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ChatGPT, nouveau miroir aux alouettes numérique
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En effet, les qualités rédactionnelles des élèves sont devenues si faibles qu'une forme correcte (orthographe, syntaxe) permet de mettre la moyenne...BRUT A TESTÉ. Utiliser l'intelligence artificielle pour faire ses devoirs à sa place, bonne idée ? Pour Brut, trois profs corrigent des devoirs de l'élève ChatGPT. Philo, histoire et maths, voici les résultats.
(source)
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twitter.com/BHmentality
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Alain Goudey écrit: 📚🤖 Une étude récente de l'Institut de recherche @capgemini
révèle que ~60% des enseignants pensent que l'interaction avec les systèmes d'IA sera une compétence clé à l'avenir. Les systèmes éducatifs du monde entier explorent l'intégration d'outils d'IA comme ChatGPT dans les classes.
Cependant, ~48 % des enseignants du secondaire ont déclaré que leur école avait bloqué ou restreint l'utilisation des outils d'IA. Certaines écoles (19 %) autorisent les outils pour des cas d'utilisation spécifiques, tandis que d'autres (18 %) évaluent encore leur applicabilité.
📝 Plus de la moitié (56 %) des enseignants du secondaire conviennent que les programmes et les évaluations doivent être adaptés à l'utilisation par les élèves des contenus générés par l'IA. De même, 52% pensent que les outils d'IA amélioreront l'enseignement.
🚧 Pourtant, 78 % des enseignants à l'échelle mondiale expriment des inquiétudes quant à l'impact négatif potentiel des outils d'IA sur les résultats d'apprentissage des élèves, comme la diminution de la valeur des compétences en écriture (66 %) et la limitation de la créativité des élèves.
🌍 La perception de l'IA générative varie selon les zones géographiques : les enseignants aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Finlande reconnaissent davantage son potentiel que leurs homologues à Singapour, au Japon ou en France. L'étude a porté sur 1 800 enseignants du secondaire.
On voit de vraies disparités se dessiner et il va être bon de tenter de les réduire.
Sur Twitter du 5/06/2023)
Alain Goudey exerce dans une école de commerce.
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À l’IUT Charlemagne de Nancy (Meurthe-et-Moselle) une enseignante a refusé mi-juin 2023 de corriger les copies rendues par de nombreux élèves. En cause : l’utilisation massive par les étudiants de ChatGPT, l’outil d’intelligence artificielle qui est capable de générer seul des textes compréhensibles et (parfois) pertinents.
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www.lemonde.fr/pixels/article/2023/07/21...6182819_4408996.html
Et pour remplacer les fonctionnaires : www.leparisien.fr/politique/fonctionnair...E2BAGU7FW2XZ2AVY.php
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TRIBUNE.
Selon Marie-Caroline Missir, directrice générale de Réseau Canopé, il s’agit d’un impératif social : celui de l’égalité des chances.
La popularisation des IA génératives bouscule les habitudes dans l'enseignement.
L'école, comme le reste de la société, n'a pas échappé à l'irruption des intelligences artificielles (IA) génératives, ces algorithmes capables de générer du texte et de l'image à partir des données qu'elles collectent en grande quantité. Les plus réfractaires évoquent une « effraction », bousculant certaines habitudes, comme les ordinateurs et Internet avant elles.
L'IA générative, pour un élève qui cherche une assistance dans ses devoirs, n'est-ce pas finalement « la démocratisation du grand frère ou de la grande sœur », pour reprendre les termes d'Audran Le Baron, le directeur du numérique éducatif de l'Éducation nationale ? C'est une opportunité d'obtenir de l'aide et de progresser.
Pour nos éducateurs, il y a deux conditions à remplir : promouvoir les utilisations de l'IA qui ont une véritable plus-value pédagogique et renforcer l'esprit critique contre les biais de la machine. C'est à ces conditions que nous pourrons relever le grand défi de l'égalité des chances.
Plus-value pédagogique
Partons des retours d'expérience pertinents des enseignants eux-mêmes. Quels usages pédagogiques voyons-nous émerger ? Certains recourent à l'IA pour générer des dictées, avec par exemple un point de grammaire ou de conjugaison saillant à faire travailler par les élèves.
D'autres les utilisent pour générer des pastiches, des textes « à la manière de », qui permettent de pointer du doigt les caractéristiques stylistiques d'un auteur. Ces pastiches peuvent être d'ailleurs comparés avec le texte original, pour une réflexion sur l'authenticité, sur les frontières entre l'organique et le produit de synthèse, à la croisée des matières, entre les humanités et la technologie.
