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Mes manuels sur iPad
- joseph90850
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Élève en terminale, j’ai eu pour idée en ce début d’année (brève écrite le 16 septembre) de remplacer tout mes manuels scolaire par mon Ipad. L’idée était simple, chacun de mes professeurs n’auraient eu qu’a me passer le livre qu’il possède -sur leurs ordinateurs fournis par l'établissement- afin de le mettre sur mon Ipad. Mais à l’éducation nationale, à idée simple, réponse compliquée.
Au moment de ma demande, j'ai reçu un bon accueil de la plupart de mes professeurs et ceux se montrant rétissants se disaient l'être par soucis de respecter une volonté de la direction.
Ne comprenant pas de quelle volonté il s’agissait, je me dirigea alors un peu plus haut dans cette échelle administrative tendant vers l’infini. À ma grande surprise la personne auprès de laquelle je me rendue, que je connais bien, m’a dit qu’il n’y avait aucune objection à utiliser un Ipad en cours dans ce cadre là, m’indiquant même au passage que cela pourrait s'avérer pratique pour faire une recherche rapide durant un cours si cela s'avérerait nécessaire -je ne vous cache pas que l'établissement est dépourvu de réseau wifi et que des câbles ethernet se trouvent dans les sacs de tous les professeurs-.
Je continua donc mon périple en remontant vers mes professeurs douteux, leur affirmant avoir l’aval de la direction. Mais dans le même temps, ceux qui s'étaient prononcés pour, me dirent ne pas pouvoir me donner les manuels pour une question d'éthique. Non contestataire, je parti donc seul à la recherche de ces manuels. Celle ci ne fut pas bien longue, les éditeurs proposant à ma grande satisfaction les manuels voulus en test pour une durée de 4 mois mais je fis alors des copies d'écran de ceux ci pour les garder à vie - bien qu’il ne me serviront qu’un an, je l'espère-.
Une fois les livres en poche, pensant avoir réussi mon oeuvre, le test pouvait commencer. Vous apprendrez d’ici peu que ma satisfaction fût de courte durée. Le premier -et dernier- jour se passa bien, les professeurs ne disaient trop rien de cela, la classe fit une ou deux remarques en le voyant, les uns souhaitant faire de même, les autres rigolant.
Mais le lendemain fût le jour d’une longue désillusion à partir du moment où un des professeurs m’attaqua en annonçant qu’il ne désirait « qu’un manuel, et celui là ! -brandissant le bloc de 600 pages servant à sa matière- Et pas un autre format sur ordinateur ou je ne sais quoi!». En allant auprès d’elle a la fin du cours, elle me dit que cette décision avait été prise avec 2 autres professeurs. Mais le plus étonnant restait à venir. Bien que j’avais appris la veille avec stupeur qu’un de ces 2 professeur c'était énervé de ma demande auprès de la direction (la qualifiant d’«inadmissible») et que le second était un de ceux qui avait vu et approuvé la veille l’utilisation du manuel numérique.
Pour finir cette journée, une dernière personne n’a pas souhaité me répondre favorablement en ce qui concernait sa matière. Toutefois, je tenais en revanche à la saluer car elle pris le temps de m’expliquer son choix contrairement à tout les autres. En effet il est pour elle préférable «que vous ayez les textes sous les yeux pour pouvoir les souligner par exemple». Je ne cacherai à personne que je comptais garder mon Ipad sous les yeux et que je n’ai jamais souligné un livre la où l’Ipad permet de le faire sans risque. Il faudrait penser à ne pas parler des choses que l’on connait pas.
Mon aventure se finit le lendemain où je reçu la réponse à un mail envoyé la veille à ce professeur ayant apparemment changé d’avis sans me prévenir,me confirmant alors sa position, sans justification.
Je tiendrai tout de même à saluer le comportement d’une personne dans cette rocambolesque aventure, celle de mon professeur de S.V.T, qui accepta avec ferveur l’idée émise. Il m’est alors venu à l'esprit de me demander, si, le fait qu’il enseigne également en fac, lui ouvre l'esprit plus qu’a d’autre ou alors si ces "autres" représentent une masse dans l'éducation nationale, qui refuse l’innovation d’autant plus lorsqu’elle vient d’un élève. L’innovation doit être une idée droitière, trop droitière à leur yeux, rivés avec excès sur une gauche conformiste sans volonté évolutive. Le professeur apprend alors à l’élève sans que celui ci ne soit écouter le jour ou il propose quelque chose d’abouti apportant des fonctionnalité existante mais alors simplifié et améliorée.
