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Le décrochage dans le secondaire
- Loys
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- Le Niveau monte, Christian Baudelot et Roger Establet (1989)
- Les derniers chiffres de la DEPP :
cache.media.education.gouv.fr/file/2014/...-educatif_345084.xls
www.data.gouv.fr/fr/datasets/le-niveau-d...e-educatif-00000000/
cache.media.education.gouv.fr/file/revue..._scolaire_294529.pdf
A propos de l'école informatique de Xavier Niel, on peut même lire dans "Le Monde" du 27/03/13 l'affirmation suivante :
Selon le MEN en septembre 2012, les sortants sans diplôme seraient 122 000 (dont 57 000 avec le Brevet des collèges)..Le Monde écrit: Les créateurs de l'école disent viser en priorité les "200 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans aucune qualification", parmi lesquels ils espèrent trouver un millier de "génies".
Après vérification personnelle, ce nombre est peut-être même bien inférieur.
Ainsi en 2011, 71,6% d'une génération a obtenu le Baccalauréat et 22,2% a obtenu un CAP (179.700 élèves exactement, mais pas nécessairement de la même génération). Il faut ajouter ceux qui ont obtenu un BEP sans aller jusqu'au Bac.
Source : cache.media.education.gouv.fr/file/2012/...fres-2012_220504.pdf
A lire en parallèle : "Ces 900 000 jeunes inactifs découragés de tout" ("Le Monde").
Ou encore dans "Mediapart" du 21/09/12 : "Ce que disent les élèves «décrocheurs» d'une école en pleine crise"
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www.jeunes.gouv.fr/IMG/UserFiles/Files/J...SE%202011_1okweb.pdf page 6 indique 18 % des jeunes (pas de diplôme et ceux qui ont le diplôme national du brevet), qui apparemment est un chiffre pour les sortants en cours (et donc qui peuvent revenir, d'où le chiffre plus faible dans le calcul ci-dessus sur une population), soit 136 000 (moyenne sur 2007, 2008 et 2009).
Ces calculs sur des générations fictives, c'est un peu bizarre, j'ai l'impression que ça prend plus de réussite qu'il ne faudrait.
Les plus de 80 % de réussite au BAC, c'est aussi pour des gens qui l'ont passé deux fois, j'ai donc l'impression qu'ils sont comptés deux fois.Lecture - Sur 100 personnes d'une génération fictive qui auraient, à chaque âge, les taux de candidature
et de réussite observés à la session 2011, 71,6 obtiendraient le baccalauréat.
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Ramené à l'année, ce chiffre est proche de 2% d'une génération, non ?Frist écrit: La page 14 de ce document est intitulée Les sortants du système éducatif, et le chiffre pour la France est 12.8 % des 18-24 ans.
Ce chiffre contredit le premier, non ? Et comment le concilier avec ceux qui obtiennent le CAP (voir plus haut : plus de 22% des élèves) ?www.jeunes.gouv.fr/IMG/UserFiles/Files/J...SE%202011_1okweb.pdf page 6 indique 18 % des jeunes (pas de diplôme et ceux qui ont le diplôme national du brevet), qui apparemment est un chiffre pour les sortants en cours (et donc qui peuvent revenir, d'où le chiffre plus faible dans le calcul ci-dessus sur une population), soit 136 000 (moyenne sur 2007, 2008 et 2009).
C'est vrai.Les plus de 80 % de réussite au BAC, c'est aussi pour des gens qui l'ont passé deux fois, j'ai donc l'impression qu'ils sont comptés deux fois.
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D'un côté (en 2012) : www.education.gouv.fr/cid61581/sortants-...rtants-precoces.html
De l'autre (en 2008 mis à jour en 2009) : www.education.gouv.fr/cid20801/les-sorti...sse-se-poursuit.htmlÀ la fin des années 2000, en moyenne 122 000 jeunes quittent chaque année la formation initiale sans avoir obtenu de diplôme ou avec uniquement le brevet des collèges : 65 000 sans diplôme et 57 000 avec le brevet des collèges. Ils représentent 17 % des sortants du système éducatif.
Le nombre d'élèves quittant le système éducatif sans un niveau de qualification reconnue a considérablement baissé en trente ans, passant de 170 000 à 42 000. Au cours des dix dernières années, la baisse s'explique essentiellement par la réduction des abandons d'études au collège et en début de C.A.P. et B.E.P. , et non par un simple effet démographique.
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Non, les pourcentages sont des données relatives, 12.8 % restent 12.8 % si on prend un plus petit gâteau.Loys écrit:
Ramené à l'année, ce chiffre est proche de 2% d'une génération, non ?Frist écrit: La page 14 de ce document est intitulée Les sortants du système éducatif, et le chiffre pour la France est 12.8 % des 18-24 ans.
