Mes manuels sur iPad
Le fait de copier un fichier qui n'était que « prêté » est aussi un débat, je n'ai pas tellement d'avis tranché sur la question.
Concernant le volte face de certains de vos enseignants, ne pensez-vous pas que vous les avez peut-être pris un peu de cours en posant cette question ? Qu'il ont dit un « oui » sur le coup, mais qu'après réflexion ils aient estimés qu'il y avait plus d'inconvénients que d'avantages ? Après il est également possibles que certains soient juste réfractaires à ce genre d'idée (des profs réfractaires à la nouveauté, surtout quand elle vient de l'élève, j'en connais, mais heureusement ce n'est pas une majorité)
En revanche, je m'étonne qu'un argument n'ait pas encore évoqué dans cette discussion : l'utilisation réelle faite de cette tablette pendant les cours et son impact sur le reste de la classe. Même sans wifi ni réseau internet, un iPad dispose de nombreuses applications ludiques et totalement inutiles en cours si ce n'est distraire ( je ne peux pas croire que vous n'ayez que des applications dédiées à l'apprentissage sur votre machine ). Même si vos intentions personnelles sont les plus sincères qu'il soit et que vous-même ne regardez que les manuels scolaires pendant les cours, ce dont un professeur est en droit de douter (attention, je ne dis pas que vous mentez ni que vous n'êtes pas sérieux, juste qu'un professeur est en droit de se demander si l'élève qui lui fait cette demande le souhaite vraiment pour travailler). Qu'en serait-il quoiqu'il en soit des autres élèves ? Comment un professeur qui vous a accordé ce « passe droit » (car c'en est un) parce qu'il avait confiance en vous pourrait le refuser à un autre dont il sait que le sérieux n'est pas le même ? Et comment pourrait-il refuser à d'autres élèves d'utiliser leur smartphone en classe ? Après tout les différences entre un smartphone et une tablette sont maintenant minimes.
Ne pouvant, par soucis d'égalité, refuser à un autre élève ce qu'il vous a accordé, il perdrait ainsi tout contrôle de son cours et toute chance de faire travailler les élèves les « moins sérieux »
Enfin, sur le fait de lire sur écran ou sur papier, le papier à pour moi un avantage indéniable sur l'écran : on peut le feuilleter, on peut regarder une page de cours en même temps qu'une page d'exercice (la taille de l'écran d'une tablette ne le permet pas de façon confortable)... En revanche, il lui manque un Ctrl + F
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- joseph90850
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pour dire que les manuel sont de plus en plus léger, je suis d'accord avec vous surtout depuis l'arrivée il y a 3 ans environ de manuels au "format compact" mais cette année j'ai reçu 8 livres dont 4 dépassent les 500 pages, a titre d'exemplaires, chacun de ses 4 livres pese au minimum le poids d'un ipad.
pour ce qui est de la différence entre un ipad un ipad et un smarphone ou un portable, il y en a une, la puce gym, en effet mon ipad (qui n'a pas l'option 3g) ne peut se connecter a un internet et qui plus est envoyer des sms. De plus ceci ne serait pas discret n'importe qui verrait alors que je tape quelque chose sur le clavier la ou je n'ai normalement pas besoin de le faire dans l'utilisation voulue décrite à mes professeurs, par ailleurs je vous assure que vous pouvez toujours compter sur l'immense discrétion de vos voisins dans ses cas là...
pour ce qui est du confort de lecture, il faut reconnaitre que l'écran retina donne la sa sensation du papier avec des couleur plus contrasté. cela ne gène donc plus comme le ferais des écran a moins haute résolution. et enfin sachez que dans mes manuel les exercices sont détachés des page de leçon, il faut donc, meme avec un manuel papier, tourner les pages.
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- Messages : 379
Je n'ai pas parlé des cancers du dos, n’usons pas de l'ironie lorsqu'il n'y a pas de prétexte à cela.Des scolioses et même des cancers du dos !
Porter le cartable ? Déjà, le temps des deux trajets maison <-> école, qui ne sont pas fait en voiture, pour certains, ça peut être long. Et puis, au moins une fois par heure, même si ce n'est que 5 à 10 minutes, puis à la pause récré de 10H, et celle de 15H, et la pause déjeuner. Cumulant le tout, ce n'est pas non plus une manutention de cinq minutes.Sans rire, combien d'heures par jours les élèves sont-ils astreints à cet affreux supplice des temps modernes, porter son cartable ?
