FCPE mon amour
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
La FCPE a pris ces dernières années des orientations pour le moins radicales.
Revue de presse (commentée ou pas) de ses différentes prises de position.
Sur l'école numérique en 2010 : www.laviemoderne.net/forum/pilotage-ecol...fourgous/20631#20631
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Quand Ludovia parle de Ludovia, elle en parle bien.FCPE : Le numérique à l’école : un enjeu encore incompris ?
Les organisateurs de l’Université d’été LUDOVIA ont décidé pour cette 9ème édition d’associer les usagers de l’école et en particulier les parents d’élèves aux travaux de réflexion, d’échange et de partage sur le numérique à l’école qui font la richesse de cet événement.

Y a-t-il en France une puissante association de patients qui prétende faire évoluer les pratiques médicales des médecins ?La FCPE, y était donc représentée cette année par un de ses administrateur national, Patrick Palisson.
Le numérique à l’école interroge tout naturellement les parents et en particulier la FCPE.
On peut d’ailleurs lire sur son site les questions fortes qui traversent l’école : la place de l’enseignant et la nécessaire évolution de ses pratiques pédagogiques, sont centrales.
http://www.fcpe.asso.fr/index.php/c.. .
Une vision purement utilitariste et libérale, donc. Naguère la FCPE était une fédération de gauche.Ainsi, dans les ateliers autour de la concertation sur la refondation de l’école, « la FCPE a appelé de ses voeux à faire de la future école, une école en phase avec la société, qui intéresse les élèves, qui leur permet d’apprendre à apprendre et de réussir par la suite.
Sympathique question. En tout cas, une chose est sûre avec la FCPE, on ne va pas vers la suppression du métier de parent d'élève !Des réticences existent encore bel et bien. Va-t-on vers la suppression du métier enseignant ?
C'est à souhaiter, non ?L’école finira-t-elle par disparaitre si l’on ouvre la porte au numérique ?
Entrée sauvage et institutionnelle du numérique qui n'a jamais fait l'objet d'un questionnement de la FCPE, elle. C'est bien dommage.Le numérique suppose, en effet, une évolution des structures et des métiers. Avec l’entrée du numérique, le métier d’enseignant va nécessairement être modifié ».
C'est-à-dire précisément ? Utiliser Facebook, recopier Wikipédia ? :scrLes parents constatent que le statut même de l’école évolue dans sa dimension spatiale et temporelle en reconnaissant que « de plus, l’école n’arrive pas à faire valoir, à prendre en compte les connaissances et les compétences acquises par l’élève en dehors de l’enceinte scolaire, et notamment du point de vue du numérique.
Une bibliothèque assez particulière où on peut trouver des films pornographiques, chatroulette, des corrigés d'exercice, des résumés d’œuvre pour éviter de les lire, des vidéos virales, des jeux publicitaires ou massivement multi-joueurs...Un élève du XXIème à la possibilité d’explorer la plus grande bibliothèque du monde...
Nombreux en effet sont les enfants qui apprennent le chinois en discutant avec des petits Chinois en ligne. C'est beau comme un rêve....de confronter ses idées avec d’autres, d’apprendre de nouvelles langues en discutant quotidiennement avec d’autres élèves du monde entier.
Lesquels ?Mais ils sont confrontés à un double statut les menant à refuser, d’une certaine manière le système scolaire. Un statut en dehors de l’école, en tant qu’acteur de ses apprentissages...
Oui, car l'école est un spectacle : on s'assoit et on se contente de regarder. On n'écoute pas activement, on ne prend pas de notes, on n'apprend pas, on ne s'exerce pas etc.et un statut dans l’école où il est, souvent, spectateur. »
Mais au fait, ce ne serait pas plutôt internet qui ferait de nos chers enfants de petits spectateurs-consommateurs passifs ?
Rendez-vous dans dix ans.Le projet éducatif de la FCPE intègre donc ce nouveau paradigme dans une société où « le numérique se pose comme une chance pour l’institution scolaire, les enseignants, les élèves et leurs parents et non comme une machine à détruire ».
Au moins c'est clair : « La FCPE a cette outrecuidance de toujours vouloir se mêler de ce qui se passe dans la classe, dans l’école et dans l’établissement et pas seulement de la relation entre les parents et le système éducatif. »Patrick PALISSON a accepté de préciser le projet de la FCPE dans cet interview à l’An@é pour Educavox.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Frist
- Hors Ligne
- Immarcescible
-
- Messages : 379
Ça devait être dans le numéro de la semaine dernière du Nouvel Observateur, où il était signalé que dans d'autres pays comme Suède ou l'Allemagne il n'y a pas une telle ferveur des parents d'élèves pour donner son avis à propos des méthodes d'enseignement. La différence est que dans ces pays les enseignants ont une formation sur les méthodes pédagogiques, les façons dont l'enfant évolue, son cerveau se forme, le bon professeur n'est pas seulement le professeur qui a le métier dans le sang et qui fait ça par instinct ou par le fruit d'une longue expérience.Loys dit: Y a-t-il en France une puissante association de patients qui prétende faire évoluer les pratiques médicales des médecins ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Mais en France, jusqu'à très récemment, les professeurs étaient formés pendant un an de stage, et tous ces sujets étaient abordés. On pourrait par ailleurs discuter du caractère bien souvent idéologique de cette formation, mais elle avait le mérite d'exister.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
(à venir)
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
En vertu de quelle légitimité démocratique ou de quelle expertise professionnelle ?La FCPE, l’UNEF et l’UNL souhaitent réformer le baccalauréat pour refonder vraiment l’Ecole
Fascinante expression que celle de "pôle des usagers"... Où l'on apprend que les parents d'élèves sont des usagers de l'école, ce qui ne manque pas de plonger dans des abîmes de perplexité...Pour la FCPE, l'UNEF et l'UNL, constitutives du pôle des usagers...
Je suis d'accord, mais sans doute pas pour les mêmes raisons......la concertation qui se tient actuellement sur le devenir de l’Ecole ne pourra pas déboucher sur une véritable refondation si on ne réforme pas en profondeur le baccalauréat.