Autre exemple, nous avons vu des enseignants nous parler de leur usage d'IA génératives d'images, comme Midjourney ou Stable Diffusion, pour créer des images à partir d'une description, travaillant ainsi la compréhension et l'expression écrites. À partir de l'étude d'une pièce de théâtre, et plus spécifiquement d'une scène donnée, que l'on décrit à la machine, en caractérisant les personnages, on peut générer une image, autrement dit une « mise en scène », et la voir surgir permet de questionner plus profondément sa compréhension du texte.
Pour beaucoup d'éducateurs, le langage est un enjeu central de leurs pratiques, et les intelligences artificielles recèlent un fort potentiel pour faire progresser les élèves en ce domaine. Mais les exemples d'application sont aussi nombreux dans d'autres matières, comme les maths et les sciences. Ce sont ces usages qu'il faut aider à développer.
Esprit critique
Deuxième condition, éduquer aux biais de machines et les contrecarrer. Parmi ces biais évidents, citons la reprise de données erronées mais diffuses, ou la reproduction de stéréotypes. En classe, ces défauts sont toujours exposés aux élèves, si bien qu'ils ont une vertu : ils servent particulièrement bien à renforcer l'apprentissage de cette compétence fondamentale pour nos futurs citoyens qu'est l'esprit critique.
Ces enseignants qui s’emparent des IA génératives sont les hussards d’une science consciente
Il ressort comme une évidence des témoignages des enseignants ayant recours à tous ces usages que jamais ils ne délèguent leur savoir-faire ou leur rôle de passeur à la machine. Ils se servent de celle-ci comme d'un outil. Ces enseignants qui s'emparent des IA génératives, pour les maîtriser sans les subir, sont les hussards d'une science consciente.
Inégalité des chances
L'enjeu, in fine, est un impératif social, celui de l'égalité des chances. Rater ce tournant aujourd'hui, ce serait creuser demain les inégalités. Entre celles et ceux qui seront prêts à des études supérieures spécialisées dans le domaine ou tout simplement aptes à utiliser ces technologies pendant leur carrière, comme on utilise aujourd'hui un traitement de texte ou une messagerie instantanée, et les autres. Creuser les inégalités entre ceux qui seront capables d'utiliser les IA pour augmenter leurs capacités et leur efficacité, et les autres.
Cela nécessitera bien entendu de revisiter en partie les modes d'évaluation des élèves – la tentation de la triche n'est pas née avec Chat GPT ! –, les compétences attendues, comme l'esprit critique et la collaboration, voire, à terme, les examens et les programmes. Les premières étapes qui nous conduiront à relever ce défi se jouent aujourd'hui. Les protagonistes en sont des enseignants dûment formés. Marie-Caroline Missir est directrice générale de Réseau Canopé.
Commentons ce nouvel engouement pour une nouvelle nouveauté numérique remplaçant la précédente.
On notera avec amusement que - pudeur ou coquetterie - les responsables du numérique éducatif préfèrent parler de "IA génératives" que de "ChatGPT" (produit OpenAI associé à Microsoft).
L'égalité des chances est invoquée pour justifier les pires inepties, mais toujours utilement : c'est déplacer le débat du champ pédagogique au champ moral, ce qui revient à interdire tout débat.Selon Marie-Caroline Missir, directrice générale de Réseau Canopé, il s’agit d’un impératif social : celui de l’égalité des chances.
On reconnaît ici la rhétorique habituelle qui, aux enseignants pionniers, oppose les enseignants "réfractaires" (selon la métaphore éculée du crayon ) : c'est la même interdiction de penser l'objet numérique promu. L'interdiction n'est plus morale mais professionnelle, dans la logique d'un nouveau management qui se félicite que les "habitudes" soient "bousculées" (d'autant plus que l'autrice de la tribune n'a aucune habitude d'enseignement).La popularisation des IA génératives bouscule les habitudes dans l'enseignement.
L'école, comme le reste de la société, n'a pas échappé à l'irruption des intelligences artificielles (IA) génératives, ces algorithmes capables de générer du texte et de l'image à partir des données qu'elles collectent en grande quantité. Les plus réfractaires évoquent une « effraction », bousculant certaines habitudes, comme les ordinateurs et Internet avant elles.
"opportunité", "démocratisation" : toujours le lexique ou du nouveau management ou de la coercition morale. Qui pourrait refuser des opportunités ou la démocratisation ?L'IA générative, pour un élève qui cherche une assistance dans ses devoirs, n'est-ce pas finalement « la démocratisation du grand frère ou de la grande sœur », pour reprendre les termes d'Audran Le Baron, le directeur du numérique éducatif de l'Éducation nationale ? C'est une opportunité d'obtenir de l'aide et de progresser.
Au reste, avec "la démocratisation du grand frère ou de la grande sœur", il y a ici plusieurs naïvetés qui laissent pantois.