Pour un adulte, la manutention de plus de 25 kg est en dehors des normes d'ergononmie, que dire d'un enfant avec un cartable qui peut atteindre 15 kg (quand il n'y a pas de partage des supports de cours) ?
Jusqu'à dix ans un manuel de classe ? Avec toutes les réformes scolaires, cela ne doit concerner que les matières les plus ignorées !Un manuel est utilisable entre cinq et dix ans : c'est cette durée qui compte pour le coût pour l'institution.
C'est une course à obsolescence, entre l’électronique d'un iPad et un programme scolaire dicté par un ministre qui veut à tout prix avoir une réforme à son nom, qui gagne ?
Effet de mode la troisième génération, celui acheté en trois ans ne s'est pas autodétruit pour autant.Loys écrit: Et l'iPad, troisième génération en trois ans. Durée de vie de la première génération : on ne sait pas, mais la batterie n'est pas interchangeable et c'est bien sûr l'élément le plus faible de la tablette.
L’élément le plus faible est la batterie, certes, mais c'est bizarre, je vois la possibilité de changer la batterie de son iPad : www.apple.com/fr/batteries/replacements.html médisance ?
Le sujet n'est pas d'équiper tous les élèves, collégiens ou lycéens d'un iPad, mais d'autoriser un lycéen possédant déjà un iPad, le ramenant déjà au lycée, d'utiliser l'iPad en cours pour consulter un manuel scolaire.Loys écrit: Pour la fragilité, vous n'avez pas répondu : c'est vrai que les élèves sont bien connus pour prendre le plus grand soin de leurs affaires dans les cours de récréation. Avec un lycéen, c'est vrai qu'on peut être un peu plus confiant.
La question est certes différente s'il faut se demander si tous les collégiens, voir tous les collégiens devraient transporter un iPad durant les cours.
Idem, même si on peut réfléchir à cette question sensible, le sujet ici pose la question de l'élève qui ramène déjà son iPad au lycée, la consultation d'un support de cours sur un écran d'iPad a-t-elle des raisons pertinentes d'être interdite ?Loys écrit: Notez aussi qu'on peut le voler, alors que les manuels scolaires se revendent assez mal au marché noir.
Je pense qu'il y a moins souvent de portables déchargés dans la journée que de manuels de cours oubliés.Loys écrit: Si on pense à le recharger chaque soir...
Pour UN élève ? Qui a déjà un iPad, et donc qui consommera déjà de l'électricité en dehors des cours ?Loys écrit: Frist, il y a douze millions d'élèves en France !
Bon cet argument est d'assez mauvaise foi, j'en conviens, mais c'est la nouvelle idéologie à l'école en ce début du XXIe siècle, promouvoir le développement durable. Je n'ai pas pu m'empêcher
Comme vous dites, le lot commun des manuels numériques.Loys écrit: Un vrai manuel multimédia contient de nombreuses vidéos et pèse plusieurs Go. Vous parlez des manuels qui ne sont que des versions numérisés des manuels imprimés. A vrai dire, le lot commun des manuels numériques, qui n'apportent donc guère en terme de contenus ou de ressources.
Et le sujet est bien l'usage de manuels identiques aux manuels imprimés.
L'idée n'est pas ici d'essayer de convertir les élèves et les professeurs à l'usage d'un quelconque manuel numérique, multimédia, et donc éventuellement supérieur à un manuel scolaire imprimé.
Un PC peut certes être moins cher qu'un iPad, mais ce n'est pas la majorité des PC.
Non !Loys écrit: Qui deviennent convergentes.
Un livre électronique, ce n'est qu'un afficheur de texte, certes relié à Internet, mais c'est du papier électronique. Il ne pourrait y avoir de la vidéo, des animations, des jeux, ce n'est pas l'objet du livre électronique.
Une tablette électronique, c'est un ordinateur ultraportable, avec écran tactile.
On peut surement augmenter la performance du temps d'affichage du livre électronique, mais on ne peut dire qu'il y a convergence avec les deux médias.