C'est vrai qu'on stagne à 90% en série générale, une honte !Ce diplôme est pourtant le grand oublié de la discussion actuelle. Face à la stagnation de son taux de réussite...
"Prétendue" ? Vraiment ? www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/18-diplome-de-bacotille...et à sa « dévalorisation » prétendue, il est temps de le refonder.
Un vrai couperet puisque tout le monde l'a. Les 10% d'échec peuvent le repasser.La FCPE, l’UNEF et l’UNL souhaitent sortir de cet examen couperet...
Car il n'y a pas de rattrapage, bien sûr....ne donnant pas de droit à l’erreur...
C'est la faute de l'examen si les élèves révisent au dernier moment ?...et favorisant les révisions de dernières minutes

Seulement pour ceux qui n'ont pas travaillé régulièrement toute l'année, comme les professeur y invitent les élèves en permanence. Rappelons que certaines épreuves sont anticipées pour alléger le "stress" des malheureux élèves.Le bachotage systématique en fin d'année est vecteur de stress...
Ben voyons......et sa valeur pédagogique reste à démontrer.
Mais qui écrit de telles âneries ?Loin de refléter le niveau réel des élève, il n’évalue qu’une restitution scolaire de connaissances à un moment donné...
Des compétences fondamentales et surtout faciles à évaluer, comme chacun peut l'imaginer.... et ignore totalement les compétences des élèves, notamment celles issues des piliers 6 et 7 du socle commun de connaissances et de compétences (sociales et civiques, autonomie et initiative).
... puisque tout le monde l'a.Nous souhaitons donc sortir de cet examen uniquement disciplinaire à la notation élitiste...

Un bac n'évalue pas ce qu'est un individu !...qui ne met en valeur qu’une partie de ce qu’est réellement l’élève.

