995 ont obtenu le baccalauréat (62 %).
Le Bac pro n'étant pas la règle générale pour les élèves de la voie professionnelle avant 2008, il est curieux de considérer les titulaires d'un BEP ne poursuivant pas de cursus avant cette date comme des "décrocheurs".Parmi les 800 000 jeunes inscrits en 6e à la rentrée scolaire 1995-1996 en France métropolitaine, on estime à environ 200 000 le nombre de ceux qui ont décroché de l’enseignement secondaire, dont 40 000 sont diplômés d’un CAP ou d’un BEP.
A plus forte raison pour le CAP qui n'a pas vocation à être un diplôme intermédiaire.
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- Loys
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Le bac général est théoriquement une qualification à suivre des études longues. Et vu le taux d'échec en licence, ce n'est même plus sûr que ce soit le cas.
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