PISA 2015 - 2015 - 2018
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- "Pisa : Les acteurs de l'Ecole sont-ils unanimes ?"
- "Pisa 2012 : Nathalie Mons : La dégradation de l'Ecole interroge le lien social"
- "Comment Pisa a aidé l'Allemagne a améliorer son système éducatif "
- "Bruno Suchaut : PISA 2012 : à quand l’inversion de la courbe ?"
- "Après Pisa, Peillon appelle à se rassembler pour l'Ecole"
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Et cette tribune du CRAP-Cahiers pédagogiques : "Manque d’équité : première place pour la France"
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- "Shanghai, l'exception scolaire chinoise"
- "La Corée, une tête trop pleine"
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- "Ecole : la France entre déni et hypocrisie "
- "Enquête PISA : « Loin de réduire les différences de niveau, notre collège les accroît »" (entretien avec le sociologue Pierre Merle)
- "PISA : « Veut-on vraiment que nos écoles ressemblent aux leurs ? »"
Et sur le blog "BigBrowser" : "HAPPINESS THERAPY – La Corée du Sud a les élèves les plus malheureux du monde"
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Jean-Paul Delahaye trouve que les inégalités scolaires sont confirmées par PISA, ce qui est sans doute vrai. Mais ce qui est étonnant, c'est qu'il prend pour appui l'exemple du Bac :
Or entre 1997 et 2012, le taux d'accès d'une génération au bac est passé de 61,9% à 76,7% : c'est donc très étonnant. Il serait intéressant de savoir sur quelles études sociologiques s'appuie Jean-Paul Delahaye.Jean-Paul Delahaye dit: Les enfants des employés de service, d'ouvriers non qualifiés et d'inactifs ont moins de chances d'obtenir le baccalauréat aujourd'hui qu'il y a une quinzaine d'années.
C'est toute le contraire à la vérité : compte tenu de l'évolution du bac, jamais notre système n'a aussi peu sélectionné et jamais d'élèves n'ont autant obtenu de diplômes (voir à ce sujet le fil de discussion suivant ).Jean-Paul Delahaye dit: Notre système éducatif a été conçu pour sélectionner, pour trier et il le fait très bien [...] Quand on a aujourd'hui trop de jeunes qui sont sans diplôme, c'est encore plus grave pour notre pays.
Ce qui se fait en jour, en réalité, c'est que ces diplômes n'ont plus guère de sens au regard du niveau scolaire.

M. Delahaye continue de tenir un discours qui n'est plus de saison, celui de la démocratisation qu'il faut approfondir. Mais à la vérité, cette démocratisation est à son maximum historique (lycée pour tous, université pour presque tous, sortants sans diplôme au minimum etc.) mais elle n'est scolaire qu'en apparence. M. Delahaye a beau jeu de dire que d'autres études du MEN confirment ce que constate PISA : les résultats scolaires eux ne le confirment pas ! On pourrait même dire que PISA et ses résultats préoccupants permettent utilement d'occulter la réussite en trompe-l'oeil de l'école publique et dont le monde se rend compte qu'elle n'a plus guère de sens.
Il y a quelque chose de saisissant dans ce double mouvement : vanter la réussite de l'école d'aujourd'hui (ce qu'on toujours fait les anti-décinistes) et aujourd'hui sonner le tocsin.
Eric Charbonnier donne en exemple le Portugal alors que, si l'on en croit PISA, ce pays (moins bien classé) a reculé quand nous avons progressé en 2012.

Jean-Paul Delahaye cite l'accompagnement personnalisé au lycée "qui fonctionne plutôt pas mal" (sic) pour généraliser au collège.

Eric Charbonnier, sur le travail à la maison, indique qu'il ne faudrait peut-être pas prendre comme modèle les pays qui réussissent à PISA. En ce cas on ne peut plus se lamenter sur le classement moyen de la France dans PISA !

