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L'"absentéisme" des enseignants
- Loys
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Déjà en 1997 Claude Allègre dénonçait 12% d'absentéistes. cf "Le Monde" (abonnés) du 6/09/97 : "M. Allègre déclenche un tollé syndical en dénonçant l'absentéisme enseignant"
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Et en 2013, rebelote avec la médiatrice de l'Education nationale. Vous pouvez commenter ici l'article "D'un trait de médiatrice" (31/05/13) ou signaler les coquilles.
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Vous les profs, vous êtes d'une naïveté confondante et indécrottable : vous vous imaginez que vous êtes là pour enseigner des choses.
Mais en cette conjoncture difficile, il faut quand même qu'on vous le dise : vous êtes là pour faire de la garderie.
Typhon
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Sachant que plusieurs de ces congés ont aussi pour origine l'état d'épuisement des enseignants, et que (peut-être?) celui qui vient d'être arrêté n'est pas dans le meilleur état pour assurer davantage d'heures au retour, on peut prévoir les conséquences de cette solution sur la santé et donc, à terme, la présence des enseignants. Mais il est certain qu'elle convient très bien aux congés de complaisance dont il faut alors supposer qu'ils sont le motif principal de ces absences...
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- Il est dangereux de comparer l'absentéisme des enseignants à celui des élèves, car ils sont d'un même ordre de grandeur (et c'est matériellement normal) alors que 1- l'absence d'un élève ne perturbe que lui (au premier ordre), mais celle d'un enseignant perturbe toute la classe, et que 2- l'enseignant perçoit un traitement, et non l'élève.
- Par ailleurs, l'article ne met pas assez en lumière ce que signifie "annualisation du temps de travail" : éviter de payer ce qui passe aujourd'hui en heure sup. Economie pour l'Etat, perte de pouvoir d'achat des enseignants. Si sur ces remplacements disparaît la carotte des heures sup, on ne pourra plus compter sur le volontariat : les remplacements internes deviendront obligatoires, avec tout ce que cela implique de subordination de l'enseignant à sa hiérarchie en dehors de ses heures de service. Ainsi, en partant de la seule annualisation, ce sont en cascade toutes les conditions de travail des enseignants qui sont impactées.
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- Loys
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Vous avez raison mais il ne s'agit pas de comparer l'absentéisme des uns et des autres, ce qui n'aurait pas de sens effectivement et que je me garde bien de faire. Je ne parle pas du taux d'absentéisme mais du pourcentage d'heures perdues pour mettre en perspective la revendication d'un "droit aux cours" en regard de l'absentéisme (important) des élèves.archeboc écrit: Il est dangereux de comparer l'absentéisme des enseignants à celui des élèves, car ils sont d'un même ordre de grandeur (et c'est matériellement normal) alors que 1- l'absence d'un élève ne perturbe que lui (au premier ordre), mais celle d'un enseignant perturbe toute la classe, et que 2- l'enseignant perçoit un traitement, et non l'élève.
Pour l'annualisation, rassurez-vous, je travaille depuis quelques jours sur le rapport de la Cour des comptes et je compte bien rappeler tout ce que vous dites.
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- Loys
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Au temps pour moi. D'un autre côté, les élèves dont les parents sont râleurs ne sont peut-être pas ceux qui plombent les statistiques de l'absentéisme. En tout cas, cela fait tomber mon argument "1". Et pour le "2", on pourrait m'objecter que l'obligation d'assiduité des élèves est la contre-partie morale de la gratuité des études. Mais qui s'en soucie aujourd'hui ?Loys écrit:
Vous avez raison mais il ne s'agit pas de comparer l'absentéisme des uns et des autres, ce qui n'aurait pas de sens effectivement et que je me garde bien de faire. Je ne parle pas du taux d'absentéisme mais du pourcentage d'heures perdues pour mettre en perspective la revendication d'un "droit aux cours" en regard de l'absentéisme (important) des élèves.archeboc écrit: Il est dangereux de comparer l'absentéisme des enseignants à celui des élèves, car ils sont d'un même ordre de grandeur (et c'est matériellement normal) alors que 1- l'absence d'un élève ne perturbe que lui (au premier ordre), mais celle d'un enseignant perturbe toute la classe, et que 2- l'enseignant perçoit un traitement, et non l'élève.
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