D'abord parce que les devoirs scolaires, s'ils sont bien faits, ne requièrent pas d'"assistance". "Assistance" au demeurant qui, dans bien des cas, revient à ne pas faire les devoirs : n'est-ce pas le rôle de l'IA ici, chargée de dispenser les élèves de leurs devoirs ? Voilà ce qui serait la plus-value pédagogique de la technologie ?
Lorsqu'il est demandé à un élève de faire un exercice avec des réponses rédigées, de rédiger un résumé, une conclusion, une description, une explication etc., il n'est pas demandé à son grand frère ou à une intelligence artificielle de le faire. Précisément parce que l'élève doit apprendre à rédiger lui-même.
Les élèves actuels, y compris au lycée, éprouvent déjà les plus grandes peines à rédiger.
Ensuite parce que, si l'IA est capable de rédiger, elle est aussi capable de penser n'importe comment puisqu'elle ne comprend pas ce qu'elle rédige. La confusion généralisée chez les promoteurs de ChatGPT est fascinante : voir en elle non pas une instance algorithmique capable de rédiger par probabilité, mais une sorte de Pythie moderne à qui l'on pourrait poser toutes les questions et dont on pourrait obtenir toutes les réponses, en la laissant même créer à notre place.
Attendons la démonstration de cette "véritable plus-value pédagogique", ou bien encore le lien avec "l'égalité des chances". Tout ceci rappelle l'expérience "D'Col" et son agent conversationnel en éducation prioritaire (2014) : au fond, ChatGPT n'est rien d'autre. Et où en est-on de "D'Col" neuf ans après ? "Le dispositif D'COL n'est plus disponible depuis le 1er septembre 2021."Pour nos éducateurs, il y a deux conditions à remplir : promouvoir les utilisations de l'IA qui ont une véritable plus-value pédagogique et renforcer l'esprit critique contre les biais de la machine. C'est à ces conditions que nous pourrons relever le grand défi de l'égalité des chances.
On pourrait se dire que la plus-value de l'IA tient dans l'éveil de "l'esprit critique contre les biais de la machine" : ce qui pourrait ressembler à une esquisse de critique permet d'en étayer, au contraire, la promotion. C'est parce qu'elle a des biais que l'intelligence artificielle rend intelligent.
Des points que les élèves pourront charger l'IA de travailler pour eux.Plus-value pédagogique
Partons des retours d'expérience pertinents des enseignants eux-mêmes. Quels usages pédagogiques voyons-nous émerger ? Certains recourent à l'IA pour générer des dictées, avec par exemple un point de grammaire ou de conjugaison saillant à faire travailler par les élèves.
Au reste, on voit ici que la "plus-value" n'est pas pédagogique, mais professionnelle pour les enseignants : gagner du temps, et de façon assez limitée.
Qui donc aurait pensé à étudier les caractéristiques d'un auteur en étudiant seulement... les écrits de cet auteur ? Une question - l'étude du style - qui n'intéresse, à la rigueur, que les lycéens, et encore : les lycéens ne sont pas des étudiants en lettres.D'autres les utilisent pour générer des pastiches, des textes « à la manière de », qui permettent de pointer du doigt les caractéristiques stylistiques d'un auteur. Ces pastiches peuvent être d'ailleurs comparés avec le texte original, pour une réflexion sur l'authenticité, sur les frontières entre l'organique et le produit de synthèse, à la croisée des matières, entre les humanités et la technologie.
Quant à la "réflexion sur l'authenticité" (sans grand intérêt pour nos disciplines scolaires), voilà qui ne peut que laisser perplexe : pour montrer qu'elle est relative ? qu'elle est vaine ?
Le lyrisme technologique sur "les frontières entre l'organique et le produit de synthèse, à la croisée des matières, entre les humanités et la technologie", avec son jargon para-universitaire, est totalement déconnecté des enjeux scolaires.
Même aberration pédagogique : le renoncement à la lecture est présenté comme une aide à la lecture. Des béquilles qui, au demeurant, vont contre l'esprit même de la lecture et du travail d'imagination,Autre exemple, nous avons vu des enseignants nous parler de leur usage d'IA génératives d'images, comme Midjourney ou Stable Diffusion, pour créer des images à partir d'une description, travaillant ainsi la compréhension et l'expression écrites.
Parce que de véritables choix de mises en scène, historiques ou actuels, ne permettraient qu'un questionnement moins "profond" ?À partir de l'étude d'une pièce de théâtre, et plus spécifiquement d'une scène donnée, que l'on décrit à la machine, en caractérisant les personnages, on peut générer une image, autrement dit une « mise en scène », et la voir surgir permet de questionner plus profondément sa compréhension du texte.