Dans le cadre de la personnalisation Jean-Paul Delahaye vante les cycles d'enseignement : mais ils sont en place depuis 1990 et c'est depuis lors qu'on observe la baisse actuelle !

Pour la formation continue, désignée comme remède, Jean-Paul Delahaye promeut la formation continue numérique et son interface en ligne.
Eric Charbonnier appelle à l'autonomisation des établissements (comme en Suède qui s'effondre dans les classements PISA ?) et le travail en équipe des enseignants.
Pour faire bonne mesure ce sondage dans "L'Express" du 5/12/13 : "Après Pisa, 40% des Français veulent des profs mieux formés".
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- encore Pierre Merle : "Pourquoi les inégalités françaises ?"
- "Remi Brissiaud : Pour les maths, le redressement commence avec les programmes du primaire"
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- "Jean-Yves Rochex : Viser le noyau dur de la construction des inégalités scolaires".
- "Les immigrés et les résultats de Pisa"
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La raisonnement vaudrait si les élèves de CPGE étaient recrutés sur la base de leur appartenance sociale exclusivement (exclure ceux qui ne sont pas nés au bon endroit) et non de leur niveau scolaire. En faisant oublier le second, on ne risque pas d'apporter un quelconque remède. Et de ce point de vue "Le Monde" et sa ligne éditoriale scolaire a sa part de responsabilité.Maryline Baumard dit: Et si on croyait encore à l'ascenseur social, PISA gomme en deux chiffres les dernières illusions : les 7,4 % d'enfants de milieux défavorisés qui se classaient dans les groupes les plus forts à PISA en 2003 ne sont plus que 4,9 % dix ans après. La chute peut continuer encore : notre élite, déjà maigre en pourcentage d'une génération, pourrait se racornir encore si on continue à saper sa base en excluant des enfants qui ne sont simplement pas nés au bon endroit. Une interrogation : l'Ancien Régime était-il si différent ?
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Des chiffres que nous avons déjà commentés : en réalité cette infographie montre au contraire que, pour une population scolaire beaucoup plus importante, la France a une dépense éducative très moyenne.

Et puis cette curieuse corrélation qui devrait exister entre "puissance économique mondiale" et "rang" dans PISA : quel est le classement des États-Unis, déjà ?

Notez comment le sous-titre (et les données du graphique) contredit le titre.

En culture mathématique, les résultats sont plus faibles qu'en 2000, mais la France ne "continue" pas de "chuter" puisque le résultat est à peu près le même... depuis 2006 !
Comme quoi on fait dire ce qu'on veut à des graphiques.