Ce qui ne manquera pas de renforcer les inégalités entre élèves.Une part plus grande doit donc être faite aux contrôles en cours de formation, ainsi qu’aux oraux.
Pour émettre un jugement, il faut déjà savoir lire et écrire.Les épreuves écrites doivent elles aussi mieux évaluer les capacités des bacheliers à émettre un jugement, un regard critique…
Le bac n'évalue pas quinze années de scolarité, mais la capacité d'un élève à poursuivre des études dans le supérieur. C'est le premier grade universitaire.Nous ne pouvons pas non plus continuer à évaluer quinze années de scolarité en seulement quelques jours.
C'est bien de penser à l'employabilité des élèves.Les épreuves doivent donc se répartir entre le milieu de la première et de la terminale, et à la fin de ces deux années. Ces temps supplémentaires de correction, et donc d’absence de cours, pourraient être mis à profit pour que les lycéens aient un temps supplémentaire d’élaboration de leurs parcours d’orientation : stages en entreprises, découverte de l’enseignement supérieur...
Une fédération qui réclame moins de cours, voilà qui fait rêver n'importe quel Ministre de l'éducation nationale. Eh bien en France, ça existe.
Il faudrait savoir : le communiqué disait plus haut qu'il n'y avait pas de droit à l'erreur.Ensuite, le droit à l’erreur nécessite d’aménager des épreuves de rattrapage en cours de formation et non seulement à la fin de la terminale.
Il faut aller plus loin : l'élève doit pouvoir entrer dans le supérieur, et repasser plus tard les épreuves non validées.Nous souhaitons aussi que les épreuves validées ne soient pas repassées l’année suivante afin que l’élève ayant échoué puisse se concentrer sur les matières où il rencontre des difficultés.
Pas sûr que l'assurance de pouvoir repasser les épreuves ratées rende un grand service pédagogique aux élèves, qui n'auront plus qu'à répartir leurs efforts sur certaines disciplines la première année et sur d'autres l'année suivante, avec séchages de cours en perspective. C'est le début du bac à la carte, étalé sur plusieurs années.Pour les trois organisations, refaire une année complète et repasser des épreuves déjà réussies ne présente aucune valeur pédagogique.
Non que trop d'élèves qui n'en ont pas atteint le niveau le réussissent.Nous entendons trop souvent que le baccalauréat ne vaut plus rien car trop d’élèves le réussissent.
Alors que tous les élèves sont bons.Pour nous, la valeur d’un examen n’a rien à voir avec son taux de réussite, sauf à considérer que pour valoriser certains élèves il faut en exclure d’autres !
J'approuve : par exemple, que la notation en français tienne davantage compte du niveau de l'expression. Parce qu'avec deux points d'orthographe en moins seulement, voilà qui ne reflète pas le niveau des élèves.Pour la FCPE, l’UNEF et l’UNL, le niveau d’un examen se mesure à la pertinence de ses évaluations. Il nous faut donc, dès aujourd’hui, changer le baccalauréat pour lui permettre de mieux refléter le niveau des élèves dans toutes leurs dimensions.

Rien sur le bac connecté ? Je suis déçu.C’est la meilleure façon de lui donner un nouveau souffle et de mieux préparer les jeunes à la poursuite de leurs études.

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loucath
- Hors Ligne
- Candide
-
- Messages : 18


La FCPE pourrait tout de même militer pour l'arrêt des notes et des devoirs, traumatisants au lycée également : nous y gagnerions quelques dizaines d'heures de loisirs les week-ends !

Anecdote du jour.
J'ai appris ce matin même le passage en Terminale d'un élève que j'étais censée avoir l'an dernier dans une classe de 1ère mais qui, en raison de problèmes psychologiques apparemment graves, n'est pratiquement jamais venu en classe. Comme il avait ( et a donc toujours) un an d'avance, ses parents et la communauté éducative avaient pourtant décidé, en toute bonne logique, qu'il "redoublerait", si l'on peut dire, sa 1ère, la priorité étant qu'il retrouve la santé. Aujourd'hui, cet élève a expliqué gentiment à mon collègue de philo qu'il ne rédigerait pas les "devoirs maison" d'entraînement au bac parce que - entre autres raisons alléguées-, il n'a quasiment jamais appris, pendant les cours de français auxquels il n'a pas assisté, à rédiger méthodiquement un commentaire ou une dissertation !... Je suppose qu'il a pourtant dû se présenter aux EAF en juin (ou à la session de septembre) ?
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Notez que certains voudraient aller plus loin, comme nos amis de la FCPE comme dit plus haut ou encore M. Bernard Desclaux : "Pourquoi faut-il supprimer les procédures d’orientation" .
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581

Ça paraît timide et frileux. Pourquoi ne pas interdire l'échec scolaire, rendre la réussite scolaire obligatoire et généraliser le doctorat démocratique ?La FCPE veut arrêter les notes avant le lycée, les devoirs et le redoublement
A vrai dire voilà qui ressemble plus à un renoncement démagogique qu'une "rénovation pédagogique".La FCPE, principale fédération de parents d'élèves, a demandé jeudi l'arrêt des notes jusqu'à la fin du collège, des devoirs à la maison et du redoublement, estimant que l'école a besoin d'une "rénovation pédagogique".
En gros, pour faire pression médiatiquement, quoi.Alors que la concertation sur la refondation de l'école lancée par le ministre de l'Education touche à sa fin, avant la remise d'un rapport et la rédaction d'une loi, la FCPE a détaillé ses demandes lors d'une conférence de presse.
Donner du travail à la maison à la maison, c'est donc le donner aux parents."Les enseignants délèguent de plus en plus le travail à la maison...

