- Messages : 18192
L'iFRAP et l'école
- Loys
- Auteur du sujet
Où l'on découvre que 24/82, c'est "en bas du classement Pisa". Rappelons que les États-Unis ont le même classement...
Pour la dernière phrase ("ce n'est pas une question de moyens") : en part du PIB, les dépenses de la France sont certes supérieures (3,7% contre 3,2% en Europe et 3% en Allemagne ( RSE 2021 C2.1 p. 255 ) mais ces dépenses brutes ne tiennent pas compte de la démographie (et des différences de PIB bien sûr !). En part des dépenses publiques, les dépenses d'éducation en France sont inférieures de 10% à la moyenne européenne et de 20% à la moyenne de l'OCDE en 2018 ( RSE 2021 C4.1 ). La France est - après l'Irlande - le pays de l'UE28 qui compte la plus importante part de 0-17 ans dans sa population : 22% contre 18% dans l'UE28 et de 16% en Allemagne) ; c'est également le pays qui scolarise le plus les élèves de pré-primaire (100% contre 93% dans l'UE28 en 2017, DEPP "L'Europe et l'éducation en chiffres 2020" 2.1.1 p. 23 & 2.4.3 p. 29)...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Fascinant comme cette "analyse" est totalement inepte.
Mais aucune mention de la mastérisation en 2009, qui décourage les candidatures...Le problème n’est pas nouveau. En 2009, 72% des inscrits aux Capes externe se sont présentés au concours contre 57% en 2021. Pour le concours externe des professeurs des écoles (CPRE), ce taux est passé de 57% à 31% de 2009 à 2021.
Comme c'est étonnant : l'approbation d'un institut ultra-libéral à l'action d'Emmanuel Macron.Les bonnes pistes de l’expérimentation de Marseille
Dans son programme 2022, Emmanuel Macron se déclare en faveur de « plus de liberté pour les établissements dans leur organisation interne, pour le recrutement d’une partie de l’équipe pédagogique ». Une idée déjà développée par le Président puisque depuis mars, 59 écoles marseillaises ont lancé l’expérimentation : les directeurs y ont obtenu des pouvoirs supplémentaires pour lancer et financer des projets (via la validation de devis), coordonner les équipes et composer leur équipe pédagogique.
Au reste, c'est mêler confusément deux questions sans rapport : le recrutement local et le recrutement de contractuels.
Une curieuse idée que celle de "besoins" locaux spécifiques (lequels exactement ?) ou de "profils spécifiques" (lesquels exactement ?) : cette idée n'est jamais développée précisément, et pour cause. Ce n'est qu'un prétexte pour justifier l'abandon des affectations nationales et académiques.L’expérimentation de Marseille propose aussi une alternative au recrutement et autorise les écoles à chercher des profils spécifiques via une commission composée d’un directeur d’école et de deux inspecteurs de l’Education nationale. Les candidats passent donc des entretiens pour s’assurer qu’ils correspondent aux besoins :
On voit mal en quoi ce système d'affectation est problématique s'il parvient à affecter des professeurs partout sur le territoire national. C'est encore une fois mêler confusément deux questions sans rapport, la pénurie dans le recrutement et la répartition des enseignants.une grande nouveauté dans l’enseignement public où les enseignants titulaires sont, normalement, dispatchés dans les établissements scolaires par le rectorat et en fonction d’un système de points extrêmement rigide : 20 points par année d’ancienneté, 45 points si c’est dans un établissement prioritaire, 100 points par enfant, 150 points pour un pacs ou un mariage (d’où le multiplication des pacs blancs dans le milieu enseignant), etc.
Prétexter que ce système "ne satisfait personne" est parfaitement hypocrite quand il s'agit d'expliquer que l'affectation ne devrait pas se faire en fonction des vœux des personnels, mais des "besoins"...Un système qui ne favorise pas la mobilité et ne satisfait personne : en 2020-2021, dans le premier degré public, 77% des demandes de mutations ont été refusées, dans le second degré public, 56%. Malgré cela, à Marseille, l’intersyndicale CGT, FO, SNUipp-FSU et SUD, a conseillé aux enseignants d’ignorer l’enquête du rectorat sur leur intérêt pour ce nouveau mode de recrutement. Pour ces détracteurs, le risque est que plus personne ne veuille enseigner dans les établissements prioritaires et les quartiers difficiles. Aujourd’hui, ces établissements comptent sur la répartition faite par les rectorats et qui repose uniquement sur la contrainte. Ainsi, il est attendu que les jeunes enseignants qui disposent le moins de points (mais sont aussi les moins formés) remplissent ces postes.
Au demeurant, le recrutement local de contractuels (22% des enseignants en 2021) est l'un des éléments qui contribue le plus à la perte de mobilité (nationale et académique) des enseignants...
