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La rémunération des enseignants
- Loys
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Au-delà des mesures déjà annoncées, comment comptez-vous redonner de l’attractivité au métier d’enseignant ?
Renforcer l’attractivité nécessite des augmentations de rémunérations mais cela ne suffit effectivement pas. Parmi les autres questions à traiter [...]
Il n'y a pas eu de revalorisation, mais, en regard de l'inflation galopante, la suite d'une dévalorisation, légèrement atténuée par les mesures annoncées.
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En 2021, le salaire net moyen en EQTP des salariés civils de la fonction publique de l’État s’élève à 2 688 euros par mois (figure 1), en hausse de 1,8 % en euros courants, soit une augmentation légèrement plus élevée que celle de 2020 (+1,4 %). Cette hausse provient surtout de la création de primes (prime d’attractivité, prime informatique) et de la revalorisation de certaines indemnités destinées aux personnels de l’enseignement. [...] Cependant, compte tenu du regain d’inflation (+1,6 % en moyenne sur l’année, après +0,5 % en 2020), le salaire net moyen augmente faiblement en euros constants : +0,2 % en 2021 [...] Les enseignants, fonctionnaires de catégorie A, qui représentent la moitié des effectifs des fonctionnaires de la FPE, perçoivent en moyenne 2 871 euros nets par mois, soit 0,9 % de plus sur un an en euros constants, sous l'effet, principalement, d'un rebond des heures supplémentaires et de la mise en œuvre des mesures du Grenelle de l'éducation. En outre, les fonctionnaires de catégorie A bénéficient de l’application des dernières mesures relatives au protocole PPCR et de l’augmentation des taux de promotion.
A noter que l'INSEE présente aussi les salaires à travers l'évolution individuelle (qui tient surtout de l'avancement).
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Gabriel écrit: En janvier 2024, un enseignant [en début de carrière] gagnera 1,8 SMIC. Nous avons effacé 20 ans d'effondrement.
Le smic à la date actuelle : 1.747,20€ brut / 1.383,09€ net. Donc au moins 3.144€ brut / 2489€ net ?
Et dans la même veine (dans "Libération" du 29/09/23) : "De nombreux médias enfumés par l’«annonce» de Gabriel Attal d’une «prime exceptionnelle» aux enseignants"
De façon amusante, cette prime est censée concerner plus de la moitié des enseignants, ceux qui gagnent moins de 2.600€.
Résumons : des néotitulaires à 2.500€ et plus de la moitié des enseignants à moins de 2.600€.
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mastodon.social/@loysbonod/111166378843520006“Évaluer et récompenser n’est pas suffisamment inscrit dans la culture managériale”
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Sur "France Info" du 5/10/23 : "Les enseignants gagnent-ils vraiment entre 125 et 250 euros de plus depuis la rentrée, comme l'a assuré Gabriel Attal ?"
Article rédigé par Linh-Lan Dao, Pauline Paillassa
France Télévisions
Publié le 05/10/2023 06:01 Mis à jour le 05/10/2023 11:12
Les chiffres avancés par le ministre incluent non seulement les bénéfices d'une revalorisation spécifique à l'Education nationale, mais aussi ceux de la hausse du point d'indice, qui a profité à tous les fonctionnaires en juillet.
Le salaire du mois de septembre est tombé. Pour les enseignants du secteur public, c'est l'occasion de vérifier si les promesses du gouvernement sur la revalorisation de leur rémunération ont été tenues. A la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l'Education nationale avait assuré, sur France Inter, qu' "en septembre 2023, chaque enseignant [gagnerait] 125 euros net de plus par mois, par rapport à la rentrée 2022, et jusqu'à 250 euros (...) selon le degré d'ancienneté".
Gabriel Attal n'a pas manqué de rappeler cette "revalorisation inédite", jeudi 28 septembre, sur TF1. Mais tous les enseignants ont-ils réellement perçu 125 à 250 euros net en plus en septembre ?
La hausse du salaire des enseignants, promise par Emmanuel Macron en 2022, comporte deux volets. Le premier correspond à une augmentation de la partie dite "socle" de la rémunération, qui concerne tous les enseignants sans conditions. Elle comprend le doublement de deux primes : l'indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves (Isae), pour les enseignants du premier degré, et l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (Isoe), dans le second degré. La prime d'attractivité est également revalorisée pour les enseignants se trouvant dans les quinze premières années de leur carrière, d'un montant dégressif selon le niveau d'ancienneté.
Le gouvernement considère comme un second volet de revalorisation le "pacte" proposé aux enseignants depuis la rentrée : ceux qui l'acceptent s'engagent à des missions supplémentaires en échange d'une prime. Mais ce "pacte" est facultatif. Pour l'instant, seul "un enseignant sur quatre a signé", relevait Gabriel Attal le 28 septembre.
