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Les démissions d'enseignants
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La question que tout le monde se poser : combien sont-ils ? Un secret bien gardé dans l’Éducation nationale.
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D'après le site "Aide aux profs" (non daté) :
aideauxprofs.org/index.asp?affiche=News_...ssion&ArticleID=4071Alors que le Président de la République François HOLLANDE continue d’affirmer qu’il fera recruter 60.000 professeurs durant son quinquennat, Aide aux Profs constate que la Refondation n’a en rien concerné la transformation des Ressources Humaines. Alors que notre pays manque d’enseignants, l’administration s’ingénie à les pousser à la démission, au lieu de trouver une solution de conciliation plus respectueuse de l’investissement passé de l’enseignant.
En 2014-2015, plus de 1.200 enseignants, professeurs-stagiaires inclus, ont démissionné. C’est 4 fois plus qu’il y a 5 ans. Même si le nombre demeure négligeable à l’échelle de la masse enseignante, il ne laisse pas d’inquiéter. Si les étudiants qui se préparent à ce métier se rendent compte qu’il se refermera sur eux comme un piège, avec pour seule issue la démission ou l’abandon de poste (de plus en plus de jeunes enseignants nous confient avoir choisi cette solution, car leur démission leur avait été refusée), on se demande ce que deviendra le métier d’enseignant lorsque la France aura retrouvé le plein emploi.
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www.lexpress.fr/education/demissions-d-e...repares_1866159.html
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www.lesechos.fr/politique-societe/societ...ndissent-2054506.php
Globalement, les démissions sont toujours variables d'une année à l'autre mais, sur la masse globale, elles restent extrêmement faibles, de l'ordre de 0,1 % », relativise le ministère de l'Education nationale. Où l'on précise que, de fait, « la comparaison d'une année sur l'autre n'a pas grand sens » et que « le choix de la comparaison entre 2012, année avec assez peu de démissions, et 2016, année avec un peu plus de démissions, est un non-sens ».
Les chiffres, rendus publics pour la première fois, sont pourtant « significatifs » concernant les démissions de stagiaires dans le premier degré, estime Christian Chevalier, secrétaire général du SE-UNSA. Même s'ils n'ont, selon lui, rien de dramatique, bien au contraire : « Mieux vaut, pour les élèves, qu'il y ait des professeurs qui aient envie de travailler, c'est plutôt sain de démissionner lorsqu'on se rend compte qu'on n'est pas fait pour ce métier. »
Au SNUipp-FSU, les chiffres n'inquiètent pas non plus. Pour sa secrétaire générale, Francette Popineau, « il y a eu davantage de recrutements, et mécaniquement une proportion plus importante de démissionnaires ».
www.alterecoplus.fr/philippe-watrelot/ex...enseignants/00012938
Il ne s’agit donc pas de nier l’augmentation de ces démissions et encore moins qu’il y ait un problème. Mais beaucoup de personnes se sont déjà emparées de ces données pour alimenter un discours décliniste et de déploration. Lorsque les auteurs du rapport parlent de « progression inquiétante », on ne peut non plus exclure qu’ils forcent le trait avec une arrière-pensée politique… Il faut donc relativiser. Et surtout s’interroger sur les raisons de ces démissions. [...]
Et si finalement, la profusion d’articles sur ce sujet nous montrait surtout que dans l’imaginaire collectif, enseigner n’est pas tout à fait un métier comme un autre ?
Car, c’est presque une banalité de le dire, on a toujours une représentation de l’enseignement qui reste fortement marquée par une représentation presque « religieuse » du métier. Le vocabulaire religieux est très présent : on parle de « vocation », de « sacerdoce », de « mission » et donc l’inverse (la « dé-mission ») est vu comme une sorte d’apostasie ou plus simplement un renoncement (et un échec)…
Si on considère que nous exerçons un métier, alors il faut admettre qu’on puisse y rentrer et en sortir à tout moment. Je me réjouis quand je vois des personnes qui ont eu une autre vie professionnelle envisager l’enseignement comme une seconde carrière, pourquoi faudrait-il s’inquiéter outre mesure quand d’autres dans le même temps le quittent ? Et si « Prof à vie » c’était fini ?
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...192838693534285.aspx
Pourtant les données livrées par le rapport Carle nous semblent à relativiser fortement.
D'abord parce que ces taux français sont extrêmement bas par rapport à ce qu'on trouve dans les autres pays. Au Royaume Uni, en 2011 40% des professeurs stagiaires ont quitté le métier durant leur première année en poste, soit 10 800 enseignants qui se sont évaporés. Une étude de la National Foundation for Educational Research (NFER) en 2016 montre, toujours au Royaume Uni, que 8% des enseignants ont démissionné en 2015 contre 6% en 2011. Remis à l'échelle de la France cela représenterait près de 68 000 enseignants chaque année !
L'étude anglaise est aussi éclairante par les motifs quelle donne à ces départs. Les professeurs s'en vont parce qu'ils ont trop de travail et, entre autre à cause de réformes jugées trop fréquentes. Ils partent aussi car ils ont trop de pression hiérarchique ou parce qu'ils sentent que leur métier se dévalorise. Voilà des raisons qui semblent un peu universelles...
Il faut donc se demander pourquoi les taux de départ ne sont pas aussi forts en France. Il y a à cela des raisons administratives. Le nombre de démissions dépend d'abord des autorisations de l'administration. Or elle préfère garder les enseignants quitte à trouver des arrangements comme le congé. Autrement dit, sans ces efforts, le nombre réel serait plus fort encore.
Mais il faut sans doute aussi prendre en compte un facteur plus général mais qui a une intensité variable des deux coté de la Manche. Le métier enseignant est peut-être en train de changer. Quand on écoute les nouveaux enseignants, la moitié seulement se voit faire ce métier toute leur vie. La progression des départs que l'on constate au Royaume Uni comme en France tient aussi à cette évolution.
François Jarraud
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www.karsenti.ca/decrochage/files_files/R...Thierry_Karsenti.pdf
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...318135510709390.aspx
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Le bilan social de l'éducation nationale montre une forte hausse des démissions chez les enseignants :
1er degré : ↗️constante depuis 6 ans : 289 démissions en 2012-13, 861 en 2017-18 ;
2nd degré : ↗️constante depuis 4 ans : 351 démissions en 2014-15, 538 en 2017-18.
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Pour rappel, selon le baromètre 2019 de l'UNSA , 72% des enseignants déconseillent le métier et que 38% souhaitent changer de métier dans les prochaines années
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