Il faut rappeler que la gestion dite "déconcentrée" adoptée en 1998 a porté un grave coup à la "mobilité" des enseignants du second degré : depuis cette date, ils mutent dans une académie sans savoir dans quel département et à quel poste ils accéderont.Devant une telle logique, comment s’étonner de la crise de recrutement qui frappe l’Education nationale : si, pour la rentrée 2022-2023, le ministère parle d’un phénomène conjoncturel (lié à l’obligation de valider un master 2 pour les concours externes, et non plus un master 1), la réalité est que, depuis 2000, le nombre de candidats qui se présentent au Capes du second degré est passé de 40 000 à 15 500.
Le lien logique entre système d'affectation non satisfaisant et crise de recrutement est de toute façon absurde : ce système a toujours existé. Les causes sont donc à chercher ailleurs.
Quelle belle volonté d'égalité entre les enseignants !Ainsi, sous couvert d’unicité du corps enseignant, le statut camoufle donc de véritables inégalités de traitement. Prenons l’effectif d’enseignants d’un lycée public, en moyenne, on y trouvera :
79 % restant, des enseignants certifiés avec un service statutaire de 18 heures par semaine, touchant un salaire annuel moyen d’environ 30 100 €. Pour cette rémunération, un enseignant homme certifié effectuera, en moyenne, 19,3 heures d’enseignement par semaine.
12 % d’agrégés avec un service statutaire de 15 heures par semaine, pour un salaire annuel moyen d’environ 42 000 €. Pour cette rémunération, un enseignant homme agrégé, effectuera, en moyenne, 16,3 heures d’enseignement par semaine.
9 % d’enseignants non titulaires (des contractuels) pour un salaire annuel moyen d’environ 19 000 €. Pour cette rémunération, un enseignant homme contractuel effectuera, en moyenne, 17,4 heures d’enseignement par semaine.
L’État a donc créé des statuts différents pour mieux gérer ses besoins dans une perspective économique (création du corps des certifiés en 1950 par exemple avec la massification du secondaire) et le système est ensuite accusé d'inégalités...
Évidemment, il n'est fait aucune mention de ce que la titularisation ou l'obtention de l'agrégation constituent les seules promotions possibles dans le métier d'enseignant. De telles promotions sont présentées comme absurdes, le concours n'ayant aucune valeur aux yeux de l'iFRAP s'agissant des "compétences" des professeurs :
Cela veut dire que sur le même niveau scolaire, sur la même matière et avec la même ancienneté, on peut trouver 3 enseignants dépendants de 3 grilles salariales différentes, pour des rémunérations variant du simple au double et un temps d’enseignement variant de plus de 100 heures annuelles et cela, sans que leur capacité à gérer une classe, leur pédagogie, leur implication dans la vie de l’établissement ou leurs compétences ne soient prises en compte : l’unique différence étant la validation d’un concours.
Choix du ministère qui place ses besoins académiques avant les vœux des enseignants : la logique de l'iFRAP, donc.Que le système éducatif souffre actuellement de la gestion d’un stock de titulaires non flexible (il est très difficile pour un enseignant du public de changer d’établissement, encore plus d’académie...
On ne sait toujours pas ce que cette expression ("convenir pour l'établissement") signifie. Mais on voit bien ce qu'elle pourrait signifier : l'assujettissement à l'autorité la plus arbitraire....et il est impossible pour un directeur de se séparer d’un d’enseignant qui ne conviendrait pour l’établissement).
L'iFRAP est en retard dans l'analyse : la situation de tension est telle que les contractuels sont désormais en position de refuser ce que les titulaires ne peuvent pas refuser...Le système a donc opéré une transition avec un recours de plus en plus massif aux contractuels dont les contrats se rapprochent d’un CDD et pour lesquels, il n’existe pas de service obligatoire : ainsi, si c’est le titulaire qui décide s’il veut travailler à temps plein (18h) ou à mi-temps (9h) alors le contractuel peut être embauché par plusieurs établissements pour assurer 3h, 8h, 18h ou 20h de cours.
Quel rapport avec l'analyse qui précède ? En quoi le statut de fonctionnaire est-il problématique ? Rien ne l'a montré ici...Il n'existe donc que deux options : l'emploi à vie ou l'emploi de courte durée alors que ce qu'il faudrait développer, c'est un CDI du secteur public.
Finalement, les inégalités entre enseignants ne sont plus un problème...Cela existe déjà ailleurs. En Suède, les enseignants sont recrutés par les directeurs d’établissements, intègrent bien le service public mais sous un contrat de privé équivalent au CDI, et négocient leur salaire en fonction des besoins du marché et des finances de l’établissement.