"Quelques trous dans la raquette"
"Les promesses sur les salaires de septembre sont effectives", assure à franceinfo Pascal Vivier, secrétaire général du Snetaa-FO, un syndicat de l'enseignement professionnel. " Je vous confirme que c'est bien arrivé pour tous." Après avoir effectué un sondage auprès de 231 enseignants, le représentant syndical constate que la grande majorité a été augmentée des montants attendus. "Globalement, c'est appliqué comme annoncé, mais il y a quelques trous dans la raquette", observe Jérôme Fournier, secrétaire national du syndicat SE-Unsa. "J'ai eu quelques retours de collègues", témoigne Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, un autre syndicat. " Plusieurs sont venus me dire : 'Je ne comprends pas. Je n'ai pas exactement ce qui m'a été annoncé.'"
Parfois, les surprises sont liées à des facteurs qui ne dépendent pas de l'Education nationale. "J'aurais dû toucher 129 euros net de plus par mois. Mais ce mois-ci, j'ai eu 40 euros", témoigne ainsi Caroline*, professeure documentaliste dans un lycée général de l'académie de Lille. En vérifiant sa fiche de paie, elle constate que son indemnité de professeure documentaliste est bien passée de 83,5 à 212,5 euros. Mais ce gain de 129 euros a été en grande partie grignoté par son changement de situation fiscale : "J'ai eu une augmentation de mon taux de prélèvement à la source, explique Caroline. Et je n'ai plus l'un de mes enfants à charge."
Anaïs*, professeure stagiaire dans un établissement professionnel de l'académie de Normandie, a, elle aussi, été déçue. "Le verdict est tombé pour ma paie en septembre : 1 919 euros. Ils sont où, les 2 000 euros minimum pour tous les enseignants ?", s'interroge-t-elle. L'an dernier, Emmanuel Macron avait certes promis qu'aucun professeur ne commencerait sa carrière à moins de 2 000 euros net mensuels à la rentrée 2023. Mais cet engagement ne concerne finalement que les enseignants titulaires.
Une majorité d'enseignants revalorisés de 95 euros
Dès avril, un document du ministère de l'Education nationale révélé par plusieurs médias, dont franceinfo, prévoyait que la rémunération nette des enseignants titulaires du public augmenterait en moyenne de 5,5% en septembre 2023 par rapport à un an plus tôt. Les 10% de hausse promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne ne sont atteints qu'en ajoutant les gains liés au "pacte", facultatifs et conditionnés à des tâches supplémentaires. Cette estimation cache par ailleurs des disparités importantes au cas par cas.
D'après ce document ministériel, les enseignants bénéficiant de la revalorisation salariale "socle" la plus importante, soit un gain de 222 euros net mensuels (+11,2% par rapport à septembre 2022), sont ceux qui relèvent du grade "classe normale" et dont l'ancienneté est comprise entre 6 ans et 8 ans et demi. Cela ne concerne que 3,9% des effectifs totaux. Dans les faits, une minorité (14,5%) doit bénéficier de plus de 200 euros net depuis le mois de septembre, tandis qu'une grande majorité (67,4%) touche une revalorisation de 95 euros net mensuels.
Comment expliquer, alors, que le ministre de l'Education nationale arrive à un minimum de 125 euros net mensuels de revalorisation salariale pour les enseignants ? "Gabriel Attal englobe l'augmentation du point d'indice" sur lequel est indexée la grille de rémunération de toute la fonction publique, explique Sophie Vénétitay, la secrétaire générale du Snes-FSU. "Les mesures d'augmentation de la rémunération 'socle' annoncées au printemps par l'Education nationale, plus l'augmentation du point d'indice, cela fait passer l'augmentation minimale de 95 à 125 euros", analyse-t-elle. Un mode de calcul confirmé par le ministère auprès de 20 Minutes et Libération .
Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guérini, avait en effet annoncé en juin une hausse de 1,5% de la valeur du point d'indice pour les agents publics. Postérieure au document qui détaillait les augmentations des enseignants, elle n'y était donc pas prise en compte. "Ce n'est pas spécifique à l'Education nationale. C'est l'ensemble des fonctionnaires. Donc c'est un peu exagéré de le présenter comme une mesure de revalorisation dans l'Education nationale", estime Jérôme Fournier, secrétaire national du SE-Unsa. Le leader syndical soupçonne le ministère de choisir un mode de calcul qui avantage sa communication.
