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François Taddei, le CRI et les "enfants chercheurs"
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Surtout que PISA est une enquête auprès des jeunes de 15 ans..."Les Moocs démocratisent l'accès au savoir, alors que la dernière enquête Pisa de l'OCDE a montré que le système universitaire français est le plus inégalitaire du monde développé", souligne François Taddei.
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Slogan néo-pédagogiste du constructivisme.Comment apprendre à apprendre ?
Ce qui lui donne toute compétence pour réfléchir à l'école.François Taddéi (Wikipédia, @francoistaddei) est biologiste de formation.
Au même titre que Michel Serres.Il est le cofondateur du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel, ce promoteur de l’interdisciplinarité...
Un sujet qu'il connaît bien car il n'a jamais enseigné à des élèves du primaire ou du secondaire....est venu évoquer son obsession : comment innover dans l’éducation, comment apprendre à apprendre…
Voilà l'imaginaire numériste dans lequel a grandi François Taddéi depuis presque vingt ans : la victoire définitive de la machine sur l'homme dans les années 90. François Taddei oublie opportunément de rappeler que Deep Blue a d'abord été vaincu une première fois et que pour vaincre la seconde fois Deep Blue, en plus d'une puissance de calcul, avait mémorisé une bibliothèque de parties, dont toutes celles de Garry Kasparov. La seconde partie n'a d'ailleurs pas été une victoire éclatante pour Deep Blue, celui-ci montrant régulièrement une absence de stratégie et ne l'emportant que d'une partie sur six.Quand Garry Kasparov a perdu contre Deep Blue, The Economist titrait “si votre métier ressemble aux échecs, il faut vous préparer à changer de métier”.
C'est dire la profondeur de sa pensée.L’évolution du jeu d’échec est devenue une métaphore du futur, estime François Taddéi.
Quel intérêt de faire jouer l'homme puisque la machine est supposée supérieure ?Après avoir perdu contre Deep Blue, Kasparov s’est lancé dans le jeu d’échec avancé, c’est à dire une modalité où homme et machine jouent ensemble et pour Kasparov, les sessions de jeu sont devenues beaucoup plus intéressantes.
En l'occurrence non, puisqu'il a gagné.Son plus célèbre adversaire, Karpov a également tenté une partie seul contre le reste du monde, qu’il a largement dominé. Mais dans une version améliorée de cette partie, où des éditeurs humains sélectionnaient parmi tous les coups que proposaient des centaines de joueurs d’échecs le meilleur coup, Kasparov a gagné mais a été impressionné. Pour lui, c’était là la plus intéressante partie qu’il ait jamais jouée, preuve qu’un collectif d’humain, organisé par une machine pouvait largement mettre en défaut l’expert…
C'est même un bon exemple d'absence de pensée collective (d'intelligence des foules, pour reprendre la terminologie de Wikipédia) puisqu'une stratégie ne peut s'élaborer par des coups successifs, de même qu' un article de Wikipédia n'est un travail de co-rédaction que par un abus de langage : il s'agit en réalité d'un empilement mouvant de modifications asynchrones et successives, souvent les unes contre les autres, sans la pensée ni la réflexion collective que l'on peut attendre d'une équipe éditoriale. D'où l'absence d'unité de pensée ou de style dans un article, comme l'absence de stratégie dans une partie d'échec.
On cherchera en vain le lien logique entre l'intelligence de la machine et l'intelligence collective.
C'est une caricature ridicule, bien commode pour François Taddéi.“Aujourd’hui, notre système éducatif sélectionne ses éléments sur leur capacité à mémoriser des leçons.
Quand on y réfléchit bien, c'est au contraire la machine qui fonctionne par mémorisation (comme dans le cas de Deep Blue) pour atteindre le niveau de réflexion de l'homme, par mimétisme. Un autre exemple, facile à comprendre, est la traduction automatique : on ne suppose pas qu'une machine sait traduire un texte parce qu'elle est capable de le reconnaître.
Nous y voilà. Ce que ne précise pas François Taddéi, c'est en quoi les ordinateurs sont "plus doués" : capacité de mémorisation et vitesse de calcul. C'est fascinant mais l'un et l'autre ne constituent pas pour autant du raisonnement, de la sensibilité, de la créativité ou d'une manière générale de l'intelligence au sens large.Pas sûr que ce soit une bonne méthode, puisque n’importe quel ordinateur est plus doué que nous…”, rappelle François Taddéi sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel.