Il a acheté les manuels, en version imprimée.Loys écrit: Méfiez-vous : à propos du livre numérique, je ne suis pas le réactionnaire que vous supposez. Je suis juste un critique sévère. Cet élève aurait pu acheter une tablette bien moins chère ET les manuels.
Le droit à la copie privée existe.
Certes, l'idéal aurait été l'achat du médium utilisé, soit imprimé, soit électronique. Mais en terme de licence d'utilisation, je me demande si c'est si discutable que cela, il n'y a pas vraiment de piratage, la version imprimée appartient à l'élève en ce moment, non ? Certes, copier pour un usage illimité en temps un livre qui n'est que prêté durant un an est discutable, mais là encore, la discussion porte sur ces premières semaines de rentrée. S'il fallait supprimer de l'iPad les livres scannés, je ne pense pas que ça poserait un gros problème.
On peut être critique et ne pas refuser obstinément l'usage de l'iPad par cet élève.
Quand bien même cela serait dérangeant, quand la question a été de l'encourager ? Le sujet est simplement dans l'acceptation, voir la tolérance. Il n'est aucunement question d'encourager les autres élèves de suivre le modèle du livre sur iPad.Loys écrit: Moi j'observe que l'élève est capable de payer cher le médium, la tablette, mais qu'il refuse de payer le contenu, les manuels. Il n'y a rien qui vous dérange dans cette attitude ? Il faudrait l'encourager dans cette voie ? Pardonnez ma franchise, mais je refuse de le faire.
À l'école, il y a liberté sur le choix des marques de cahiers, des crayons, des agendas, des cartables, des habits, pourquoi la forme du manuel scolaire importe si le contenu est exactement le même ? Dans une école à l'uniforme obligatoire, aux fournitures données par l'établissement scolaire, je pourrais comprendre l'uniformité de la forme du manuel scolaire, mais là où il y a une telle liberté, d'où viendrait cette restriction ?
Un voisin coute moins cher et est encore plus distrayant et perturbant qu'un iPad.un iPad dispose de nombreuses applications ludiques et totalement inutiles en cours si ce n'est distraire
Si un professeur arrive à imposer le silence, avec un stylo et un crayon, on fait des merveilles, un cadavre exquis, un morpion, un gribouillis, etc.
Un manuel scolaire, ce n'est pas un livre de référence, un roman ou une encyclopédie, c'est très formaté pour la forme scolaire, une leçon ou un exercice, une lecture en même temps que le professeur. Le feuilleter est un exercice assez rare.Enfin, sur le fait de lire sur écran ou sur papier, le papier à pour moi un avantage indéniable sur l'écran : on peut le feuilleter, on peut regarder une page de cours en même temps qu'une page d'exercice (la taille de l'écran d'une tablette ne le permet pas de façon confortable)... En revanche, il lui manque un Ctrl + F
Un élève qui a déjà un iPad et qui veut consulter les manuels scolaires sur ce média, c'est assez différent des sujets déjà évoqués sur ce forum de tous les élèves ayant chacun un iPad pour consulter des manuels multimédias lisibles uniquement sur iPad.
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Puisque vous voulez tout rapporter à Joseph : en Terminale, s'il n'est pas déjà un adulte, il va bientôt l'être.Frist écrit: Pour un adulte, la manutention de plus de 25 kg est en dehors des normes d'ergononmie, que dire d'un enfant avec un cartable qui peut atteindre 15 kg (quand il n'y a pas de partage des supports de cours) ?
C'est pas faux !Frist écrit: C'est une course à obsolescence, entre l’électronique d'un iPad et un programme scolaire dicté par un ministre qui veut à tout prix avoir une réforme à son nom, qui gagne ?
Mais je vous garantis que, même en cas de renouvellement de programme, il n'y a pas toujours de renouvellement de crédits. Et que les livres peuvent durer longtemps, longtemps, sans changement de batterie et avec une excellente autonomie.
C'est surtout Apple, l'effet de mode. Toute une partie de la publicité d'Apple pour l'iPad repose sur les vertus pédagogiques (supposées) de la tablette.Effet de mode la troisième génération, celui acheté en trois ans ne s'est pas autodétruit pour autant.