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Et lecercle.lesechos.fr/economie-societe/so...ancaise-est-confirme
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Cette charge contre la Chine aurait dû être une occasion en or pour nos chasseur de sorcières et d'allusions racistes : pensez donc, il y avait là de quoi tonner contre le vieux préjugé ranci de la fourberie pékinoise. Curieusement pourtant, cette accusation de triche chinoise a été largement reprise prima facie, sans susciter la moindre indignation.Loys dit: A lire sur "Slate" du 7/12/13 : "La Chine triche à Pisa, il ne faut pas que l'OCDE laisse faire" .
Plus sérieusement, si les Chinois ont décidé de mettre Shangaï en avant, que ne faisons nous comme eux ? Pourquoi ne pas offrir la vedette à nos grandes métropoles régionales dont les résultats PISA vont crever le plafond et faire pleurer tous les autres ?
Pourquoi ?
Peut-être nos grandes métropoles régionales sont-elles simplement très loin des standards asiatiques, en train de dégringoler comme le reste du pays ?
Je ne suis pas un afficionado de la Chine. Mais dans la grande compétition économique mondiale, dont les aspects scolaires ne sont qu'un versant, les critiques occidentales contre la Chine ressemblent aux protestations d'un écolier pleurnichard qui crie "pouce, pouce, on arrête", quand tous ces petits camarades continuent à courir et s'amuser sans l'écouter.
Allez, il y a quand même un bon point pour cette histoire de Chine tricheuse : elle offre au Canard enchaîné l'occasion d'une bonne rafale de contrepèteries.
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A lire également dans le "Café pédagogique" du 11/12/13 : "PISA et les mathématiques : Tout ne doit pas être rapporté aux programmes, mais tout ne doit pas y échapper…"
Et dans "Le Monde" du 11/12/13 : "Une institution inégalitaire" par Nathalie Mons :
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Autres invités : Catherine Moisan (DEPP), Martine Daoust (ancienne rectrice) et Hervé-Jean Le Niger (FCPE).
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- MD-VieModerne
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- Candide
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"Quelques remarques sur PISA 2013, dans l’attente d’un article plus complet sur PISA, sa genèse et son utilité. "
michel.delord.free.fr/pisa2013-quick.html
Il reprend en les complétant mes interventions précédentes et son plan est le suivant :
A - Quelques mots sur les évaluations en général - Une interview de novembre 2010 par Luc Cédelle
B - PISA ne teste pas les connaissances en mathématiques
C - Connaissances et compétences
D - Coup d’œil sur les robinets qui fuient... [A paraître]
E- La vie selon PISA [A paraître]
- Les extraordinaires aventures du menuisier PISA et du fermier PISA ...
- "Relever les défis de la société de la connaissance" ?
F- Conclusions provisoires et immédiates : poursuite de la grande manip ? [A paraître]
Michel Delord
.
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B - PISA ne teste pas les connaissances en mathématiques
C - Connaissances et compétences
D - Coup d’œil sur les robinets qui fuient...
E- La vie selon PISA
- Les extraordinaires aventures du menuisier PISA et du fermier PISA :
Le menuisier PISA
Le paysan PISA [A paraitre]
- "Relever les défis de la société de la connaissance" ? [A paraître]
F- Conclusions provisoires et immédiates : poursuite de la grande manip ?
G - Quelques conclusions à long terme [A paraitre]
A, B et C ont été réécrits et complétés
Nouveau : D , le menuisier PISA et F
La fin du F est la suivante:
michel.delord.free.fr/pisa2013-quick.htmlOn peut en déduire plusieurs choses et essayer de comprendre les "intentions du ministre", une fois que l'on a compris qu'il est bien clair que Vincent Peillon, son successeur et ses prédécesseurs ne s'intéressent que très peu aux "performances des élèves sur les fondamentaux".
Mais dans l'immédiat, je me bornerai à une seule remarque : l'attitude du ministre qui consiste à se désintéresser de la baisse des performances des élèves au nom de la lutte contre les inégalités est un grand classique du groupe de pression composés de tous ceux qui ont inspiré des programmes déplorables et des progressions irréalisables. On comprend que tant que l'on parle inégalité des résultats, ça permet d'éviter la question, délicate pour eux, de la baisse de niveau de tous.
On peut rajouter que l'idée que la baisse de niveau générale n'est pas importante tant qu'elle se fait démocratiquement n'est pas nouvelle et qu'elle n'est pas seulement de gauche puisque Xavier Darcos déclarait le 7 decembre 2002 dans le Figaro Magazine :Nos vétilleuses injonctions grammaticales leur paraissent d'une étroitesse un peu dérisoire. Faut-il s'accoutumer à l'idée que nos élèves maîtrisent moins bien la lecture et le calcul que leurs aînés de 1920 ? Et ne remontons pas si loin: à l'entrée en 6 e , en 2001, ils étaient deux fois plus nombreux qu'en 1992 à manquer de ces mêmes bases. Sans nous résigner à ce recul, nous savons que tel fut le prix à payer de la massification de l'enseignement, authentique progrès que l'on doit à l'engagement de la nation et de ses professeurs. Le cœur du problème est celui-ci: cette régression serait plus acceptable si elle ne s'accompagnait pas d'un accroissement des inégalités.
Bonne lecture
MD
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