Et pourtant je mets au défi François Taddéi d'aller sur la lune avec son smartphone.La technologie transforme chaque jour un peu plus le monde en laboratoire. La Nasa est allée sur la lune avec un ordinateur qui était moins puissant que n’importe lequel de nos smartphones.
Du Michel Serres dans le texte... Voir notre article : "L'acculture en Serres" .Désormais, l’intelligence est dans chacune de nos mains...
Et un microscope est "intelligent" !...une simple lentille qui coûte seulement quelques euros peut transformer n’importe quelle caméra de ces appareils en un microscope plus puissant que ceux dont on se sert en cours.
Un exemple de tâche ne nécessitant pas d'intelligence collective, mais collaborative (par division et répartition des tâches) : le numérique ne fait que faciliter, optimiser et accélérer le travail scientifique dans ce cas précis. C'est effectivement le rôle que l'on assigne à la technique en général.Du fait de la collaboration mondiale permise par les outils numériques, le coût de séquençage du génome a décru plus vite que la loi de Moore, tant et si bien qu’on peut déjà dire qu’il ne coûtera plus rien du tout demain…
On est tout chamboulé de cette découverte !Et François Taddéi de donner ainsi nombre d’exemples pour montrer que la technologie change tout, mais qu’on ne s’y prépare pas. Comme l’explique Michael Nielsen (@michael_nielsen) dans Reinventing Discovery, la science n’a cessé de progresser.
Mais ça n'empêche pas de faire des enfants des "chercheurs" !Le nombre de publications scientifiques double désormais tous les 15 ans, tant et si bien qu’il devient impossible d’être microspécialiste…
En toute logique. Quand on n'est plus capable de maîtriser un micro-domaine, maîtrisons plusieurs domaines !“Cela signifie que nous allons avoir besoin, plus que jamais, d’interdisciplinarité.
Ah... le collectif ne vaut donc que s'il est interdisciplinaire. Voilà qui relativise beaucoup ce qu'a affirmé précédemment François Taddéi sur l'intelligence collective.Nous allons avoir besoin partout de collectifs toujours plus importants pour apprendre, travailler, découvrir, innover…”
Euh... la salle de classe au Moyen-âge ?Or, force est de constater que la pédagogie, elle n’a pas progressé aussi vite que la science. “Rien ne ressemble plus à une salle de classe d’aujourd’hui qu’une salle de classe du Moyen-Âge.
Toujours la même confusion volontaire (ou pas...) : amphithéâtre = salle de classe et étudiant = élève.
La pédagogie, cette vieille chose de l'humanité, doit passer en mode 2.0 comme le reste.Même si désormais 150 000 personnes peuvent suivre le même cours sur un Mooc, la pédagogie, elle n’a pas vraiment changé. Si les possibilités d’accès au savoir se sont élargies, l’échange, lui, est resté largement unilatéral.
Et surtout pourquoi ?Comment changer cela ? Comment réinventer la connaissance ? Comment innover ?
En sachant par ailleurs que les universités et l'école, c'est bien la même chose.Combien de nos barrières mentales sont tombées ? Combien en avons-nous encore devant nous ?” Humboldt proposait déjà de passer à la liberté d’apprendre, d’enseigner et de recherche… Mais ce n’est pas vraiment ce que l’on retrouve aujourd’hui dans les universités, estime le spécialiste de l’éducation. “Le professeur, ne devrait pas tant délivrer le savoir, que servir de mentor, accompagner les étudiants dans leurs projets personnels…”
Une référence de la pédagogie, donc.Les 3 niveaux d’intelligence
Pour François Taddéi, nous avons besoin de créer les conditions de développement de toutes les formes d’intelligence. Geoff Mulgan (Wikipédia), le fondateur du think tank Demos, ancien conseiller de Tony Blair, devenu directeur du Nesta...
C'est bien nébuleux. Quelle est la différence entre "apprendre à résoudre de nouveaux problèmes" et "apprendre à définir et résoudre de nouveaux problèmes" ?...estimait qu’il y avait 3 niveaux d’intelligence : un niveau individuel, collectif et global. Il résumait cela par trois formes de défis : apprendre à résoudre des problèmes existants, apprendre à résoudre de nouveaux problèmes et enfin apprendre à définir et résoudre de nouveaux problèmes.
Un nouveau problème n'est donc pas un problème existant ?
Et quel rapport avec les "niveaux d'intelligence" ?
L'université, c'est l'"intelligence individuelle" ?L’université sait résoudre les problèmes existants (niveau 1).
