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Le décrochage dans le secondaire
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A consulter notamment, ce graphique :En 30 ans, l’espérance de scolarisation à 15 ans a fortement augmenté (de 4,7 ans à 6,5 ans) avant de se stabiliser avec la baisse des redoublements. Le niveau d’études s’est nettement élevé. À leur sortie des études, plus de quatre jeunes sur dix ont en poche un diplôme de l’enseignement supérieur, contre moins de deux sur dix il y a 30 ans. Moins de jeunes quittent l’école sans diplôme, mais cela reste fréquent, surtout dans les milieux défavorisés.
Source : www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=HISTO14_e_D4_scola
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educationdechiffree.blog.lemonde.fr/2014...-parler-des-rythmes/
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Source : www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...465371041374991.aspxManuel Valls écrit: Augmenter les moyens ne suffit pas, et nous devons avoir une réflexion sur la pédagogie. Nous ne pouvons accepter de voir se multiplier ceux qu’on appelle les décrocheurs, ces jeunes – 150 000 par an – qui quittent le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme.
Edit : Après vérification sur le site de gouvernement , le chiffre est ajouté par le "Café pédagogique". Reste qu'on peut difficilement considérer que les décrocheurs "se multiplient"...
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Scènes de classe
vendredi 19 septembre à 23h15 (54 min)
Rediffusion mercredi 24.09 à 1h40
Une année scolaire dans une classe "de la dernière chance" d'un lycée de Bondy : Pour ces jeunes, tous âgés de 16 à 22 ans, pas de programme à suivre, ni de redoublement ni même d'évaluation finale. Leur seule obligation : tenir jusqu'à la fin de l'année afin d'obtenir une affectation vers un bac professionnel ou un stage, pour pouvoir réintégrer la société.
Seta, Midou, Hocine, Mohamed, Sofiane, Brian… : tous en situation de décrochage scolaire, ces jeunes âgés de 16 à 22 ans bénéficient d'une dernière chance offerte par la Mission générale d’insertion qui les a regroupés dans une classe de Bondy en Seine-Saint-Denis. Pour eux, pas de programme à suivre, ni de redoublement ni même d'évaluation finale ou de devoirs à la maison. Leur seule obligation : tenir jusqu'à la fin de l'année afin d'obtenir une affectation vers un bac professionnel ou un stage, pour pouvoir réintégrer la société.
Classe de lutte
Pendant un an, les réalisateurs Marie-Violaine Brincard et Olivier Dury ont suivi six élèves de cette classe de lutte contre le décrochage durant leurs cours, mais aussi leurs sessions de slam ou de théâtre. Des jeunes qui, malgré l'encadrement de professeurs bienveillants, se montrent récalcitrants à toute forme d'autorité et affichent leur indifférence à l'égard de l'institution scolaire. Casquette, capuche, agressivité, langage fleuri, provocations, refus de toute autorité… : les six adolescents y importent les codes de leur cité. Une image caricaturale des "jeunes de banlieue" que les deux documentaristes donnent à voir tout au long du documentaire pour mieux la battre en brèche. Parvenant à faire oublier la présence de leur caméra dans le huis clos de l'établissement, ils apprivoisent au fil de leur immersion ces ados qui, par bribes et avec pudeur, dévoilent leurs problèmes comme les espoirs qui les animent.
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- "Décrochage : La bataille sera gagnée dans la classe"
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- "Décrochage : La recherche pointe du doigt l'Ecole "
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- "Décrochage : Mobilisation en Ile-de-France"
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Eh bien non : 9,7% en 2013 (source Eurostat )...Décrochage : La bataille sera gagnée dans la classe
Mais comment font-ils les Polonais ? Leur taux de décrochage atteint 6% quand le notre frise les 12%.
Changer la pédagogie à cause du nombre de décrocheurs qui n'a jamais été aussi faible (tandis que le nombre de bacheliers n'a jamais été aussi élevé), il fallait y penser !En quelques années il sont réussi à réduire fortement le décrochage. De nombreuses études pointent les responsabilités de l'Ecole dans la fabrication du décrochage. Nous faisons le pari que cette question peut être un levier effectif du changement des pratiques de classe.
Et ça, c'était typiquement français.D'abord parce qu'il y a une singularité française du décrochage. Longtemps le décrochage était une voie normale de sortie de l'école. A 11, 12 ou 14 ans on quittait l'Ecole sans avoir le certif et sans drame pour entrer en usine ou donner un coup demain à la ferme.
Ce n'est donc pas une singularité du "décrochage" qui caractérise la France, mais de la course au diplôme le plus élevé.Ce temps là existe encore dans certains pays. Mais en France beaucoup plus qu'ailleurs, le diplôme a pris une importance déterminante dans l'insertion professionnelle.
Sauf que les diplômes (à supposer qu'on parvienne à les atteindre), prémunissent de moins en moins contre le chômage (voir plus haut dans ce fil).Il est devenu le seul repère des compétences acquises. Au point que le taux de chômage des non diplômés est le double de celui des diplômés. S'il n'y a plus de salut hors du diplôme, alors les décrocheurs, qui sont définis par l'absence de diplôme, sont damnés à jamais.
Un problème qui n'a pas grand chose à voir avec le système scolaire...La seconde raison pour laquelle les choses vont changer c'est que le cout du décrochage devient insupportable. Il est carrément e train de couler le bateau. On sait depuis une enquête de l'OCDE que la main d'oeuvre française est la moins compétente des grands pays développés puisque la formation professionnelle ne vient pas remédier aux sorties des jeunes du système éducatif sans diplôme.
Comment peut-on se prétendre journaliste professionnel et donner des chiffres faux ? (voir plus haut)On a pu calculer à 220 000 euros le coût du décrocheur tout au long de sa vie. Or nous en produisons 140 000 par an depuis plusieurs décennies..
En même temps, si c'est bien le cas depuis "plusieurs décennies"...Un simple calcul permet d'évaluer en milliards le coût sur l'économie française et par suite sur ses acteurs du décrochage. Mais le coût n'est pas qu'économique. Le décrocheur n'arrive pas à s'insérer dans la société. Cela génère un coût politique dont on commence à mesurer le caractère révolutionnaire...
La notation sur six, voilà qui change tout, en effet !Mais alors comment ont-il fait en Pologne ? La scolarité obligatoire a été prolongée jusqu'à 18 ans , avec un tronc commun sans sélection jusqu'à 16 ans. La notation a été revue et on note sur six.
Pour le reste on pourrait aussi bien la délivrance obligatoire des diplômes. Finalement, la réussite scolaire, c'est facile !
Et la solution allemande au fait, avec sélection à dix ans ?
En France aussi depuis dix ans...En même temps un socle commun a été mis en place.
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- Loys
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Lapalisse n'eût pas mieux dit. Si par exemple ils savaient bien lire en entrant en sixième, ils ne s'exposeraient pas à un échec quasi programmé.Cédric Afsa, de la Depp, a mis en avant la part croissante des politiques de prévention dans les dispositifs. Par exemple la campagne ministérielle pour l'évaluation. Stéphane Bonnery a enfoncé le clou à propos des responsabilités de l'Ecole. "Le décrocheur c'est quelqu'un qui avait des difficultés d'apprentissage", rappelle-t-il. "Si on les avait aidé on aurait été plus efficace", estime-t-il.
Mais non : la faute en incombe à "l'évaluation"...
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Voir :
cache.media.education.gouv.fr/file/2014/...-educatif_345084.xls
www.data.gouv.fr/fr/datasets/le-niveau-d...e-educatif-00000000/
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