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L'école "42" de Xavier Niel
Quand il y a du mépris, c'est surtout pour le développeur qui va coder, compiler une fois, puis livrer. S'il y a un problème, les testeurs sont là pour ça. Si un test montre un problème, le cas soulevé par le test n'était pas décrit explicitement dans le cahier des charges, c'est la faute de la maitrise d'ouvrage / de l'ingénieur / du chef de projet.Bug Neurone écrit: C'est un métier indispensable pour le bon déroulement d'un projet informatique. Cependant, la plupart du temps, on confond ces deux métiers et on assimile le codeur à un « sous-traitant », à un « pisseur de code » comme on dit, avec une pointe de mépris pour ce geek boutonneux qui ne sait rien faire d'autre qu'écrire du code.
L'interaction nécessaire avec le chef de projet implique que le développeur ne soit pas qu'un simple sous-traitant débarquant d'une SSII.
S'il y a du mépris, c'est pour ces incapables (si on part pour troller, autant troller jusqu'au bout ) persuadés que le Java fait tout, et si le programme n'est pas optimisé, ce n'est que la faute du compilateur, voir de la machine Java (ou machine virtuelle .NET, c'est du pareil au même...).
Sinon, quelle magie de savoir transformer un besoin logiciel en un logiciel, quel métier formidable ! D'ailleurs, je ne vois en quoi le terme "sous-traitant" peut être péjoratif, au contraire, il illustre une étape indispensable à la réalisation d'un projet, et critique s'il y a défaillance du dit sous-traitant.
De quel assembleur parlez-vous ? Quelle architecture ?Bug Neurone écrit: L'assembleur une porte d'entrée ??? Vous avez déjà vu un code en assembleur ? Vous pensez que c'est compréhensible ? Allez, pour le plaisir des yeux, voici le mondialement connu Hello World en assembleur :
Quelqu'un a vu qu'ils annonçaient une quelconque formation pour un langage informatique à la mode ne particulier ?Bug Neurone écrit: C'est exact, mais cela révèle une incohérence entre leur « pub » et la réalité de ce qui sera fait.
À lire www.42.fr/notre-ambition-pour-le-numerique/
La formation tient autant du Cobol (milieu bancaire), ou du C (automobile) que tout autre langage à la mode.Le développement du « numérique » concerne toutes les industries et – sinon déjà, du moins bientôt – tous les métiers. Le manque de développeurs bien formés en France est ainsi préjudiciable aux employeurs non seulement des industries du logiciel, de la téléphonie ou de l’Internet… mais aussi de la banque, de l’assurance, de l’automobile, de la distribution, du transport, des loisirs, etc.
Les retours que j'ai vu, c'est que ce sont d'anciens de l'Epitech, il y a des incertitudes dans cette info ?Bug Neurone écrit: A voir les organisateurs de ce programme (des anciens d'Epita) je pencherais plutôt pour de bons codeurs.
Tiens je ne l'ai pas vue cette phrase, mais on n'a pas attendu Xavier Niele pour savoir cela. À lire les actualités du milieu, ces modes des langages informatiques sont plutôt bien entretenues...Bug Neurone écrit: Où l'on voit bien que l'enseignement d'un langage dépend ici d'une mode...
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Non non quand il y a du mépris c'est qu'il y a un crétin dans les parages...Frist écrit: Quand il y a du mépris, c'est surtout pour le développeur qui va coder...
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Je suis parfaitement d'accord avec vous. Quand je parle de mépris, je pensais surtout à cette tendance générale qui régnait notamment quand j'ai débuté mes études, argumentant qu'être développeur ne suffisait pas, qu'il fallait être ingénieur sinon rien et que « pisser du code » n'était bon que 1 ou 2 ans après sa sortie de l'école et avant de devenir chef de projet. Je ne sais pas si cette façon de penser est encore d'actualité cela dit.Frist écrit: Sinon, quelle magie de savoir transformer un besoin logiciel en un logiciel, quel métier formidable ! D'ailleurs, je ne vois en quoi le terme "sous-traitant" peut être péjoratif, au contraire, il illustre une étape indispensable à la réalisation d'un projet, et critique s'il y a défaillance du dit sous-traitant.