C'est vrai : de tous les temps les nouveaux problèmes qui se sont posés aux chercheurs des universités n'ont pu être résolus par eux. Ils n'ont pu résoudre que des problèmes déjà résolus.Pour résoudre de nouveaux problèmes (niveau 2), il faut être capable de créer de nouveaux départements interdisciplinaires… estime le chercheur.
Quel genre de "problèmes" ? Pas d'exemples ?Mais l’université ne sait pas résoudre les problèmes de niveau 3. Dans le monde des entreprises, le Mechanical Turk d’Amazon est également un outil qui permet de résoudre des problèmes existants.
Il faut dire que tels qu'ils sont expliqués par François Taddéi, on a du mal à comprendre en quoi ils consistent.Innocentive ou Kaggle permettent de résoudre des problèmes de niveau 2 (voir : “la démocratisation de l’analyse de données”). Mais là encore, nul ne sait résoudre des problèmes de niveau 3.
Ah... Il s'agit donc de se créer de nouveaux problèmes. il fallait y penser, effectivement !Comment créer des outils pour nous aider à définir et résoudre de nouveaux problèmes ?
On ne s'en étonnera pas.La question reste entièrement ouverte, estime le chercheur.
Finalement, un chercheur, c'est un gros bébé.Pourtant, nous sommes tous nés chercheurs comme le dit Alison Gopnik dans Comment pensent les bébés ?. L’enfant observe, forme des hypothèses, fait des expériences, analyse des données, les rapporte et invite les autres à reproduire ses propres résultats…
Les élèves du primaire ou du secondaire doivent raisonner comme un titulaire de la médaille Fields !Nous pouvons tous contribuer à la science, explique avec enthousiasme François Taddéi, en donnant là encore une longue liste d’exemple. Tim Gowers, médaille Fields de mathématique a un jour posté sur son blog un problème qu’il ne parvenait pas à résoudre et les contributions des gens qui lui ont apporté des idées, d’autres manières de voir le problème, lui ont permis de le résoudre (ce qui a donné naissance au projet Polymath, Wikipédia).
Je ne vois pas trop ce que cet exemple est supposé démontrer sur l'intelligence collective.Quand on donne de la liberté aux étudiants, ils savent inventer des choses, comme l’a montré iGEM, la compétition internationale de biologie synthétique. Sebastian Alegria, un adolescent chilien de 14 ans, pris dans un tremblement de terre, a fabriqué un détecteur de secousses sismiques qui envoie des messages 5 à 30 secondes avant que le tremblement de terre ne soit perceptible (cf. The Next Web)…
Ce n'est pas de l'intelligence collective, mais de la distribution de tâches. Au passage, encore un exemple des limites de la machine, incapable de faire ce travail.Les patients et leurs parents tendent aussi à devenir chercheur, comme le montre les contributions des patients du site PatientsLikeMe. Le médecin et chercheur Stephen Friend expliquait dans, dans un portrait de lui publié par Science qu’il faudrait des centaines d’années pour trouver les traitements adaptés à certaines pathologies comme le diabète ou le cancer simplement en cherchant les protéines et les gènes mis en cause. C’est pour cela qu’il a lancé Sage Bionetworks, un réseau pour partager de l’information biomédicale génomique de manière ouverte.
Avec François Taddéi, c'est facile de devenir "chercheur" ou "scientifique". Si vous avez joué à déplié une molécule et que vous y êtes parvenu, c'est que vous êtes devenu "scientifique".Même les joueurs deviennent des scientifiques comme le montre Foldit, le jeu où l’on plie des protéines (cf. “Le succès de Fold-it), créé par le Centre des jeux scientifiques de l’université de Washington, ou la compétition étudiante pour la création de jeux dédiés à l’éducation et la recherche iGam4er, qui se tenait récemment à Paris.
Au passage, encore un exemple des limites de la machine, incapable de faire ce travail. Décidément...
Quel rapport avec une réflexion sur l'intelligence de la machine ou l'intelligence collective. Il ne s'agit ici que de collecter et transmettre des données. Le propos de François Taddéi est de plus en plus brumeux.Autre exemple avec un des projets sur lesquels travaillent le CRI, comme le dog project, un capteur arduino intégré aux colliers de nos animaux domestiques pour recueillir des données sur eux et les partager avec des chercheurs vétérinaires, ou permettre à des enfants d’observer le comportement de leurs animaux familiers d’une manière scientifique.