Le CDI c'est la possibilité de rompre le contrat : sans doute une façon de "satisfaire" les enseignants !En Allemagne, de plus en plus d’enseignants sont employés, conjointement, par les communes et les établissements scolaires, sans avoir le statut de fonctionnaire. En Angleterre, la majorité des enseignants sont recrutés, sur CDI, par les conseils d’administrations des établissements scolaires où ils postulent mais ils disposent d’un statut comparable aux agents des collectivités et sont, légalement, employés par l’une des 152 autorités éducatives locales.
Méconnaissance de la question scolaire, problèmes de logique élémentaire et hypocrisie cynique... de l'idéologie, en somme. Faut-il s'en étonner de la part de l'iFRAP ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Quelque chose est masqué pour les invités. Veuillez vous connecter ou vous enregistrer pour le visualiser.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
Depuis 2011, les prix ont augmenté de 21%, le salaire des fonctionnaires... de 31%
[...]
Quant aux traitements et rémunérations, leur hausse est supérieure à l'inflation entre 2011 et 2023 (+31% contre +21% pour l'Indice des prix à la consommation), alors même que la hausse des effectifs entre 2011 et 2021 n'est que de 4% (dernière année connue). Les écarts entre les prix et l'évolution des traitements et rémunérations ne peuvent pas s'expliquer par la seule augmentation du nombre de fonctionnaires. Il y a donc un effet pouvoir d'achat.
Aucune source n'est donnée.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
- Auteur du sujet
- Messages : 18192
La vision de l'éducation à l'occasion de la campagne législative 2024 :
Bizarrement, les contributions de Roger Chudeau ont disparu du site de l'iFRAP :
On peut néanmoins les retrouver... sur LVM !
Roger Chudeau, c’est « derrière le profil du haut fonctionnaire, une attitude cassante et des partis-pris idéologiques forts » écrit Claude Lelièvre. Cette tribune, l’historien la consacre au Monsieur éducation du part d’extrême droite.
Ancien agrégé d’allemand, ancien proviseur puis inspecteur d’Académie, inspecteur général, conseiller ministériel éducation de Gilles de Robien à Grenelle puis de François Fillon à Matignon. Élu député RN lors des législatives de 2022. Considéré comme le ‘’référent école’’ de Marine Le Pen et du Rassemblement National. Derrière le profil du haut fonctionnaire, une attitude cassante et des partis-pris idéologiques forts.
En cas de cohabitation , il est clair que l’éducation ne peut faire partie d’un quelconque domaine réservé du président de la République. Par ailleurs, les contraintes qui peuvent être opposées dans certains domaines gouvernementaux en raison de l’appartenance à l’Europe sont négligeables pour ce qui concerne le périmètre de l’Éducation nationale. Enfin le domaine éducatif peut tout particulièrement relever de certains partis-pris idéologiques , et il serait bien naïf de les sous-estimer en l’occurrence. Ce domaine peut être, au contraire, un ‘’terrain de jeu’’ tout particulièrement prisé par le Rassemblement national et ses tenants.
Les ‘’tenants et aboutissements’’ de cette aire d’influence et d’action apparaissent d’ailleurs avec bien peu de fard (et pour cause) dans les déclarations ou initiatives de Roger Chudeau. C’est ce qui fait tout le prix d’une focale sur ce personnage appelé peut-être à un prochain rôle gouvernemental, en tout cas révélateur de partis-pris idéologiques forts et persistants au Rassemblement national.
Ultra-identitaire
Roger Chudeau a été recruté dès 2018 au conseil scientifique de l’Issep ((l’institut d’études supérieures lyonnais créé par Marion Maréchal) : « une très belle maison, pleine de patriotes, très enracinés […], une sorte de Sciences Po comme on les rêverait, sans le wokisme ni le gauchisme » ( Roger Chudeau in « L’islamisme a ravagé l’école », Livre noir, décembre 2023).
Le député RN Roger Chudeau a lancé avec l’eurodéputé RN Philippe Olivier une « Association des parlementaires contre le Wokisme » pour agir contre « l’idéologie Woke qui s’infiltre tel un poison ».Dans ce cadre, Roger Chudeau a déposé dès le 31 janvier 2023 une proposition de loi visant à interdire l’écriture dite ‘’inclusive’’ dans les éditions, productions et publicités scolaires et universitaires ainsi que dans les actes civils, administratifs et commerciaux.
Il a aussi déposé le 21 décembre 2023 une proposition de loi visant à rendre obligatoire l’affichage d’une carte de France et d’une frise chronologique dans toutes les salles de classe des élèves.
Ses attendus sont on ne peut plus clairs: « il est de la responsabilité du législateur de veiller – à des fins de construction d’une identité citoyenne et en sorte d’assurer l’assimilation à notre civilisation et à son génie propre de tous les élèves – à ce que soit illustré, de manière iconique dans chaque classe, le processus de construction de la nation française »
Et le député RN Roger Chudeau a ajouté : « former des citoyens français », nourrir « dans l’imaginaire de générations d’élèves la connaissance et l’amour de la patrie » et forger « le sentiment identitaire français ».