Pardon, en l’occurrence c'était de l'assembleur DOS 86. Mais cela dit, tous les assembleurs que j'ai vus sont peu compréhensibles. Je pense qu'il faut en faire un peu pour apprendre à « mettre les mains dans le cambouis », mais si on m'avait fait commencer par ça, je ne ferais pas ce métier aujourd'hui.Frist écrit: De quel assembleur parlez-vous ? Quelle architecture ?
Petite confusion de ma part, il s'agit bien d'Epitech.Frist écrit: Les retours que j'ai vu, c'est que ce sont d'anciens de l'Epitech, il y a des incertitudes dans cette info ?
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Des dizaines/centaines de milliers de gens sont/ont été orientés vers l'informatique alors qu'ils n'en ont rien à battre, il est donc naturel qu'ils cherchent à se faire une bonne place dans la hiérarchie au lieu de pratiquer un métier jusqu'à le maîtriser, c'est aussi simple. Le mépris dont on parle c'est celui de la hiérarchie pour les subordonnés, tellement banal. Il y a des "dichotomies" (si je peux dire) qui ont un sens, Analyste fonctionnel ce n'est pas Programmeur et ça justifie une spécialisation, si l'analyste a besoin de connaitre la technique c'est celle du domaine à informatiser, pas la programmation. Chef de projet ce n'est pas Programmeur, ça devrait être un métier à part et on devrait former les Chefs de projet dans les écoles de "management", pas les écoles d'informatique. Logique non ?Bug Neurone écrit: qu'il fallait être ingénieur sinon rien et que « pisser du code » n'était bon que 1 ou 2 ans après sa sortie de l'école et avant de devenir chef de projet. Je ne sais pas si cette façon de penser est encore d'actualité cela dit.
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Où on apprend que le directeur de cette nouvelle école est un cancre récidiviste (viré trois fois de l'école pour incompétence a priori), et qu'il juge que
Ce directeur réagissait simplement à l'interpellation de son ancien directeur d'école, le fondateur de l'Epita :Aujourd’hui, on a une autre culture, qui est celle des Geeks. C’est elle qui a inventé Facebook, Google, etc. C’est vrai que Montaigne c’est sympa. Mais c’était quand même il y a un petit moment
SympaIl n’empêche que la culture générale, pas au sens littéraire nécessairement, au sens de l’ouverture sur le monde, est d’un des éléments que l’on rencontre dans l’enseignement supérieur depuis plusieurs siècles… En fait depuis Montaigne…, analyse-t-il. Je vois mal comment il peut y avoir création sans ouverture sociale et culturelle, sans apprentissage des données politiques, des données littéraires et des données scientifiques. Loin de moi l’idée de faire l’apologie des prépas traditionnelles – je les ai réfutées – mais en revanche, la culture et l’éloge de la différence font partie des éléments fondamentaux
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- Loys
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Attendons de voir ce qui restera de Google et Facebook dans quelques siècles. Et peut-être même dans dix ans pour Facebook.Aujourd’hui, on a une autre culture, qui est celle des Geeks. C’est elle qui a inventé Facebook, Google, etc. C’est vrai que Montaigne c’est sympa. Mais c’était quand même il y a un petit moment
Larry Page ou Mark Zuckerberg sont des étudiants de Harvard et de Stanford : alors, dans le genre anti-élite...
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Pour la culture Geek, dix ans, c'est l'éternité, cent ans, c'est après le jugement dernier.
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Il n'y a aucun moyen de savoir ce qu'il en est vraiment mais j'ai la conviction que si Microsoft n'était pas sous le coup d'une surveillance anti-monopolistique serrée ils feraient du petit bois de Google avec Bing, car le service de Google est franchement médiocre.Loys écrit: Attendons de voir ce qui restera de Google et Facebook dans quelques siècles. Et peut-être même dans dix ans pour Facebook.
Larry Page ou Mark Zuckerberg sont des étudiants de Harvard et de Stanford : alors, dans le genre anti-élite...
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- Loys
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