Apprendre à apprendre : c’est offrir des défis et de la liberté
Ce que ces projets montrent, c’est qu’il est important de fournir des cadres qui à la fois offrent des défis et de la liberté.
Alors que dans l'école, les niveaux pas progressifs, on n'apprend pas de ses erreurs et ce qu'on apprend est beaucoup moins intelligent que ce qu'on apprend dans les "jeux".“Dans le jeu, les niveaux sont progressifs et vous permettent d’apprendre de vos erreurs.
Alors que dans un jeu, si la réussite est trop difficile, vous vous motivez. Et si elle trop facile, vous vous amusez.Dans le système éducatif, si l’apprentissage est trop difficile, vous vous démotivez, s’il est trop facile, vous vous ennuyez.
Sans doute pas, mais s'il est inégalitaire, c'est en grande partie à cause de la pénétration du constructivisme et du socio-constructivisme dans l'école depuis un quart de siècle, le même que continue de prôner François Taddéi sous des atours numériques.Le système scolaire français est l’un des plus inégalitaires qui soit...
Ce que ne font jamais les autres professeurs. Trop aimable, M. Taddéi !...mais on se rend compte qu’il peut être corrigé quand les enseignants eux-mêmes se transforment en chercheurs, quand, plutôt que de rejeter un élève en difficulté ils cherchent à l’aider, à se mettre en position d’interroger leurs propres manières de faire pour les améliorer.”
Ange Ansour (voir le début de ce fil de discussion) a trouvé la bonne façon d'aider les élèves en difficulté : elle n'enseigne plus.
Des "des visions alternatives au savoir" : qu'est-ce que c'est, au juste ?Nous devons également développer des visions alternatives au savoir, favoriser le pluralisme des idées, estime François Taddéi.
“Une encyclopédie aussi réussie que Wikipédia...
Pour réfléchir à tous les problèmes que pose Wikipédia, voir notre grande autopsie : "Wkipédia, l'important c'est de participer" .
Quel peut bien être le sens de cette phrase ?...force au consensus plutôt qu’à la richesse du dissensus.
Tiens, comme c'est étonnant !Or, si on regarde la page consacrée à Napoléon en Anglais, en Allemand ou en Français, ce n’est pas la même page.
Quelle innovation révolutionnaire !Nous avons besoin de points de vue différents sur une même réalité pour mieux la comprendre dans sa diversité, suggère le chercheur.
Propos toujours aussi confus. Il ne s'agit donc pas d'un point de vue différent, mais d'une version adaptée d'un certain point de vue.Wikipédia devrait autoriser le fork à la manière de ce que propose GitHub, cette plateforme d’innovation logicielle collaborative qui autorise la coopération sans coordination en permettant de démultiplier les versions d’un même programme. Wikipédia devrait favoriser la variété, la diversité des pages sur un même sujet, ce qui permettrait d’ailleurs de créer aussi différents niveaux d’accès, de lecture, comme une version pour les plus jeunes.
Derrière cette proposition il y a bien l'aveu que Wikipédia n'est pas adapté à nos "enfants-chercheurs".
Au lieu d'un vulgaire manuel scolaire, avec des connaissances choisies, organisées et adaptées pour être accessibles à des élèves d'un âge précis, et suffisamment nombreuses pour offrir du travail à toute une année scolaire, vive la profusion d'Internet et son joyeux capharnaüm de millions de pages non triées, non adaptées de connaissances, de non-connaissances ou de connaissances fautives ou approximatives !Pour François Taddéi, nous avons besoin d’écosystèmes de connaissance toujours plus riches pour en tirer du sens.
Et tant qu'ils n'ont pas ces "cartes", comment font les élèves ?Nous avons besoin de cartes de connaissances, à l’image des cartes de localisation, permettant de savoir où je suis, qui est autour de moi, comment aborder ce qui n’est pas cartographié…
Un accès rationnel. Internet est moins pédagogique qu'un manuel à cette fin.On a besoin d’avoir accès aux connaissances...
Wikipédia permet précisément de se dispenser d'avoir "accès aux livres"......mais également aux gens qui sont derrière les connaissances, comme si Amazon ou Wikipédia pouvaient nous donner accès aux auteurs et pas seulement à leurs livres
Car un auteur a tout à fait le temps de réseauter avec des dizaines de milliers de lecteurs....comme s’ils pouvaient permettre de créer un réseau social de gens ayant les mêmes envies d’explorer les connaissances.