Mea maxima culpa, Frist, j'ai été médisant... mais je le reste car la batterie n'est garantie qu'un an et ensuite l'échange est facturé 100€ hors frais de port.L’élément le plus faible est la batterie, certes, mais c'est bizarre, je vois la possibilité de changer la batterie de son iPad : www.apple.com/fr/batteries/replacements.html médisance ?
Vous avez raison, mais autoriser un élève, c'est autoriser tous les élèves, comme le faisait remarquer Bug Neurone. Et certaines tablettes de 7" ne sont pas très éloignées de certains téléphones de 5".Le sujet n'est pas d'équiper tous les élèves, collégiens ou lycéens d'un iPad, mais d'autoriser un lycéen possédant déjà un iPad, le ramenant déjà au lycée, d'utiliser l'iPad en cours pour consulter un manuel scolaire.
Vous avez raison, il y a deux problèmes distincts. Il n'empêche : même pour un élève, il s'agit de mesurer les avantages et les inconvénients. Un iPad est plus léger (seul argument avancé par Joseph) mais il est aussi plus fragile et plus susceptible d'être volé : je ne recommande pas à Joseph de laisser son sac sous un préau.Idem, même si on peut réfléchir à cette question sensible, le sujet ici pose la question de l'élève qui ramène déjà son iPad au lycée, la consultation d'un support de cours sur un écran d'iPad a-t-elle des raisons pertinentes d'être interdite ?Loys écrit: Notez aussi qu'on peut le voler, alors que les manuels scolaires se revendent assez mal au marché noir.
On prend les paris ?Je pense qu'il y a moins souvent de portables déchargés dans la journée que de manuels de cours oubliés.
Ce qui restreint quelque peu leur intérêt, convenez-en. En ce cas d'ailleurs, une liseuse de type Kindle devrait pouvoir faire l'affaire, non ?Comme vous dites, le lot commun des manuels numériques.Loys écrit: Un vrai manuel multimédia contient de nombreuses vidéos et pèse plusieurs Go. Vous parlez des manuels qui ne sont que des versions numérisés des manuels imprimés. A vrai dire, le lot commun des manuels numériques, qui n'apportent donc guère en terme de contenus ou de ressources.
Et le sujet est bien l'usage de manuels identiques aux manuels imprimés.
Un PC netbook coûte bien moins cher qu'un iPad d'ancienne génération. Les PC ultrabooks commencent à être au même prix que les iPads 3, à caractéristiques équivalentes en terme de capacité.Un PC peut certes être moins cher qu'un iPad, mais ce n'est pas la majorité des PC.
Et ne parlons pas des liseuses électroniques.
Vous faites erreur, Frist. Les liseuses commencent à passer sous Android (nouvelles Kobo et Kindle). On le comprend, les utilisateurs ne voient pas l'intérêt d'avoir deux produits distincts (en plus d'un téléphone).Un livre électronique, ce n'est qu'un afficheur de texte, certes relié à Internet, mais c'est du papier électronique. Il ne pourrait y avoir de la vidéo, des animations, des jeux, ce n'est pas l'objet du livre électronique.
Une tablette électronique, c'est un ordinateur ultraportable, avec écran tactile.
On peut surement augmenter la performance du temps d'affichage du livre électronique, mais on ne peut dire qu'il y a convergence avec les deux médias.
Non. C'était une version de démonstration ("en test pour une durée de 4 mois").Il a acheté les manuels, en version imprimée.
Le droit à la copie privée existe.
Je suis heureux de vous l'entendre dire.Certes, l'idéal aurait été l'achat du médium utilisé, soit imprimé, soit électronique.
L'élève n'a pas scanné le livre imprimé, mais il a fait des captures d'écran du manuel numérique. Je vous accorde que la différence est ténue.Mais en terme de licence d'utilisation, je me demande si c'est si discutable que cela, il n'y a pas vraiment de piratage, la version imprimée appartient à l'élève en ce moment, non ?
Surtout quand on a les moyens de s'acheter un iPad. Il y a quand même des priorités.Certes, copier pour un usage illimité en temps un livre qui n'est que prêté durant un an est discutable...
Je ne vous suis pas.S'il fallait supprimer de l'iPad les livres scannés, je ne pense pas que ça poserait un gros problème.
Il aurait dû suivre les cours à Tulle. Là-bas, on est en avance sur le futur.On peut être critique et ne pas refuser obstinément l'usage de l'iPad par cet élève.