Parce qu'interroger les élèves sur les choix de mise en scène possibles serait moins profond que de leur demander de commenter les choix d'une intelligence artificielle ?
Le présupposé ici encore : les élèves ne pourraient accéder à l'écrit qu'en passant par l'image...
La "plus-value" postulée ici semble décidément bien dérisoire.
Ou régresser, selon le point de vue. Quand un élève laisse une intelligence artificielle rédiger à sa place, voit-il ses compétences de rédaction progresser ?Pour beaucoup d'éducateurs, le langage est un enjeu central de leurs pratiques, et les intelligences artificielles recèlent un fort potentiel pour faire progresser les élèves en ce domaine.
Sans parler de l'aberration de la correction de l'enseignant, qui ne sait pas ce qu'il soit évaluer.
"il faut". Quant aux exemples, on n'en saura pas plus.Mais les exemples d'application sont aussi nombreux dans d'autres matières, comme les maths et les sciences. Ce sont ces usages qu'il faut aider à développer.
Il faut dire que les exemples pris en lettres ont laissé perplexe sur la fameuse "plus-value"...
On a bien compris : ses défauts sont ses vertus.Deuxième condition, éduquer aux biais de machines et les contrecarrer. Parmi ces biais évidents, citons la reprise de données erronées mais diffuses, ou la reproduction de stéréotypes. En classe, ces défauts sont toujours exposés aux élèves, si bien qu'ils ont une vertu : ils servent particulièrement bien à renforcer l'apprentissage de cette compétence fondamentale pour nos futurs citoyens qu'est l'esprit critique.
Étonnant comme Mme Missir assimile les énormes erreurs dont sont capables ces machines intelligentes à de simples "biais" (imputables aux humains, d'ailleurs : la machine est innocente comme elle est intelligente).
"En classe, ces défauts sont toujours exposés aux élèves". Mais ne s'agissait-il pas, précédemment, de l'assistance aux devoirs à la maison ?
C'est une chance ! Il est vrai qu'en ce cas ce ne serait plus des "pionniers" mais des imposteurs.Il ressort comme une évidence des témoignages des enseignants ayant recours à tous ces usages que jamais ils ne délèguent leur savoir-faire ou leur rôle de passeur à la machine.
La rhétorique des pionniers. Après les mooc, les tableaux interactifs, la classe inversée en ligne, les tablettes, la réalité virtuelle, et avant le prochain gadget technologique.Ils se servent de celle-ci comme d'un outil. Ces enseignants qui s'emparent des IA génératives, pour les maîtriser sans les subir, sont les hussards d'une science consciente.
Quant à la "science consciente" quand il s'agit de promouvoir l'utilisation de l'intelligence artificielle...
Les générations qui sont nées sans internet, pour reprendre un argument de Mme Missir pour les disqualifier, ont parfaitement su en faire usage personnel ET en voir les évidentes limites dans le cadre scolaire...Inégalité des chances
L'enjeu, in fine, est un impératif social, celui de l'égalité des chances. Rater ce tournant aujourd'hui, ce serait creuser demain les inégalités. Entre celles et ceux qui seront prêts à des études supérieures spécialisées dans le domaine ou tout simplement aptes à utiliser ces technologies pendant leur carrière, comme on utilise aujourd'hui un traitement de texte ou une messagerie instantanée, et les autres. Creuser les inégalités entre ceux qui seront capables d'utiliser les IA pour augmenter leurs capacités et leur efficacité, et les autres.
Façon d'apprendre, contenus de l'apprentissage, façon d'évaluer : en somme, c'est une révolution ! Et nous qui pensions qu'il s'agissait d'un simple "outil"...Cela nécessitera bien entendu de revisiter en partie les modes d'évaluation des élèves – la tentation de la triche n'est pas née avec Chat GPT ! –, les compétences attendues, comme l'esprit critique et la collaboration, voire, à terme, les examens et les programmes.
Et quelle révolution, au demeurant : elle nous fait voir "la triche", le modèle sous-tendu de ChatGPT, comme une forme de collaboration.
Curieux : des pionniers, mais qui ont reçu une formation...Les premières étapes qui nous conduiront à relever ce défi se jouent aujourd'hui. Les protagonistes en sont des enseignants dûment formés.
N'oublions jamais que, si elle n'a jamais enseigné ou fait face à une classe...
Cadres de l’Éducation nationale entièrement dédiés à la promotion du numérique scolaire dans des entités administratives ou avec des statuts créés à cette seule fin, formateurs écumant les multiples colloques du numérique scolaire en France et à l'étranger : loin de toute réalité scolaire, ChatGPT offre un nouveau combustible au numérisme scolaire et une nouvelle justification (catégoriquement impérative !) à leur existence inutile.Marie-Caroline Missir est directrice générale de Réseau Canopé.
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