Curieux raisonnement qui trahit toute une conception de l'autonomie de l'élève assez relative.
Quel rapport avec le début de la phrase ? Si le travail personnel doit être fait en classe, c'est donc moins de cours que la FCPE réclame....il faut que le travail personnel soit fait en classe de manière encadrée", a réclamé Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE.
Rappelons - à toutes fins utiles - que M. Hazan est parent d'élève professionnel depuis 2008, reconduit dans ses fonctions en 2012.
C'est sûr qu'en encadrant davantage les élèves en classe pour leur travail personnel, ils risquent bien de le devenir !M. Hazan a regretté qu'actuellement les élèves français soient peu autonomes...

Sans parler de l'aide parentale évoquée plus haut... Quel entraînement saisissant à l'autonomie !
Curieuse conception du "travail personnel"......et ne sachent pas travailler avec les autres
Atteindre le niveau fixé par les programmes semble un excellent projet. Quant aux cours magistraux dans le secondaire, encore une belle légende urbaine....prônant une "pédagogie de projet" plutôt qu'un cours magistral.
Sur quelles bases ? C'est vrai que le passage automatique dans la classe du dessus pour un élève qui n'en a pas le niveau est beaucoup plus efficace. Sans parler de l'exemple donné à tous : ne pas travailler et passer sans aucune difficulté. Merci les cycles et merci la FCPE qui voudrait les généraliser au nom d'un surréaliste droit à l'orientation : "le jeune et ses parents doivent avoir le dernier mot" .De même, la FCPE juge le redoublement "inefficace".
Car tout élève progresse nécessairement...Côté évaluation, la fédération estime qu'il faut "en finir avec les notes couperets" et "valoriser ce que l'élève a compris et les domaines dans lesquels il a progressé".
Les seuls vrais couperets dans le secondaire sont la troisième et le baccalauréat (obtenu par 85% des candidats). Il n'y a qu'à déclarer que tout élève de troisième a par essence le niveau pour aller en voie générale et technologique et poursuivre des études supérieures. Petite piqûre de rappels sur certaines copies de troisième que j'ai mises en ligne ici : "Copies non conformes" .
Les écoles Freinet sont libres d'accès pour tout parent qui n'est pas satisfait de l'école publique. Quant à "l'expression libre des enfants", on se croirait dans 1984."Il y a une rénovation pédagogique à faire, cela prendra du temps", a-t-il estimé, citant à plusieurs reprises la pédagogie Freinet, fondée sur l'expression libre des enfants et leur coopération au sein de la classe.
Voilà qui pourrait être drôle à mettre en place.M. Hazan a prôné une "orientation choisie" avec des choix des parents et des enfants respectés.

Si l'orientation devient choisie, il y a fort à parier que les établissement n'auront plus guère besoin d'être polyvalents.Il a souhaité des lycées polyvalents, accueillant les voies générale, professionnelle, technologique, plutôt que des lycées qui "gèrent la séparation sociale".

Une autre priorité prioritaire, avec le poids des cartables.Alors que des arbitrages sont attendus en matière de rythmes scolaires, "il est temps de prendre des décisions, sur l'étalement de l'année, sur le raccourcissement du nombre d'heures par jour", a-t-il estimé.
La FCPE, seule fédération de parents d'élèves du monde qui réclame moins d'école. On notera que les 35h doivent s'appliquer aux élèves comme aux parents, le temps de loisir des parents ne devant pas être troublé par le travail scolaire des enfants.La FCPE demande pas plus de cinq heures par jour au collège et pas plus de six au lycée, ainsi qu'un temps de travail scolaire maximum de 35 heures par semaine au lycée y compris le travail personnel.
Pas sûr, effectivement, que les parents, même adhérents à la FCPE, soient convaincus par les élucubrations des dirigeants actuels de la FCPE."La refondation prendra du temps, c'est d'abord les mentalités qu'il faudra changer, celles des parents, celles des enseignants", a-t-il dit.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Deux remarques au passage :
Chiffre arbitraire qui ne se justifie par rien d'autre que par l'idéologie : le parallélisme avec les salariés. Comme si l'école était un employeur qui cherchait à abuser du temps de travail des enfants....un total de 35 heures par semaine TTC (tous travaux compris).
L’accompagnement personnalisé et les TPE, demandés à cor et à cri par les fédérations de parents d'élèves, ont abouti à dégrader considérablement les emplois du temps des élèves. Dans mon lycée, 10 ou 11 demi-journées de cours à la suite, récréations chaotiques, nombreux trous.il est indispensable de respecter un maximum de 6 heures de cours par jour en collège et en lycée, de garantir à tous une pause d'une heure et demi minimum durant la pause de midi

