- Messages : 18191
"Une réforme qui se moque de l'interdisciplinarité"
- Loys
- Auteur du sujet
Rappel du décret d'août 2014 sur les ORS, article 4 par Jean-Rémi Girard :hier, en conseil pédagogique, lors des discussions autour de la dhg, la direction de mon collège a proposé (ou plutôt imposé) qu'une partie de l'horaire disciplinaire de certaines matières soit effectué par des profs d'autres disciplines.
Dans la circulaire d'application de la réforme :II. - Les enseignants qui ne peuvent pas assurer la totalité de leur service dans l'enseignement de leur discipline, ou de leurs disciplines pour les professeurs de lycée professionnel, dans l'établissement dans lequel ils sont affectés peuvent être appelés, avec leur accord, à le compléter dans une autre discipline, sous réserve que cet enseignement corresponde à leurs compétences.
Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
Bref, beaucoup d'ambiguïtés..."En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc"
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...911166062117961.aspx
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Messages : 8
www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/16/3...ute-du-ministere.php :cheers: :cheers: :cheers:
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
eduscol.education.fr/cid99750/epi.html
Les premières ressources d'accompagnement proposées ici sont adossées aux huit thématiques arrêtées au niveau national. Ces ressources obéissent à une double logique :
•certaines se présentent comme de simples pistes qui n'entrent pas dans le détail de la mise en oeuvre ;
•d'autres constituent des exemples étayés et explicités.
Dans les deux cas, ces ressources ne doivent pas être lues et comprises comme des modèles de mise en oeuvre. Elles restent en effet de simples exemples sur lesquels les équipes pédagogiques peuvent librement s'appuyer afin de concevoir la mise en oeuvre des EPI. En ce sens, l'enjeu est ici d'inspirer les équipes sur ce qu'il est possible de faire dans le cadre d'un travail interdiscplinaire autour des huit thématiques et au service des compétences travaillées à partir du socle commun et des programmes d'enseignement. De nouvelles mises en ligne viendront les compléter régulièrement.
•La caricature : procédés, sens, résonances [Education musicale / Français / Arts plastiques]
•Les tours de grande hauteur dans la ville, une solution pour un développement durable [Arts plastiques/ Histoire et géorgraphie / Technologie]
•Rencontre sportive et scientifique autour de l'effort physique en demi-fond [Education physique et sportive / Sciences de la vie et de la Terre]
•Mon carnet d'entrainement personnalisé de demi-fond [Mathématiques / Education physique et sportive]
•Analyse d'un objet de la vie courante : le téléphone portable [Technologie / Sciences de la vie et de la Terre / Physique-chimie]
•À propos des sons [Physique-chimie / Education musicale]
•Comment survivre sur Mars ? [Physique-chimie / Sciences de la vie et de la Terre]
•L'homme face au risque d'inondation [Histoire et géographie / Sciences de la vie et de la Terre]
•Mers et océans [Physique-chimie / Histoire et géographie]
•Les instruments scientifiques pour se repérer dans le temps et l'espace [Physique-chimie / Mathématiques / Technologie]
•Des mots, des gestes, des sons pour raconter ton histoire [Éducation musicale / Français / Éducation physique et sportive]
•Le corps projectile : mouvement, force et énergie [Education physique et sportive / Physique-chimie]
•Fais bouger ta littérature [Français / Education physique et sportive]
•Réaliser des reportages radiophoniques "à chaud" sur un épisode de la période 1789-1848 [Histoire et géographie / Français]
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
Définir un sujet commun aux programmes, mêler au moins deux disciplines, réaliser un projet collectif concret… Ce pourrait être la recette des « enseignements pratiques interdisciplinaires », ces EPI instaurés par la réforme du collège et qui ont déjà fait couler beaucoup d’encre.
Dès la rentrée, les collégiens suivront ces modules de la 5e à la 3e, à raison d’une à trois heures par semaine. La Rue de Grenelle a fixé le cadre, en définissant huit thèmes de travail, du développement durable au monde économique et professionnel, en passant par la citoyenneté et, point le plus polémique, les « langues et cultures de l’Antiquité ».
Les enseignants opposés au nouveau collège n’y voient rien de moins qu’un coup porté aux enseignements disciplinaires. Un signe de ce « nivellement par le bas » reproché à la politique éducative de la gauche. Ceux, en revanche, qui soutiennent la réforme attendent de ces EPI qu’ils redonnent du sens aux apprentissages ; un moyen, pour reprendre les mots de la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, de « lutter contre l’ennui », de motiver les élèves, de les rendre actifs.
Des ovnis, ces modules ? Pas tout à fait. D’abord parce que plusieurs dizaines d’établissements ont fait le choix, dès l’année 2015-2016, de les expérimenter – dans les académies de Toulouse et de Rennes notamment, et partout où les équipes ont eu envie de « se lancer ». Ensuite, parce que le « croisement des disciplines », le « travail en décloisonné », comme on dit dans le jargon de l’école, même s’il se faisait sur la base du volontariat et non de manière imposée, existe déjà.