Il est juste question de l'accepter pour un et donc pour tous.Quand bien même cela serait dérangeant, quand la question a été de l'encourager ? Le sujet est simplement dans l'acceptation, voir la tolérance. Il n'est aucunement question d'encourager les autres élèves de suivre le modèle du livre sur iPad.
Aucun crayon, agenda, cartable, habit ne permet de jouer à Angry Birds, de lire des mangas ou de regarder un film. Dans les rayons livres pour enfants des Fnac, il y a des iPads en consultation : vous croyez que les enfants s'en servent pour lire ?À l'école, il y a liberté sur le choix des marques de cahiers, des crayons, des agendas, des cartables, des habits, pourquoi la forme du manuel scolaire importe si le contenu est exactement le même ?
Parce que l'iPad est un jouet autant qu'une liseuse. Pourquoi croyez-vous qu'il est multipoint ?Dans une école à l'uniforme obligatoire, aux fournitures données par l'établissement scolaire, je pourrais comprendre l'uniformité de la forme du manuel scolaire, mais là où il y a une telle liberté, d'où viendrait cette restriction ?
Là, c'est vous qui êtes de mauvaise foi, Frist.Un voisin coute moins cher et est encore plus distrayant et perturbant qu'un iPad.un iPad dispose de nombreuses applications ludiques et totalement inutiles en cours si ce n'est distraire
Vous vous rendez compte de ce que vous dites : puisque les élèves peuvent jouer avec un crayon, pourquoi les empêcher de jouer avec un iPad ?Si un professeur arrive à imposer le silence, avec un stylo et un crayon, on fait des merveilles, un cadavre exquis, un morpion, un gribouillis, etc.
Quand j'ai oublié mon cours sur papier, j'utilise ma tablette. Mais - et je vous le dis en toute simplicité - c'est bien moins pratique.Un manuel scolaire, ce n'est pas un livre de référence, un roman ou une encyclopédie, c'est très formaté pour la forme scolaire, une leçon ou un exercice, une lecture en même temps que le professeur. Le feuilleter est un exercice assez rare.Enfin, sur le fait de lire sur écran ou sur papier, le papier à pour moi un avantage indéniable sur l'écran : on peut le feuilleter, on peut regarder une page de cours en même temps qu'une page d'exercice (la taille de l'écran d'une tablette ne le permet pas de façon confortable)... En revanche, il lui manque un Ctrl + F
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Puisque les élèves peuvent noter leurs cours avec un crayon, pourquoi les empêcher de lire leur manuel avec un iPad ?Vous vous rendez compte de ce que vous dites : puisque les élèves peuvent jouer avec un crayon, pourquoi les empêcher de jouer avec un iPad ?
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Ne confondons pas l'outil et l'usage qui en est fait.
Et puis, on jongle du collège à l'université, ne peut-on rester dans le cadre de l'usage de l'iPad au lycée, ça permettra de limiter les arguments un peu trop diversifiés.
Un amphi est facultatif. La LAN-party, c'est au cyber-café ou en cité-U. L'étudiant qui sort d'un cours pour aller poursuivre sa partie de jeu en ligne, ce n'est pas choquant, un étudiant, c'est un grand garçon (et discuter de ce fait, c'est un autre grand sujet).
En salle de classe de lycée, jouer sur un iPad, c'est quand même bien moins discret que jouer sur un smart-phone. Laissant faire un tel comportement, c'est plus de la négligence de la part du professeur qu'un professeur désemparé. Et puis, si le jeu est un risque, ça peut être une condition pour retourner au mode papier, non ?
Ce que je comprend du témoignage de Joseph, c'est que la justification la plus élaborée est celle de l'éthique, rien d'aussi élaborée que les arguments qu'on a pu échanger ici (cherté, fragilité, énergivore, illégalité (alors qu'il y aurait la caution de la direction ?), obsolescence programmée, dégénérescence potentielle, limitation du livre scannée (par rapport au livre multimédia et non par rapport au livre imprimé)
Lorsque je déclare que dans ce sujet on peut mettre de côté le financier, ce n'est pas parce qu'il est négligeable, mais seulement parce que l'iPad est déjà acquis par l’élève, et que la question n'est pas de chercher à faire acheter par tous les élèves cet outil. Loin de moi l'idée de rendre obligatoire l'achat d'un tel outil, déjà que je me pose des questions sur l'utilisation de la calculatrice au lycée (pour les cours de maths).Loys écrit: Le financier, un côté négligeable ? Vous exagérez, Frist.