L’iPad aurait alors permis de posséder tout le temps, tout les manuels dans 9 millimètres d'épaisseur pour un poids de 600 grammes, mais «si les 6e portent un gros sac pourquoi pas vous?». Vision communiste de l'égalité.
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J'en retiendrais malgré tout une : vous avez demandé une copie illégale du manuel numérique de vos professeurs ("à me passer"), avant d'en faire vous-même une copie pirate ("je fis alors des copies d'écran"). C'est - disons - une certaine idée de l'"innovation". Si tous les élèves faisaient comme vous, l'édition scolaire ferait rapidement faillite (non que je veuille défendre les éditeurs, mais au moins les auteurs qui sont en droit d'exiger une rémunération pour leur travail). Avec ce genre d'attitude, on comprend mieux les réticences des éditeurs concernant le livre numérique. Avez-vous volé l'iPad aussi ? Auriez-vous des convictions communistes sur la propriété privée ?
Au passage qu'avez-vous fait des manuels imprimés qui vous ont été fournis gratuitement par l'institution ?
L'avantage du manuel numérique réside donc - à vous lire - dans sa légèreté et sa finesse. C'est un gain certes appréciable, mais somme toute secondaire. Surtout si on le met en rapport avec le coût exorbitant d'un iPad et des licences de différents manuels numériques, sa durée de vie inconnue, sa fragilité, son obsolescence programmée, sa consommation et sa faible autonomie, son manque d'ergonomie, son faible espace de stockage etc. A ce sujet, puisque vous parlez des étudiants et du manuel numérique, regardez ce qu'ils en disent eux-mêmes : www.laviemoderne.net/veille/viewtopic.php?f=39&t=330
PS : relisez-vous, j'ai cru voir quelques fautes. Et ne croyez pas que l'"innovation à l'école" soit une idée de droite : vous vous tromperiez lourdement.
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- joseph90850
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j'ai lu ce que pensais les gens de ce topic viewtopic.php?f=39&t=330 avant de publier mon article mais je ne trouve personnellement pas d'inconvenants au support numérique, dans la mesure où l'ont avoir le texte sous les yeux et non affiché sur un TBI en cours où la la lecture se fait plus dure.
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Loys écrit: PS : relisez-vous, j'ai cru voir quelques fautes.
Attention Loys, c'est sans doute un étudiant dont le français n'est pas la langue maternelle. Il y a des fautes mêmes à l'oral.
- "auprès de laquelle je me rendue" => "auprès de laquelle je me suis rendue" ou bien "je me rendis",
- "En allant auprès d’elle a la fin du cours, elle me dit [..]" => "En allant auprès d’elle a la fin du cours, je m'entendis dire".
- "mes professeurs douteux" => "mes professeurs dubitatifs", ou bien "tiède", ou mieux "hésitants" (mais j'espère qu'ils n'ont rien de douteux).
Cher Joseph, ne prenez pas mal ces quelques remarques, j'aimerais parler un jour une langue étrangère aussi bien que vous parlez le français.
Archeboc.
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La légèreté est un gain secondaire lorsqu'on voit les méfaits des trop lourds cartables des adolescents ? La scoliose ou autre problème de dos, ce n'est pas psychosomatique ou liés seulement à l'absence de pratique du sport par les ados.Loys écrit: Au passage qu'avez-vous fait des manuels imprimés qui vous ont été fournis gratuitement par l'institution ?
L'avantage du manuel numérique réside donc - à vous lire - dans sa légèreté et sa finesse. C'est un gain certes appréciable, mais somme toute secondaire. Surtout si on le met en rapport avec le coût exorbitant d'un iPad et des licences de différents manuels numériques, sa durée de vie inconnue, sa fragilité, son obsolescence programmée, sa consommation et sa faible autonomie, son manque d'ergonomie, son faible espace de stockage etc.
Un manuel scolaire n'est valable qu'une année pour l'élève, ce qui remet en question l'obsolescence programmée ou la fragilité de l'iPad.
Pour l'autonomie, en regardant quelques réponses rapides d'un moteur de recherche, l'iPad fonctionne sur plus d'une journée de cours. La consommation ? Surement plus d'électricité qu'une bougie, mais moins qu'une ampoule. Certes, une ampoule par élève, ça commence à faire beaucoup, mais est-ce que ça peut vraiment être un argument, l'éducation doit se faire en consommant le moins possible d'électricité ?
Son faible espace de stockage, pour quelques manuels scolaires, pas besoin de plus d'un Go d'espace libre.