La première date qui lui revient est l’emblématique « 1515 ». Peu historien, il l’associe à la simple remémoration de son enfance : Marignan. Mais il ne sait pas (ou il n’a cure) que c’est la date emblématique du début de l’institution du « droit du sol » en France : le 23 février 1515 un arrêté du Parlement de Paris a introduit partiellement le ‘’jus soli’’ dans le droit français, indépendamment des parents qui pouvaient tous deux être étrangers.
On ne sera pas autrement surpris qu’il a fait preuve tout récemment d’un zèle tout particulier (et tout à fait inepte) en l’occurrence en s’en prenant à l’ex-ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem : « sa nomination au poste de ministre a été une erreur et pas une bonne chose pour la République ; les postes ministériels doivent être détenus pas des franco-français, point final ».
Ultra-autoritaire
On le voit déjà dans le récent programme du Rassemblement national dont il et de notoriété publique que Roger Chudeau a été la cheville ouvrière. Plusieurs de ses articles sont très significatifs et sans précédent historique en la matière
« Instauration de sanctions- plancher qui devront être appliquées lors des conseils de discipline sous peine de sanctions contre l’encadrement des établissements »« Aucun acte de violence, qu’il soit commis contre d’autres élèves ou contre des membres du corps éducatif ne devra rester impuni faute de preuves »
« Renforcement de l’exigence de neutralité absolue des membres du corps enseignant en matière politique, idéologique et religieuse vis à vis des élèves qui leur sont confiés. Accroissement du pouvoir de contrôle des corps d’inspection en la matière, et obligation de signalement des cas problématiques sous peine de sanctions à l’encontre des encadrants »
« Le Parlement fixera , de manière concise et limitative, ce qui est attendu des élèves à la fin de chaque cycle […]. Le détail des programmes et les labels validant les manuels scolaires relèveront du ministre de l’Éducation nationale ».
Cela figurait déjà dans le programme de Marine Le Pen pour les présidentielle de 2022 pour lequel Roger Chudeau avait déjà été la cheville ouvrière.
Jamais jusqu’alors le Parlement n’a joué un tel rôle depuis l’institution de l’École républicaine et laïque sous la troisième République, et il en va de même pour la labellisation des manuels scolaires qui n’a existé que sous « l’État français » dirigé par Pétain.
Cette ultra-politisation des programmes confiés pour l’essentiel à des élus politiques (même si leur mise en musique relèverait du ministère de l’Éducation nationale où se côtoient politiques et professionnels) donne une saveur toute particulière à l’injonction faite par ailleurs aux enseignants de « neutralité absolue en matière politique, idéologique et religieuse vis à vis des élèves ».
Ultra-identitaire et ultra-autoritaire vont en l’occurrence de pair et signent l’ambition idéologique propre au Rassemblement national (dans la continuité du Front national). On a tendance à sous-estimer cela ou même à ne pas le voir. On a bien tort.
Certes Roger Chudeau et le Rassemblement national sont décidés à renforcer le tri scolaire et social à l’École comme le montrent en particulier leurs propositions de supprimer le collège unique en le remplaçant par un collège « modulaire » avec un examen d’entrée en sixième et le brevet comme « véritable examen » de passage en seconde. Mais ils partagent cette orientation avec bien d’autres. En revanche, même si certains éléments peuvent être aussi partagés par d’autres qu’eux, ils se différencient surtout dans le domaine ‘’autoritaire’’ et’’ identitaire’’ ( ultra-nationaliste).
Et Roger Chudeau montre l’exemple (au point parfois de ne pas être soutenu par Marine Le Pen dans l’épisode de la mise en cause de la double nationalité » de Najat Vallaud-Belkacem, mais de façon brouillonne).
Interrogé sur la récente tribune singée par des centaines de cadres de l’Éducation nationale prêt·es à « désobéir » à un putatif ministre de l’Education nationale en cas d’injonctions illégales, Roger Chudeau s’est écrié dans « Le Parisien » du 24 juin dernier : « C’est un scandale ! […]. S’il le faut, on leur rappellera leur devoir et ce sera vite fait ! »
En septembre 2023, il s’était déjà illustré par son comportement arrogant lors d’une audition des syndicats enseignants à l’Assemblée nationale et provoqué le départ outré de l’ensemble de ces organisations représentatives (SNALC compris) : « Vous n’avez pas compris où vous êtes et à qui vous vous adressez […]. Je voudrais que vous vous mettiez au niveau et que vous baissiez d’un ton »
«Récemment, dans la revue d’extrême droite « Causeur », Roger Chudeau a confié qu’il avait pris goût comme proviseur « à l’autorité et, pourquoi ne pas le dire, au commandement »
Voilà, voilà.Claude Lelièvre
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.