Vos cours, ce ne sont pas des copies du manuel, n'est-ce pas ? D'ailleurs, ce ne serait pas plutôt un support de cours, puisque vous ne lisez pas vos cours, ce ne sont pas des conférences vos cours de lycée, si ? Le côté pratique de vos cours ne se se mesure donc pas exactement de la même façon que celui du manuel de cours.Quand j'ai oublié mon cours sur papier, j'utilise ma tablette. Mais - et je vous le dis en toute simplicité - c'est bien moins pratique.
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Frist écrit: Le feu ça brûle.
Ne confondons pas l'outil et l'usage qui en est fait.
Et puis, on jongle du collège à l'université, ne peut-on rester dans le cadre de l'usage de l'iPad au lycée, ça permettra de limiter les arguments un peu trop diversifiés.
Un amphi est facultatif. La LAN-party, c'est au cyber-café ou en cité-U. L'étudiant qui sort d'un cours pour aller poursuivre sa partie de jeu en ligne, ce n'est pas choquant, un étudiant, c'est un grand garçon (et discuter de ce fait, c'est un autre grand sujet).
J'évoquais des LAN-parties simplement parce que les étudiants sont de plus en plus nombreux à venir avec leur PC (et à n'écouter que très distraitement parfois) et que le paysage des amphis a bien changé. Est-ce qu'on veut que le secondaire suive cet exemple ?
Oui si l'iPad est interdit. Mais s'il est autorisé, votre raisonnement s'écroule.En salle de classe de lycée, jouer sur un iPad, c'est quand même bien moins discret que jouer sur un smart-phone.
Je suis supposé surveiller ce que font 35 élèves avec 35 tablettes tournées devant moi, à défaut de quoi je serais négligent ?Laissant faire un tel comportement, c'est plus de la négligence de la part du professeur qu'un professeur désemparé.
Vous savez, en utilisant des salles informatiques avec des collégiens, j'ai eu beaucoup de (mauvaises) surprises, même si l'accès à internet est en partie verrouillé.
Dans la classe je vous rappelle qu'on peut déjà faire beaucoup de choses en se dissimulant, comme filmer par exemple : "Une utilisation sympathique des smartphones en classe" .
L'éthique n'est visiblement pas une préoccupation de Joseph. Seul le poids lui importe.Ce que je comprend du témoignage de Joseph, c'est que la justification la plus élaborée est celle de l'éthique, rien d'aussi élaborée que les arguments qu'on a pu échanger ici (cherté, fragilité, énergivore, illégalité (alors qu'il y aurait la caution de la direction ?), obsolescence programmée, dégénérescence potentielle, limitation du livre scannée (par rapport au livre multimédia et non par rapport au livre imprimé)
Vous raisonnez donc en disant que l'école doit s'adapter aux habitudes de consommation des élèves.Lorsque je déclare que dans ce sujet on peut mettre de côté le financier, ce n'est pas parce qu'il est négligeable, mais seulement parce que l'iPad est déjà acquis par l’élève...
C'est vous qui appelez ça un "outil". D'après ce qu'il dit, Joseph ne l'a pas acheté dans cette perspective : on voit bien que l'objet de consommation (et accessoirement effet de mode) prime sur le contenu.... et que la question n'est pas de chercher à faire acheter par tous les élèves cet outil.
Je vous serais très reconnaissant d'ouvrir un topic à ce sujet.Loin de moi l'idée de rendre obligatoire l'achat d'un tel outil, déjà que je me pose des questions sur l'utilisation de la calculatrice au lycée (pour les cours de maths).
Non non, ce sont mes notes sur traitement de texte. Je n'utilise pas le manuel (pour le coup très lourd) et je dispense mes élèves de l'apporter, sauf exception. Par contre je les invite à l'utiliser chez eux.Vos cours, ce ne sont pas des copies du manuel, n'est-ce pas ?
Effectivement.D'ailleurs, ce ne serait pas plutôt un support de cours, puisque vous ne lisez pas vos cours, ce ne sont pas des conférences vos cours de lycée, si ? Le côté pratique de vos cours ne se se mesure donc pas exactement de la même façon que celui du manuel de cours.