Une prime exceptionnelle, mais pas si nouvelle
Pour embellir encore le tableau de la rentrée des enseignants, Gabriel Attal a également évoqué sur TF1 une "prime exceptionnelle de pouvoir d'achat" . Elle sera versée en octobre à 500 000 enseignants, qui toucheront en moyenne 380 euros, et 230 000 autres agents du ministère de l'Education nationale, dont la prime s'élèvera en moyenne à 500 euros.
Mais, une fois encore, cette mesure avait déjà été annoncée, en juin, par Stanislas Guérini, et ne concerne pas que les enseignants. Cette prime sera versée en une fois, à l'automne, aux fonctionnaires gagnant moins de 3 250 euros par mois, et son montant ira de 300 à 800 euros brut. Le décret qui permet sa création a été publié fin juillet, deux mois avant l'interview de Gabriel Attal.
"Au niveau des enseignants, ça ne passe pas du tout. Ils savent bien ce qu'ils ont sur leur fiche de paie", réagit Guislaine David, co-secrétaire générale du SNUipp-FSU, un syndicat du premier degré. " On ne parle pas des 20 ans de déclassement salarial, et de perte de pouvoir d'achat. Ces mesures ne vont pas rattraper notre retard sur la moyenne des salaires européens", déplore la porte-parole syndicale. Le salaire de milieu de carrière d'un enseignant français reste inférieur de 15% à la moyenne des pays de l'OCDE, selon le rapport Regards sur l'éducation 2023 de l'organisation.
* Le prénom a été modifié à la demande de l'intéressée.
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Dans "Le Monde" (abonnés) du 10/10/23 : "Salaires des enseignants : malgré la revalorisation de septembre, « le dossier n’est pas clos » selon les syndicats"Sur les rémunérations, vous soulignez les importantes hausses des dernières années, pour autant les enseignants n’ont pas rattrapé le retard pris en quelques décennies et leurs salaires restent inférieurs à ceux des autres fonctionnaires de catégorie A. Ce chantier de la revalorisation est-il clos pour vous ?
Entre l’élection d’Emmanuel Macron en avril 2022 et janvier 2024, les salaires des enseignants auront augmenté en moyenne de 11 %. Ce n’était pas arrivé depuis le début des années 1990. Depuis cette rentrée, le salaire de nos professeurs est supérieur à la moyenne de l’OCDE en début et en fin de carrière. Restent les milieux de carrière pour lesquels il y a encore du retard. Il faut regarder dans quelle mesure on peut accélérer la progression des carrières. Pour moi, la priorité aujourd’hui, c’est aussi d’avancer sur les autres leviers d’attractivité que sont la formation, le déroulement de carrière, les conditions de travail. Nous devons également réfléchir aux mutations.
Les plus fortes hausses (+10%) - qui ne concernent qu'une fraction minime des enseignants (14,5% avait estimé "Le Monde" en avril 2023 ) - sont peut-être "grignotées" par l'inflation. Mais les hausses plus modestes (en moyenne, et ene moyenne seulement +5,5% avait estimé "Le Monde") sont annulées par elle pour la majorité des enseignants. Depuis 2020, l'inflation est de +11,9%. Et on ne parle évidemment pas de la dévalorisation historique du point d'indice dans les décennies antérieures : dès lors, la "revalorisation historique"...Le ministère de l’éducation met en avant les dernières augmentations salariales – près de 200 euros net, notamment, pour les professeurs en début de carrière. Mais les syndicats rappellent que ces hausses sont grignotées par l’inflation et que les rémunérations sont bien inférieures à celles des autres fonctionnaires de catégorie A.
Les promesses de mesures salariales étaient bien supérieures ("Des hausses en réalité bien loin des 10 % promis par Emmanuel Macron" titrait "Le Monde" en avril 2023 ). Les valeurs brutes n'ont d'ailleurs pas de sens : les hausses en pourcentage sont très modestes et diminuent très rapidement avec l'ancienneté.Fin septembre, 870 000 enseignants ont vu se matérialiser sur leur bulletin de paie les mesures salariales que le gouvernement leur promettait depuis la réélection d’Emmanuel Macron, en mai 2022. Les 15 % de professeurs travaillant depuis moins de dix ans, dont les salaires ne dépassaient pas 2 000 euros, ont perçu jusqu’à plus de 200 euros net. Ceux qui affichent plus de quinze ans d’ancienneté, soit 70 % de la profession, ont reçu 95 euros, auxquels se sont ajoutés, pour tous, une trentaine d’euros induits par la hausse du point d’indice de l’ensemble des fonctionnaires.
Dans mon cas personnel, avec 25 ans d'ancienneté : +3,9% de "hausse historique". Mais en septembre 2023, la hausse de des prix à la consommation en septembre 2023 est encore plus historique : +4,9%.
