- Messages : 18192
Le continuum lycée-supérieur
- Loys
- Auteur du sujet
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
C'est vrai que le bac actuel a tout d'une "barrière".Vous mettez l'accent sur le lycée et demandez un lycée "modulaire". C'est à dire ?
Pour nous modulaire veut dire casser les filières. C'est une revendication ancienne. On se dit que plutôt que de donner la priorité à une réforme architecturale du lycée, essayons de modulariser le bac en donnant des marges de manoeuvre au lycée. L'idée c'est de passer un bac qui ne soit pas déterminé par une filière mais qui soit le point de passage d'un parcours d'orientation. L'élève a un projet vers le supérieur et on construit un bac en fonction de cela pour qu'il acquiére les compétences et la culture liées à ce projet. Le bac ne doit plus être une barrière mais un passage.
C'est le bac à l'anglo saxonne, choisi par le jeune ?
Il y aura beaucoup de choses à déterminer sur le parcours ou la forme de l'examen. Mais la stratégie c'est de transformer le bac pour changer le lycée.
Dans le système actuel on a des filières qui sont plus hiérarchisées que différenciées. Il y a presque toutes les disciplines dans tous les bacs. C'est quelque chose que vous voulez remettre en question ?
Pas nécessairement. On est favorable à un tronc commun. Mais plusieurs disciplines peuvent contribuer à un bloc de compétences. Ce qu'il faut travailler c'est l'articulation entre disciplines, compétences et cursus. Ce qui nous gêne dans les filières c'est qu'elles pré supposent un profil d'élèves. Or les élèves ne correspondant jamais aux profils imaginés. C'est aussi une façon de dire que la frontière lycée supérieur n'a plus grand sens. La diversification des parcours a lieu en fin de collège. Il faut que le bac redevienne un objet partagé entre le lycée et le supérieur.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Pour le Sgen-CFDT, le ministère doit ouvrir plus globalement le chantier du continuum bac-3 / bac +3. Passer d'un process de sélection à un process d'orientation doit être un objectif pour l'ensemble des lycéens : cela appelle une réflexion pour rendre le baccalauréat, et in fine le lycée, modulaire.
En effet, la mise en place systématique de lycées polyvalents dans lesquels les PLP pourront assurer une partie de leur service en STS, disposition prévue par les textes mais trop peu utilisée aujourd'hui, est une condition à la réussite de cette expérimentation.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
www.ac-paris.fr/portail/jcms/piapp1_6628/direction
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
La note : www.strategie.gouv.fr/publications/20172...ur-actions-critiques
Le constat sur l'échec des bacheliers à l'université ne manque pas d'étonner : il fait l'impasse sur l'explosion parallèle des mentions au bac. C'est d'autant plus étrange qu'une forme de sélection est proposée, aveu de l'insuffisance du bac.
A partir de ce constat problématique, deux options sont proposées :
- créer des parcours intégrés secondaire-supérieur
- permettre aux élèves de construire leur parcours à la carte. Ce projet, conforme aux propositions du SE-Unsa et du Sgen-CFDT, remplacerait les filières par des "modules de formation, au terme desquels les compétences acquises par l’étudiant seraient clairement identifiées" et validées en contrôle continu (ce qui est contradictoire). Est recherchée une "spécialisation progressive".
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Extrait :
Oui, en toute franchise, pour Emmanuel Macron et son équipe l’enseignement supérieur, c’est le lycée du 21ème siècle, avant qu’ils ne se sentent obligés de supprimer la phrase car elle pourrait vexer certains acteurs de l’ESR. Oui, afin d’éviter la confrontation, la consigne est, Ne pas dire: suppression du CNU. Dire: On autorise les universités qui le souhaitent à recruter et à promouvoir selon des procédures aux standards internationaux, sans passer par le CNU. Eh oui, débarrassé de la novlangue, un conseiller considère que la distinction ne devrait donc plus séparer écoles, instituts, grands établissements et universités mais universités sélectives et non sélectives, avant qu’il soit décidé par l’équipe d’avancer masqués en procédant par modifications successives afin d’empêcher la constitution d’une opposition structurée.
Mais on se prend à rêver, à être « disruptif » : et si, justement, on débattait de ces questions au lieu de les dissimuler maladroitement ? Après 10 ans de propagande où le mot « autonomie » signifie mise sous tutelle, « excellence » intérêt des copains et « ouverture sur la société civile » prise de contrôle des universités par les régions et les lobbys, personne n’est dupe de ces formules creuses alignées dans les programmes. L’effort devrait être partagé entre l’homme politique qui doit assumer de dire que pour lui l’enseignement supérieur est le lycée du 21ème siècle et nous, citoyens, universitaires, qui devons également accepter d’en débattre sans s’offusquer a priori. Un dialogue remplacerait le jeu de rôles et la politique retrouverait la sincérité qui lui manque. Même si la phrase a disparu, pour Emmanuel Macron l’université reste le lycée du 21ème siècle et son projet l’exprime, mais de façon hypocrite. Et s’il avait raison ? Si l’enseignement supérieur jouait aujourd’hui le rôle d’ascenseur social et d’accès à l’emploi que le lycée avait au 20ème siècle et qu’il a peut-être perdu avec les 80% d’une classe d’âge au baccalauréat ? C’est un vrai et passionnant débat que nous pourrions avoir.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
C'est sûr...En philosophie, les lycéens étudient des notions. A l’université, il leur est demandé de lire des oeuvres intégrales.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.