Enseignant de lettres classiques, Fabrice Roux a élaboré tout au long de l’année écoulée « huit ou neuf exemples » d’EPI dans le cadre d’ateliers inter-établissements qu’il anime et auxquels prennent part une vingtaine de professeurs. « Une façon de se motiver, le moral des collègues n’était pas au beau fixe », dit-il.
Dans son collège de Ganges (Hérault) – un « établissement rural et tranquille » de 600 élèves –, c’est un module baptisé « Héros et héroïsme » qui s’apprête à voir le jour, en collaboration avec des professeurs de français, d’histoire-géographie et d’arts plastiques. Parmi les objectifs : faire découvrir des textes patrimoniaux autour de la figure du héros antique et médiéval, comprendre l’évolution du héros et de sa représentation – héritage antique, christianisation des valeurs, résurgence par des « super-héros » –, décrypter sa place dans le récit historique…
« Dénominateur commun »
Un voyage interdisciplinaire d’Hercule aux comics, de Persée à Jeanne d’Arc, proposé, en classe de 5e, à raison de dix-huit heures par élève sur un semestre, et qui pourra se concrétiser par la création d’une bande dessinée, d’un story-board ou d’un petit film.
Deux groupes de latinistes par niveau suivront, en outre, l’« enseignement de complément » qui s’est substitué à l’option latin, « mais avec un horaire très allégé », pointe Fabrice Roux. « Du point de vue de la langue et de son enseignement stricto sensu, il n’y en a pratiquement pas dans l’EPI, reconnaît-il, hormis l’étymologie. La priorité, c’est bien d’offrir au plus grand nombre une initiation solide. »
Au collège Jean-Jaurès de Damparis, près de Dole (Jura) – un petit établissement de 260 élèves –, le projet d’EPI initié par Clémence Maurin, professeure d’histoire-géographie, et par sa collègue d’histoire –, en lien avec une dizaine de professeurs de français, de mathématiques, de physique et d’allemand –, est ambitieux. Il s’agit de proposer aux élèves de 3e, sur un semestre, d’aborder des moments-clés du XXe siècle à travers le témoignage de figures féminines : Lucie Aubrac, Sophie Scholl, Simone Veil, Marie Curie, Julia Robinson…
« Nous sommes parties de cette approche novatrice selon laquelle l’histoire n’est pas faite uniquement d’hommes, mais qu’il y a des femmes emblématiques dans des pans entiers de celle-ci », explique Mme Maurin. Le projet donnera lieu à un diaporama collectif des figures abordées, réalisé par les élèves en binôme, et une présentation écrite, individuelle, d’un personnage au choix.
Le collège Jean-Gay de Verfeil (Haute-Garonne), 400 élèves, a, lui, pris un peu d’avance : il compte parmi la trentaine d’établissements « pionniers » de l’académie de Toulouse. Ici, le premier ministre, Manuel Valls, et Mme Vallaud-Belkacem étaient venus, en septembre 2015, saluer l’engagement de l’équipe.
« Quatre EPI impliquant dix-huit enseignants ont été mis en place dès 2015, et 210 collégiens ont pu en bénéficier », s’enorgueillit David Marcos, le principal. Parmi les modules expérimentés, il en est un qui a particulièrement séduit les élèves : « Il part d’un scénario mettant en scène une voiture roulant trop vite, en infraction en pleine nuit, et qui est contrôlée par un policier », explique le chef d’établissement.
En sciences physiques, les élèves interrogent la couleur du véhicule ; en SVT, l’ADN du conducteur ; dans le cadre de l’enseignement moral et civique (EMC) dispensé par le professeur d’histoire-géo, c’est la composition d’un tribunal qui est étudiée ; puis, en français, la prise de parole. Le « grand final » voit les élèves mettre en scène un procès, en cours d’histoire.
« Il nous faut trouver un dénominateur commun entre collègues, parfois ça marche très bien… et parfois moins, explique Sophie Cassignol, enseignante de lettres classiques. Etre pionnier nous a permis de tester les EPI sans pression. Mais mettre autant de profs autour d’une table et leur demander d’être d’accord sur tout – le sujet, sa progression, ses horaires… –, honnêtement, ça ne va pas de soi. Sans temps pour se coordonner, c’est une gageure ! »
En savoir plus sur www.lemonde.fr/education/article/2016/08...#6W7rPDIztUHKK00Y.99
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
Le titre occulte quelque peu ce passage : "Les enseignements interdisciplinaires -pas forcément d’ailleurs dans la forme précise où ils sont actuellement présentés..."
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
C'est surtout que les professeurs établissent eux-mêmes spontanément des liens en permanence pendant leurs cours. Ce que c'est que de parler de pédagogie quand on n'est pas pédagogue...Certains élèves, plus curieux ou plus favorisés par leur environnement culturel, établissent spontanément des liens entre les différents sujets abordés en classe.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
Ce collègue se présente comme "Apple Education Trainer - Apple Distinguished Educator #ADE - #ParrotEducator"- Prof de quoi déjà ? Cinéma ?
- C'est vrai on ne sait même plus !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18191
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.