"Le Monde" l'avait annoncé en avril 2023 : "pour 70 % des professeurs, les hausses de 2023 seront inférieures aux pertes de pouvoir d’achat sur un an".
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Les débuts de carrière étant ce qui est le plus visible et le moins cher pour l’État. Et en précisant que trois revalorisations (deux comptabilisées ici) des débuts de carrière se sont succédé depuis 2012.Sur longue période : une dynamique positive du salaire brut statutaire des enseignants de début de carrière
Depuis 1990, malgré une inflation de 67 %, les mesures générales, statutaires et réglementaires prises ont permis la hausse en euros constants du niveau de salaire brut statutaire des enseignants de début de carrière rémunérés sur la grille commune des professeurs des écoles, certifiés, d’EPS et de lycée professionnel (+ 2 % dans le premier degré, + 5 % dans le second degré) ainsi que le maintien de celui des professeurs agrégés de début de carrière
Se fonder sur cet indicateur pour apprécier l'ensemble l'évolution de l'ensemble des salaires est aussi pertinent que crier victoire après l'arrivée du premier coureur à un relais olympique, alors que les autres coureurs sont très, très en retard.
Ajoutons qu'une hausse des débuts de carrière et une baisse du reste constitue un écrasement de la progression salariale dans la carrière quelque peu décourageant.
Nous y voilà : malgré un service alourdi, une baisse considérable pour l'ensemble des enseignants, étonnamment renseignée par une fourchette très évasive -7% à -14% (de même ensuite pour les périodes 1990-2010 avec -5% à -8% et 2011-2020 avec +2% à +10%).En revanche, sur cette période, le salaire brut des enseignants de milieu et de fin de carrière a diminué de 7 % à 14 % en euros constants selon les corps et les moments de carrière. Ainsi, si à la rentrée 2022 les enseignants de fin de carrière gagnent 60 % à 70 % de plus que ceux de début de carrière, ce rapport était de l’ordre de 100 % au début des années 1990.
Cette façon de présenter, sans indiquer de moyenne, revient à minorer la baisse. Par exemple, pour les certifiés, elle est de -7% à 10 ans de carrière, -9% à 15 ans de carrière et -14% en fin de carrière. L'ancienneté moyenne est de 17-18 ans : la part des enseignants ayant plus de 15 ans de carrière est donc largement supérieure à la moitié, et on ne connaît pas l'évolution de son salaire.
Pour bien se rendre compte, une baisse de -14% est l'équivalent, pour un enseignant, de la perte de deux mois de son salaire actuel.
A noter cette présentation de la hausse 2011-2020 qui laisse songeur :
Ces chiffres ne tiennent évidemment pas compte de l'inflation galopante depuis 2020 (+11,9%), non suivie par les salaires....l’introduction d’une seconde HSA non refusable pour un enseignant à temps complet dans le second degré rend l’évolution plus dynamique pour les professeurs certifiés, d’EPS, de lycée professionnel et agrégés (+ 1 % à + 5 % selon le corps et le moment de carrière)
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Source INSEE.Entre 2011 et 2021, le pouvoir d’achat du salaire net moyen a progressé de 4,9 % dans le secteur privé et de 2,1 % dans la fonction publique.
Note de la DEPP (octobre 2023) : "Dans le second degré public, un enseignant titulaire sur dix a une activité salariée secondaire"
En 2017, 13 % des enseignants titulaires du second degré public ont au moins une activité salariée secondaire, c’est-à-dire en dehors de leur activité principale d’enseignement scolaire.[...] En moyenne, les enseignants du second degré concernés ont un complément de revenu moyen de 2 600 euros net par an, ce qui représente 6 % de leur rémunération totale.
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Les débuts et fins de carrière sont des extrémités. Les "milieux" de carrière représentent en réalité presque tous les enseignants.Gabriel écrit: En janvier prochain [...], on sera au-dessus de la moyenne OCDE en début et fin de carrière. Reste les milieux de carrière [...] : chantier ouvert avec les OS
Au reste, passer la moyenne de l'OCDE ne serait pas en soi si grandiose mais, surtout, il faut relire notre billet : www.laviemoderne.net/advocatus-diaboli/c...e-des-enseignants#IV
Depuis 2016, l’OCDE ne prend ainsi plus en compte les salaires statutaires dits « au sommet de l'échelle » en se fondant sur les « qualifications typiques » mais désormais sur les « qualifications les plus élevées ». Sont désormais pris comme référence en fin de carrière les salaires correspondant au statut (agrégé) et à l’avancement (échelon) les plus élevés, ne concernant donc qu’une petite fraction des enseignants.
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