Mais quand je consulte un livre numérique pour l'annoter, je ne suis pas convaincu non plus.
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A moins que les formats aient changé depuis mon lycée, les manuels de cours contenaient quelques pages en début de chapitre avec des rappels de cours, des exemples... puis les exercices qui parfois ressemblaient fortement aux exemples. Alors d'accord, on peut se dire que l'on a le cahier de cours à côté pour les leçons et les exemples, mais ça m'est arrivé souvent de garder un paquet de 5-6 pages dans la main pour avoir en comparaison la page 25 avec le cours et la page 30 avec les exercices... Sous un Ipad, ça, c'est moins facile...Frist écrit: Un manuel scolaire, ce n'est pas un livre de référence, un roman ou une encyclopédie, c'est très formaté pour la forme scolaire, une leçon ou un exercice, une lecture en même temps que le professeur. Le feuilleter est un exercice assez rare.
Cela dit, je pense que bien que ceci puisse être décevant pour Joseph, ce que je comprends puisqu'il semble être sérieux, il ne faut pas blâmer les professeurs d'être sceptiques, et d'avoir peut-être mal géré leur réaction. C'était sans doute la première fois qu'on leur faisait ce genre de demande et il n'ont pas su quoi faire. Et puis vous savez, quand bien même toute votre classe n'est composée que d'élèves extrêmement sérieux, dans un lycée ça parle, et les élèves des autres classes se diront « pourquoi eux et pas nous », et les premières, et les secondes,... Ce genre de décision ne peut à mon avis pas se prendre à la légère, et outre les aspects financiers, fragilité, autonomie... il y a de nombreux points d'autorité, d'égalité entre les élèves... qui sont à discuter avec l'ensemble du corps professionnel de l'établissement. Cela modifie quand même bien des choses dans la gestion des cours. Et puis à une époque ou l'on parle tellement, et c'est tant mieux, d'égalité des chances, la normalisation des manuels scolaires que vous ne semblez pas comprendre, Frist, me paraît à moi essentielle. La marque d'un cahier, la marque d'un stylo, c'est une chose. Dans tous les cas, le cahier a des pages avec des carreaux, le stylo écrit en blueu La forme d'un manuel, qui est habituellement, il me semble, prêté par l'établissement, en est une autre. L'établissement
Je ne suis pas si sure que cela coûte moins cher... Les frais de bouche, les études, les loisirs... Bon ok, je sors... :transpiUn voisin coute moins cher et est encore plus distrayant et perturbant qu'un iPad.
Si un professeur arrive à imposer le silence, avec un stylo et un crayon, on fait des merveilles, un cadavre exquis, un morpion, un gribouillis, etc.
Cela dit, je tends à être d'accord avec Loys. Bien sûr que j'ai fait des gribouillis, bien sûr que j'ai fait des morpions, j'ai même discuté en cours avec mes voisins par feuille interposée... Mais ce n'est pas parce que cela existe et qu'on le sait qu'il faut l'accepter et autoriser que cela continue avec les nouvelles technologies. « Les élèves trichent aux examens donc autorisons-les à prendre leurs PC portables » ... Sans compter qu'à mon avis, deux élèves qui font un morpion ou un dessin sur une feuille, c'est moins visible et moins distrayant pour les voisins de derrière qu'un Angry Bird sur un Ipad.
Je vous trouve quand même, cher Loys, d'une légère mauvaise foi sur certains sujets... mais j'ai cru comprendre que dès que l'on parlait de la marque à la pomme vous aviez des boutons qui poussaient !
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Bug Neurone écrit: Je vous trouve quand même, cher Loys, d'une légère mauvaise foi sur certains sujets... mais j'ai cru comprendre que dès que l'on parlait de la marque à la pomme vous aviez des boutons qui poussaient ! :mrgreen]
J'essaie de me soigner mais c'est difficile. Heureusement qu'il y a Frist.
Sans rire, Apple est un cible particulière parce que, même si d'autres groupes technologiques ont les mêmes appétits, cette marque leader s'attaque tout particulièrement à l'enseignement depuis le lancement de ses premières tablettes. Il faudrait que je crée un topic à ce sujet.
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