L'éducation, l'instruction, tout ça, ça passe après.Le lycée doit devenir un espace de vie...
Une sorte de paradis pour tous. Rien de plus facile à organiser....un lieu d'émancipation où l'élève doit pouvoir rester au-delà de ses heures de cours, pour des activités non scolaires, y faire son travail personnel, participer à la vie associative...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Anonymous
- Visiteur
-
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- archeboc
-
- Hors Ligne
- Modérateur
-
- Messages : 685
Loys dit: Il faut savoir qu'il y a un très grand décalage entre la fédération nationale et sa base, qui ignore la plupart de ses prises de position avant-gardistes.
J'ai eu des occasions récentes de discuter avec plusieurs membres de la base FCPE. Ils étaient pour la plupart complètement intoxiqués.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
A noter que considérer l'école comme un service public, c'est penser exactement comme ceux qui veulent libéraliser l'école.
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
C'est bête en ce cas car la plus importante municipalité à avoir adopté les nouveaux rythmes proposent deux journées à 6 heures dans la semaine.Oui à la réforme des rythmes scolaires : au-delà de 5h de cours, l'élève n'apprend plus

Ils parlent aussi du rythme à la maison mais ça la Fédération de parents d'élèves ne s'en occupe pas... Par ailleurs ce raisonnement sur l'harmonie des rythmes de l'enfant et de l'école est irrecevable puisque la réforme se concrétise par des rythmes totalement différents d'une commune à l'autre. Rythme décidés en dernier recours par la municipalité puisque les conseils d'école, qui incluent les professionnels de l'enseignement, n'ont pas de pouvoir décisionnel.RYTHMES SCOLAIRES. Toutes les études des chronobiologistes, mais aussi de l’Académie de médecine, les rapports parlementaires, de la Cour des comptes démontrent que les rythmes de l'enfant et ceux de l'Ecole française ne sont pas en harmonie.
Ajoutons que les chronobiologistes invités par la FCPE elle-même déplorent que le mercredi ait été choisi au lieu du samedi : "Les enfants se couchant et se levant tard pendant le week-end, ils "entrent dans un système de désynchronisation" les premiers jours de la semaine."

tempsreel.nouvelobs.com/education/201310...-debats-experts.html
Voilà qui ressemble à une opération de sauvetage de la réforme. Au début du mois de septembre la FCPE était moins enthousiaste : www.laviemoderne.net/forum/les-nouvelles...-ligne?start=20#7695C’est maintenant aux maires de s'engager pour les enfants. Réussir la fin de la semaine de 4 jours et l’allègement des journées de classe est capital pour réussir ensuite le reste de la refondation.
Pourquoi le faire un jour sur deux à Paris alors ?1. Enchaîner plus de 5 heures de cours est inutile

Pire : pourquoi le faire quatre jours sur cinq pour les élèves en difficulté puisque les activités pédagogiques complémentaires (APC) sont systématiquement placées après les heures d'enseignement ?

cache.media.education.gouv.fr/file/01_Ja...oidutemps_239671.pdf
On aimerait bien savoir sur quoi se fonde cette affirmation.D’abord sur le fond, les rythmes des élèves, et donc le "contenant" de l’Ecole, ne sont pas plus important que le "contenu", les programmes, mais pas moins non plus.

C'est pourtant ce qui se passe dans la capitale... Décidément quand ça ne veut pas rentrer.A quoi servirait-il de réviser les programmes si l’on restait sur une organisation avec une journée de 6 heures...

On continue donc avec 75 heures à Paris....alors que l’on sait qu’au-delà de 5 heures, l’élève n’apprend plus rien ? Doit-on continuer à faire perdre à chaque élève environ 4 heures d’attention par semaine, et donc près de 150 heures par an ?

