La transformation du brevet des collèges

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16 Avr 2015 20:45 #13837 par Loys

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17 Avr 2015 13:25 #13845 par Desbois
Je suis d'une génération coincée entre la fin du BEPC et la création du brevet, je suis passé au lycée sur décision du conseil de classe et on ne s'en portait pas plus mal. Le bac a été mon premier examen et malgré sa difficulté relative (o tempora, o mores), tout le monde s'en sortait conformément à son travail durant l'année. La suppression du brevet, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, comme disait un ancien locataire de l'Élysée :papy:

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17 Avr 2015 15:55 #13846 par Loys

Desbois écrit: Je suis d'une génération coincée entre la fin du BEPC et la création du brevet, je suis passé au lycée sur décision du conseil de classe...

Pas sûr que le SE-UNSA défende ce genre de chose...

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18 Avr 2015 04:03 #13849 par JCP
Le brevet ne sert évidemment pas à grand-chose en terme de qualification ou sur le marché du travail...
C'est enfoncer des portes ouvertes que de le dire...
Mais pour les élèves, c'est un premier examen, avec toute sa dimension rituelle et symbolique.
C'est une reconnaissance du travail effectué au collège, et un premier pas, un entraînement, vers le diplôme suivant : le bac ou le bac pro.
Rien que pour ça, il me paraît utile de le conserver...
En outre, ceux qui voudraient l'éliminer sont ceux-là même qui militent pour la "réussite pour tous" à coups de pseudo-compétences acquises fumeuses qui ne veulent pas dire grand-chose, en proscrivant les notes... Car il y a des notes au DNB.
Accepter la disparition du brevet, c'est ouvrir la voie à la suppression éventuelle du baccalauréat comme examen, et son remplacement par des "certificates of completion" à l'anglaise qui n'ont aucune valeur...
Cela fait une seconde bonne raison de conserver le brevet.

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27 Mai 2015 13:10 #14012 par Loys
Les syndicats auraient reçu une première mouture. Source : SNES de Lille (à confirmer)

Le gouvernement a par ailleurs fait connaître, dans un document écrit, aux organisations syndicales, ses intentions pour le » nouveau » brevet. Il entérine la primarisation du collège et la fin de l'examen national : 50 points sur 80 attribués localement et les épreuves disciplinaires disparaissent !
40 points pour la maîtrise du socle dans des évaluations qui devront être notées de 1 à 5 !
10 points pour un oral « maison » sur les EPI qui ne doit évaluer que la « performance » sans tenir compte ni du projet, ni des savoirs !
2 épreuves écrites INTERDISCIPLINAIRES pour 15 points chacune : une sur le « pôle scientifique », une sur le « pôle humaniste ».

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25 Jui 2015 21:08 - 25 Jui 2015 21:09 #14170 par Loys
Et déclinaison : Anthony Lozac'h (SE-UNSA), tribune dans "L'Express" : "Brevet des collèges: "Il est urgent de revoir la copie""

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Dernière édition: 25 Jui 2015 21:09 par Loys.

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30 Sep 2015 15:47 - 30 Sep 2015 20:23 #14784 par Loys
Nouvelle mouture :
- www.leparisien.fr/societe/videos-brevet-...-09-2015-5140309.php
- www.lexpress.fr/education/a-quoi-va-ress...olleges_1720936.html
Et aussi : www.liberation.fr/politiques/2015/09/30/...1394397?xtor=rss-450

Comptant pour 400 points sur un total de 700, le contrôle continu du nouveau brevet évaluera l'acquisition des huit champs d'apprentissage du socle commun. Fini les notes sur 20, au profit d'une échelle d'évaluation qui ira de 10 à 50 points, suivant que la maîtrise sera "insuffisante", "fragile", "satisfaisante", ou "très bonne".
Les huit champs d'apprentissage concernés sont ceux du socle que tout élève est censé posséder à la fin de sa scolarité obligatoire -à différencier, donc, de la liste des disciplines ou matières étudiées par les collégiens de troisième. Cette évaluation devra se faire collégialement, entre tous les professeurs, puisque certaines de ces compétences sont transversales -dit autrement, le professeur de mathématiques et celui d'histoire-géo devront aussi donner leur avis sur la maîtrise du français par tel ou tel élève. "L'évaluation des élèves sera le fruit d'un regard croisé entre les enseignants", traduit Christian Chevalier, du syndicat enseignant UNSA, favorable à cette nouvelle approche. Même s'il reconnaît qu'elle entraînera une charge de travail supplémentaire pour les enseignants jusqu'ici davantage habitués à évaluer les connaissances strictement liées à leur discipline.
A l'inverse, Albert-Jean Mougin, vice-président du SNALC, y voit la mort du caractère national du brevet des collèges: "Cette réforme du brevet est l'aboutissement d'un travail de déconstruction des disciplines. L'évaluation de chacun des huit piliers du socle de compétence se fera à la discrétion de chacun des établissements, le diplôme n'aura donc vraiment plus la même valeur dans tous les collèges".
Le contrôle terminal demeure
Si le nouveau brevet fait une large place aux compétences évaluées en contrôle continu, il garde tout de même cinq épreuves finales obligatoires, quatre écrits et un oral. Soit, organisées sur trois jours fin juin:
- une épreuve écrite de mathématiques (2 heures), et une nouvelle épreuve écrite de sciences expérimentales et de technologie (1 heure), notées sur 100;
- une épreuve écrite de français (3 heures), et une épreuve d'histoire-géographie et d'enseignement moral et civique (2 heures), notées sur 100 points également.
- une nouvelle épreuve orale de 15 minutes (notée sur 100) pendant laquelle l'élève présentera un projet mené dans le cadre des fameux enseignements pratiques interdisciplinaires introduits par la réforme du collège, du parcours avenir, du parcours citoyen ou bien encore du parcours d'éducation artistique et culturelle -en remplacement de l'actuelle épreuve orale d'histoire des arts.

Dernière édition: 30 Sep 2015 20:23 par Loys.

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01 Oct 2015 11:33 - 01 Oct 2015 11:48 #14791 par archeboc
Je ne trouve pas la référence équivalente sur le site du Parisien, mais la une papier que j'ai vu hier, c'était :
"Brevet des collèges : l'usine à gaz"
PS - dans l'édition en ligne, on retrouve l'expression dans deux articles, dont celui déjà cité :
www.leparisien.fr/flash-actualite-politi...-09-2015-5140429.php
www.leparisien.fr/societe/videos-brevet-...-09-2015-5140309.php
Mais l'expression n'est utilisé ici que dans une question à la ministre et là dans une citation d'une position syndicale. En l'adoptant dans un titre de une, le quotidien papier prend position avec force.
Dernière édition: 01 Oct 2015 11:48 par archeboc.

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04 Oct 2015 23:23 #14813 par Loys

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07 Oct 2015 01:28 - 08 Oct 2015 10:23 #14837 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet "Les pros de l'impro"
Et un article : "Les pros de l'impro - À quoi tiennent les réformes de l'école" (7/10/15)
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Attention : Spoiler !
Dernière édition: 08 Oct 2015 10:23 par Loys.

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