L'iPad n'est pas plus cher qu'un PC, et la question n'est pas d'obliger à tous les lycéens d'acquérir un iPad, mais de laisser un lycéen user d'un iPad en classe. Si ledit lycéen a déjà acquis un iPad, pourquoi le priver de son utilisation ? Alors que Loys je peux parfois vous suivre sur les méfaits du numérique, je ne vois pas comment on peut trouver un avantage au manuel imprimé face au manuel numérique en laissant à part le côté financier : contenu identique, ergonomie un peu différente mais en soit guère différente, un manuel de cours, ce n'est souvent que quelques pages étudiées à la fois, ce n'est pas un roman à lire de manière continue.
Et ne confondons pas le livre électronique tel que le Kindle et le livre sur tablette électronique telle que l'iPad, ce sont deux technologies radicalement différentes.
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Des scolioses et même des cancers du dos ! Sans rire, combien d'heures par jours les élèves sont-ils astreints à cet affreux supplice des temps modernes, porter son cartable ? D'autant que les manuels sont de plus en plus allégés et que les professeurs tolèrent le partage de manuel ou parfois même dispensent les élèves de les apporter.Frist écrit: La légèreté est un gain secondaire lorsqu'on voit les méfaits des trop lourds cartables des adolescents ? La scoliose ou autre problème de dos, ce n'est pas psychosomatique ou liés seulement à l'absence de pratique du sport par les ados.
Cette question du poids des cartables est une obsession des parents d'élèves, comme si l'école n'était confrontée qu'à ce seul enjeu.
Un manuel est utilisable entre cinq et dix ans : c'est cette durée qui compte pour le coût pour l'institution.Un manuel scolaire n'est valable qu'une année pour l'élève, ce qui remet en question l'obsolescence programmée ou la fragilité de l'iPad.
Et l'iPad, troisième génération en trois ans. Durée de vie de la première génération : on ne sait pas, mais la batterie n'est pas interchangeable et c'est bien sûr l'élément le plus faible de la tablette.
Pour la fragilité, vous n'avez pas répondu : c'est vrai que les élèves sont bien connus pour prendre le plus grand soin de leurs affaires dans les cours de récréation. Avec un lycéen, c'est vrai qu'on peut être un peu plus confiant.
Notez aussi qu'on peut le voler, alors que les manuels scolaires se revendent assez mal au marché noir.
Si on pense à le recharger chaque soir...Pour l'autonomie, en regardant quelques réponses rapides d'un moteur de recherche, l'iPad fonctionne sur plus d'une journée de cours.
Frist, il y a douze millions d'élèves en France !La consommation ? Surement plus d'électricité qu'une bougie, mais moins qu'une ampoule. Certes, une ampoule par élève, ça commence à faire beaucoup, mais est-ce que ça peut vraiment être un argument, l'éducation doit se faire en consommant le moins possible d'électricité ?
Bon cet argument est d'assez mauvaise foi, j'en conviens, mais c'est la nouvelle idéologie à l'école en ce début du XXIe siècle, promouvoir le développement durable. Je n'ai pas pu m'empêcher
Un vrai manuel multimédia contient de nombreuses vidéos et pèse plusieurs Go. Vous parlez des manuels qui ne sont que des versions numérisés des manuels imprimés. A vrai dire, le lot commun des manuels numériques, qui n'apportent donc guère en terme de contenus ou de ressources.Son faible espace de stockage, pour quelques manuels scolaires, pas besoin de plus d'un Go d'espace libre.
Vous plaisantez, Frist ?L'iPad n'est pas plus cher qu'un PC
Non, de leur fournir. Prenez l'exemple de la Corrèze par exemple....et la question n'est pas d'obliger à tous les lycéens d'acquérir un iPad
Dans ce cas précis, vous avez raison....mais de laisser un lycéen user d'un iPad en classe.
Remplacez iPad par smartphone ou n'importe quoi d'autre et vous vous rendrez compte que votre raisonnement est problématique.Si ledit lycéen a déjà acquis un iPad, pourquoi le priver de son utilisation ?
Le financier, un côté négligeable ? Vous exagérez, Frist.Alors que Loys je peux parfois vous suivre sur les méfaits du numérique, je ne vois pas comment on peut trouver un avantage au manuel imprimé face au manuel numérique en laissant à part le côté financier...
Moi j'observe que l'élève est capable de payer cher le médium, la tablette, mais qu'il refuse de payer le contenu, les manuels. Il n'y a rien qui vous dérange dans cette attitude ? Il faudrait l'encourager dans cette voie ? Pardonnez ma franchise, mais je refuse de le faire.
Il faudrait discuter de ça. C'est une vraie question....contenu identique, ergonomie un peu différente mais en soit guère différente, un manuel de cours, ce n'est souvent que quelques pages étudiées à la fois, ce n'est pas un roman à lire de manière continue.
