Pandémie et enseignement à distance

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Philippe Watrelot et un inspecteur d'académie à la retraite en profitent pour demander la disparition du baccalauréat : www.zoomdici.fr/actualite/Baccalaureat-I...ssant--id175405.html

Baccalauréat : ''Il faut mettre fin à ce bachotage ridicule et stressant''

[...]"Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation nationale, doit nous communiquer sous peu, ses décisions concernant l’organisation de cet examen dans le contexte particulier de la pandémie, indique Jean-Williams Semeraro. Il a introduit une part de contrôle continu dans l’examen du Bac. Cette évolution était nécessaire pour adapter ce diplôme à l’évolution de notre société. Mais aujourd’hui, nous pouvons envisager d’aller encore plus loin." [...]
L'ancien inspecteur partage d'ailleurs les propos de Philippe Watrelot, un professeur de français agrégé en sciences économiques et sociales et un personnage redouté par le ministre de l'éducation lui-même. "Je vais vous faire une révélation : le bac 2020 a déjà eu lieu !, ironise Philippe Watrelot dans un post partagé sur un réseau social. Il se termine le 2 avril avec la fin des inscriptions ParcourSup. Il faut reconnaître que ce diplôme aujourd'hui n'est qu'un passe pour des portes qui sont déjà ouvertes. En termes plus clairs, la réussite au bac n'est que la validation d'orientations qui se sont jouées avant avec Parcoursup. Sa suppression ne changerait rien à la logique Bac-3 / Bac + 3. Qu’on le regrette ou qu’on s’en félicite, c’est ainsi".
"Il est probablement temps, dans le nouveau monde que nous voulons dessiner, d’envisager la délivrance de ce diplôme, uniquement sur la base du contrôle continu qui me semble également plus positif en termes d’apprentissages, demandant de fait application et constance tout au long de la scolarité en lycée. Il faut mettre fin à ce bachotage ridicule et stressant", insiste Jean-Williams Semeraro. Et Philippe Watrelot d'enfoncer le clou : "Sa conservation relève du rituel. Un symbole dont on semble avoir perdu le sens. L’attachement à des symboles est estimable. Mais il doit être questionné quand on ne voit plus le but des rites et qu’on oublie l’essentiel".

Et cet éditorial du 4/04/20 dans "Le Monde" :
www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/04/...le_6035573_3232.html

www.lemonde.fr/societe/article/2020/03/3...ce_6034987_3224.html
via Le Monde

reporterre.net/L-ecole-confinee-laboratoire-du-monde-numerique


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Dans "The Conversation" du 3 avril 2020, tribune de Yann Leroux : "Cessons de nous inquiéter : les jeux vidéo sont bénéfiques en période de confinement" .


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Dans le "Café" du 7/04/20 : "L'Ecole d'après" : Marc Douaire : Faire face aux inégalités"


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Mais aussi cet entretien-fleuve de François Dubet dans "La Tribune" du 6/04/20 : "François Dubet : "L'épreuve du confinement révèle des inégalités qui peuvent devenir haine"


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Dans le "Café" du 10/04/20 : "L'Ecole d'après : Rodrigo Arenas : Il nous reste l'espoir…"


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Dans "Marianne" du 10/04/20 : "Quand des youtubeurs viennent semer la "Discord" dans les cours en ligne"


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Au CRI, on fait de la recherche de crise pour l'EN : projects.cri-paris.org/projects/IFJer642/goals

Profs-Chercheurs - Réponse collective COVID19

Face à la situation extrêmement singulière que nous vivons en lien avec l’épidémie du coronavirus, les Professeurs des Écoles doivent répondre rapidement à un grand nombre de défis: comment maintenir la continuité des apprentissages à distance, comment s’organiser, comment communiquer avec les parents et élèves, etc… Nous proposons ici une réponse collective des Professeurs des Ecoles et autres acteurs de l’éducation grâce au partage et la mise en commun :

1- des défis auxquels nous faisons face

2- des actions que nous mettons en place pour répondre à ces défis

3- des retours d’expérience (détails pratiques de mise en place et résultats observés) en lien avec nos contextes particuliers

Visioconférences pendant les vacances, récrés virtuelles, Accompagnement via WhatsApp fait par une association

www.franceinter.fr/emissions/le-grand-re...z-vous-13-avril-2020

Fracture numérique, zones blanches, manque de matériel...

Yves Decaens (11'00) écrit: Tout ça implique de réinventer - presque - le métier d'enseignant dans le contenu et dans la forme

Isabelle (HG) a l'habitude de faire utiliser la plateforme Elea de l'académie de Versailles. Après Discord, elle vante la classe virtuelle du CNED : "On a tous été en auto-formation". Le journaliste s'amuse de la "concertation", de la "cogestion presque" avec les élèves. Pendant une séance avec le CPE : "Quelque part, la classe virtuelle n'était plus virtuelle : on avait le sentiment d'être les uns à côté des autres, et avec le petit bouton "humeur" aussi : on a joué avec tous les outils de cette classe pour vraiment se rendre compte si l'élève suivait, s'il était satisfait, si ça se passait mal."

Autre raison d'optimisme : Marianne (CFA) raconte avoir suggéré à ses élèves qui n'arrivaient pas à envoyer les devoirs de les lui envoyer ("Alors appelez-moi !"). "C'est formidable tout ça, c'est le côté positif de tout ça" conclut Yves Decaens : "Finalement cette période - il faut bien en tirer quelques avantages, renforce les liens entre les parents et les professeurs"