C'est un "nouveau problème" ou un "problème existant" ?Pour mieux apprendre, nous avons aussi besoin de questions. Expliquer pourquoi l’eau mouille n’est pas si simple. Expliquer pourquoi l’on fait cette réponse est encore moins simple…
Quelle découverte !“Il suffit de quelques pourquoi pour accéder aux frontières de la connaissance”.
Pour l’instant, les publications scientifiques d’enfants sont rares.
Pure coïncidence.Quand elles existent, elles sont d’abord le cas d’enfants de chercheurs, comme le montrait récemment la publication d’un jeune français de 15 ans dans Nature.
Tout un programme !Mais ce n’est pas toujours le cas, comme le souligne le projet des Savanturiers du CRI.
Un blog d'un syndicat "réformiste" adepte des nouvelles pédagogies et qui défend précisément le... "apprendre à apprendre".“On a confié récemment à une classe de ZEP en banlieue parisienne une colonie de fourmis pour observation… Et bien les enfants ont observé quelque chose que les myrmécologues (les spécialistes des fourmis) de Jussieu n’avaient jusqu’à présent jamais observé…” comme le raconte très bien le blog éducation l’école de demain.
Cette classe a-t-elle publié le résultat de ces recherches ?
Il est vrai que la modestie, c'est vraiment ce qui caractérise François Taddéi quand il parle de ses collègues universitaires ou des enseignants du primaire et du secondaire.“Aucun d’entre nous n’est plus intelligent que l’ensemble d’entre nous”, rappelle avec modestie le chercheur.
François Taddéi n'a donné aucun exemple d'une vraie "intelligence collective". Celle-ci est un bel exemple de mythologie moderne.
Certes mais la communication scientifique n'a rien de nouveau...L’essentiel est dans l’ouverture.
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- Loys
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Résumé sur le mystère de la muraille
Chronologie :
Pendant les vacances d’hiver, la maîtresse a envoyé un tweet pour dire qu’elle a vu que les fourmis ont fait une muraille.
[...]
Le 3 mai, pendant les vacances, la maîtresse a envoyé un tweet : la muraille est devenue très grosse et les fourmis ne l’utilisent pas pour nettoyer leur nid. La maîtresse a vu une fourmi transporter un cadavre et une saleté de l’air de fourragement (le bac) et les déposer sur la muraille.
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- Loys
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A lire également : "Socialter" du 30 janvier : "spécial éducation : allumer le feu".
Voir aussi : "Science Publique / Pouvons-nous tous devenir chercheurs ?" sur "France Culture" du 23/09/13.À l’heure où un savoir presque infini est désormais disponible sur Internet, les enseignants sont plus que jamais indispensables. Leur mission ? Donner aux élèves les clés nécessaires pour pouvoir s’orienter dans cet extraordinaire labyrinthe d’informations, de mots et d’images. Il leur faut pour cela susciter la créativité, encourager la curiosité, et développer la pensée critique et l’autonomie de chacun. Des compétences nécessaires pour répondre aux défis du monde à venir.
Malgré les pesanteurs de nos systèmes éducatifs, des professeurs et bénévoles inventent chaque jour de nouvelles manières d’enseigner et d’apprendre dans le monde entier. Si nous avons choisi d’aborder le thème de l’éducation, c’est avant tout pour faire connaître ces innovations pédagogiques. Mais c’est également car notre magazine est animé de la même volonté : remettre en cause les cadres de pensée, favoriser l’esprit critique, susciter la créativité et l’action concrète. « L’enfant n’est pas un vase qu’on remplit mais un feu qu’on allume », disait Rabelais. Alors pour réinventer nos modèles et agir sur le monde de demain, il est plus que temps d’allumer le feu.
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Pour ma part, je me refuse à faire ces cours. Je ne vois pas comment on peut chercher quand on n'a pas idée de ce qu'il y a à trouver. Des collègues demandent ainsi aux étudiants de bâtir leur propre problématique pour s'exercer au recueil de donnėes. Pour leur premier cours de phonétique-phonologie, ils partent avec leur enregistreur à la découverte du système phonologique d'un locuteur sans maîtriser la notion de phonème. Les exercices progressifs de transcription ? Pour quoi faire alors que les interactions verbales rėelles s'offrent à vous dans toute leur complexitė. Autant demander à qqn qui n'a jamais interprėté ni même écouté de musique de composer une symphonie. Je ne récuse que le fait que ces cours interviennent en 1ère année plutôt qu'après avoir acquis au moins les bases (licence)
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Et la suite : www.vousnousils.fr/2014/06/12/operation-...es-chercheurs-553691
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