Qui deviennent convergentes.Et ne confondons pas le livre électronique tel que le Kindle et le livre sur tablette électronique telle que l'iPad, ce sont deux technologies radicalement différentes.
Méfiez-vous : à propos du livre numérique, je ne suis pas le réactionnaire que vous supposez. Je suis juste un critique sévère. Cet élève aurait pu acheter une tablette bien moins chère ET les manuels.
Pour moi, sa démarche n'est pas celle d'un apprenant mais d'un consommateur.
La seule chose que je lui accorde, c'est l'attitude hésitante des enseignants. J'ai eu moi-même la même hésitation en ce début d'année avec des lycéens qui, en difficulté avec l'écriture manuelle, voulaient saisir les cours avec un PC : après avoir dit oui, j'ai finalement refusé car ils préparent un exercice écrit à la main et ils doivent s'y préparer d'autant plus qu'ils ont des difficultés.
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Loys écrit: La seule chose que je lui accorde, c'est l'attitude hésitante des enseignants. J'ai eu moi-même la même hésitation en ce début d'années avec des lycéens qui, en difficulté avec l'écriture manuelle, voulaient saisir les cours avec un PC : après avoir dit oui, j'ai finalement refusé car ils préparent un exercice écrit à la main et ils doivent s'y préparer d'autant plus qu'ils ont des difficultés.
Cela me rappelle une anecdote : au service militaire, j'ai fait du ski militaire. Le ski militaire est au ski ce que la musique militaire est à la musique. On monte des pentes avec des gros sac rempli de vêtement en laine mouillée, on descend tout droit avec les bâtons entre les jambes pour freiner, on mange le soir des lyophilisés parmentiers goût carton, et on s'endort sous une bâche posée sur la neige.
Raffinement de cruauté, les soldat du rang ont des chaussures en cuir, design année 50. L'encadrement, qui a reçu les mêmes chaussures en cuir, a le droit de mettre des vraies chaussures de ski pour tous les exercices. Mais pour l'examen (car il y a un examen), l'équité est de rigueur : la chaussure de cuir est obligatoire. Évidemment, les seuls qui échouent aux examen, ce sont les sous-officiers qui ont usé du passe-droit durant les exercices.
Papi Archeboc.
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- joseph90850
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dans mon cas je ne veux pas forcer mon établissement à équiper chaque élève d'un ipad mais bien de m'autoriser simplement a utiliser le mien et ce uniquement pour remplacer mes manuels, l n'est pas ici question de taper mes cours dessus. sur ce dernier point je comprend et partage d'ailleurs votre position.
en ce qui concerne l'automie d'un ipad sachez qu'en l'utilisant elle dure 10heures mais pour un usage passif ou seul l'écran tourne j'ai pu allègrement les dépasser. 2 jours de cours sans problème.
pour les vol sachez qu'un casier se ferme avec un cadenas et en règle générale il n'y en que rarement eu dans mon institution.
Un Pc peut couter 500€ sachez le et il devrait même couter se prix la. Mon établissement a voulu certainement jouer la carte du pas cher et sachez que les pc de 4 ans sont remplacés aujourd'hui. l'obsolescence...
pour en revenir a mon cas, je pense que mes professeur on simplement peur de cette nouveauté, j'ai pensé cela en voyant les excuses qu'ils ont pu me sortir, "je ne sais pas si l'éducation l'autorise" et " il faut en parler a la direction" ( là ou j'ai eu leur aval)
pour ce qui est de l'utilisation il est évidant qu'elle ne pourrait pas diverger, premièrement de par ma place au sein de ma classe mais je pense aussi que vous 'avez jamais joué une partie de realracing sur ipad, je vous assure difficile de vous cacher. de plus un livre ne sert que quelques minutes par heures et en ne suivant pas ce qui ce dit dans la classe il devient rapidement difficile de comprendre le cours.
enfin pour ce qui est du contenu en lui même, trouver moi les livre sur ipad et je vous les achète dans la minutes, les formats propriétaire des éditeurs son en flash, technologie mal optimiser pour les tablettes hors fleurons de la gamme android mais le prix de la tablette s'avère élevé, autant voir plus qu'un ipad. il y a donc un chainon manquant a ce niveau la, ma façon de me les procurer n'ai qu'un simple scann je vous le rappelle.
PS: archedoc, je suis bien français, d'origine française, résidant en France! je n'eu pas voulu écrire pour une enquête publiée dans le figaro seulement poster un message sur un forum un soir ou je n'avais pas forcement le temps de me relire.
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