Si chaque année 2% d'une génération sortaient, cela ferait 2% des 18-24 ans.
J'ai compris ce chiffre comme quoi la sortie n'est pas définitive. On peut quitter le collège pendant un an ou deux, et puis d'aller décrocher un CAP avant ses 24 ans.Ce chiffre contredit le premier, non ?
Le 22 % du CAP, ce n'est qu'une extrapolation à partir de la méthode de calcul du taux de bachelier pour une génération (qui est contestable).Et comment le concilier avec ceux qui obtiennent le CAP (voir plus haut : plus de 22% des élèves) ?
Et puis, sort-on des études obligatoirement à la fin d'un CAP ? Continuer les études en changeant de filière par exemple, ce n'est pas sortir. C'est comme cela que j'explique qu'il y a plus de titulaires d'un CAP que de personnes qui finissent leurs études avec un CAP.
Je crois déceler une différence de définition. Dans le papier de 2008, on évoque les sorties sans qualification selon la nomenclature de 1969, qui considère qu'une fois arrivé en classe de terminale, qu'on ait le diplôme ou pas, on dispose d'une qualification.Le site du MEN est contradictoire :
Dans le papier de 2012, il s'agit d'une enquête INSEE, qui ne considère que le diplôme obtenu.
La différence serait donc le nombre de jeunes abandonnant sans avoir le diplôme, en sachant qu'un abandon de la scolarité en cours de classe de Terminal doit surement entrainer la radiation à l’inscription de l'examen. Si je me souviens bien ne pas avoir son brevet des collèges n'empêche pas d'aller au CAP, et donc on ne peut déduire des chiffres non diplômés / avec brevet des collèges à quel moment le départ a lieu.
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Petit coup de surchauffe de ma part.Frist écrit:
Non, les pourcentages sont des données relatives, 12.8 % restent 12.8 % si on prend un plus petit gâteau.Loys écrit: Ramené à l'année, ce chiffre est proche de 2% d'une génération, non ?
Si chaque année 2% d'une génération sortaient, cela ferait 2% des 18-24 ans.
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Il faudrait les chiffres à ce sujet. Et également savoir qui exactement passe le CAP.Frist écrit: Et puis, sort-on des études obligatoirement à la fin d'un CAP ?
Bien sûr que pour les 22% de CAP ce n'est qu'une extrapolation mais qui vaut ordre de grandeur, me semble-t-il.
J'aimerais en avoir la certitude.Dans le papier de 2008, on évoque les sorties sans qualification selon la nomenclature de 1969, qui considère qu'une fois arrivé en classe de terminale, qu'on ait le diplôme ou pas, on dispose d'une qualification.
Vous notez que les chiffres avancés par le MEN de sortants sans diplômes ne sont pas étayés par une méthodologie de calcul. D'où ce fil de discussion.
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Les chiffres des sortants sans diplôme sont accompagnés d'une méthodologie.Loys écrit: Vous notez que les chiffres avancés par le MEN de sortants sans diplômes ne sont pas étayés par une méthodologie de calcul. D'où ce fil de discussion.
Ce sont les chiffres des sortants sans qualification qui ne sont pas accompagnés d'une méthodologie, mais seulement d'une définition :
MEN, cadre page 3 écrit: Cela revient à conduire l’ensemble des jeunes au minimum à une classe de niveau V, c’est-à-dire à l’année terminale de CAP ou de BEP, avec ou sans le diplôme, ou à la seconde ou à la première générale et technologique.
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Il est difficile de comprendre que l'accès à une de ces classes puisse constituer une qualification mais c'est une bonne chose : au moins la contradiction que j'avais relevée n'en est plus une.Au milieu des années 70, parmi les 760 000 jeunes sortant de formation initiale, 170 000 jeunes quittent le système éducatif sans un niveau de qualification reconnue par la loi, c’est-à-dire avant d’avoir atteint l’année terminale de CAP ou de BEP, ou la classe de seconde générale ou technologique : ce sont des sortants « sans qualification ».
Reste à comprendre quel pourcentage d'une génération obtient le CAP (et seulement le CAP) et à quoi correspondent les 179.700 élèves qui l'ont obtenu en 2011
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Sur la base des chiffres de 2011 cité dans le premier post (avec 71,6% d'une génération et de 576.907 élèves obtenant le Bac), ces 12,8% correspondent à 103.000 élèves environ.Frist écrit: La page 14 de ce document est intitulée Les sortants du système éducatif , et le chiffre pour la France est 12.8 % des 18-24 ans.
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