Les rythmes servent à tout... Ce décrochage (relatif) est constaté sur la période 2000-2009. Or la semaine de 4 jours a été mise en place en 2008, les premiers élèves ayant subi cette semaine (et une année seulement en CM2) ne pourront être évalués à 15 ans qu'en 2013.Ne se plaint-on pas du décrochage de notre école dans les classements internationaux ?
Difficultés constatées bien avant 2008.N’a-t-on pas été assez alertés sur les difficultés de nombreux élèves à l’entrée en 6e, en lecture notamment ?
On se demande bien pourquoi. Ce raisonnement tient plus de la croyance religieuse que de la réflexion rigoureuse.Chacun sait que cette réforme est bonne pour les élèves, pour leurs apprentissages, et que, sans commencer par changer leurs rythmes, il serait vain d’envisager la refonte pédagogique ou celle des programmes.
C'est pour cela sans doute qu'on constate autant d'improvisation en cette rentrée : animateurs recrutés encore en octobre, planning non encore arrêtés, problème de la sieste en maternelle, problèmes des cartables, problèmes des locaux. On voit que tout a été mûrement et longuement réfléchi.2. Les écoles ont le temps de s'organiser
Il faut aussi noter que si cette réforme était urgente, elle ne s’est pas faite dans l’urgence. Les communes qui l’ont souhaité ont pu prendre un an de plus pour l’appliquer et ce n’est qu’en septembre 2014 que tous les élèves pourront en bénéficier !

Sur quels "rythmes" exactement ?Par ailleurs, un nombre non négligeable d’écoles fonctionnait déjà sur 4,5 jours de puis 2008.
Revoilà la pierre angulaire du raisonnement.3. C'est le socle d'une refondation plus globale
Ensuite, sur le plan politique, cette réforme doit réussir car sinon aucune autre ne sera possible.
Au regard de tout ce qu'il faudrait changer dans l'école (et en dehors de l'école), les rythmes scolaires font figure de détail sans importance. C'est même une façon détournée de ne pas aborder les vraies questions.C’est la première pierre. Sans elle, il serait inutile d’envisager la suite de la refondation, l’Education nationale apparaitrait une fois de plus comme impossible à réformer.

Des journées jusqu'à 16h30, ce sont des journées à rallonge ?4. La réforme doit s'étendre aux collèges et lycées
Le chemin est encore long pour refonder vraiment l’école. Concernant les rythmes, la réforme doit ensuite aller jusqu’au secondaire. Nous n’acceptons pas plus pour les collégiens et les lycéens que pour les écoliers les journées à rallonge.

Comme si les professeurs des écoles, dans l'organisation de leur semaine, ne tenait pas compte de la fatigue des élèves pour mettre en place des activités sportives ou des ateliers culturels pendant la classe.
A noter le toncomminatoire de la FCPE, nouvelle instance dirigeante de l'Education nationale : "la réforme doit"
Comment peut-on tenir un discours aussi fielleux envers les enseignants et appeler à la co-éducation ?Comment continuer avec ces emplois du temps faits uniquement en fonction des adultes...
Au fait, le non-retour au samedi dans les nouveaux rythmes, est-ce pour respecter les rythmes de l'enfant ou le confort des parents le week-end ? Dans le "mooc" de la FCPE du 09/10/13 Paul raoult évoquait le problème des installations sportives utilisées par les adultes le samedi...
Et même plus pendant qu'on y est !...et qui amènent parfois les élèves à rester 9 heures en classe ?

Rappelons qu'en troisième par exemple l'horaire hebdomadaire des enseignements obligatoire est de 28h30.
Car les collégiens d'aujourd'hui ne peuvent pas travailler plus que les écoliers d'hier.Nous continuons de réclamer 6 heures de cours maximum au collège et 7 heures au lycée, et surtout des emplois du temps faits pour les élèves.

Vive l'annualisation, porte ouverte à tous les abus !Et puis la question des rythmes ne se résume pas à l’organisation de la journée ou de la semaine de nos enfants. Le calendrier annuel doit être revu pour étaler les heures de classe dans l’année et respecter au mieux le rythme 7 semaines de cours, 2 semaines de vacances.
Bref tout ce qui - appliqué tout ou partie depuis vingt ans - conduit aux merveilleux résultats que nous connaissons aujourd'hui.Et la suite du chantier...
Enfin, nous attendons la refonte pédagogique à tous les niveaux, y compris au collège et au lycée. C’est une nécessité pour la réussite des jeunes: une orientation choisie, la fin du redoublement ou encore le développement de l’autonomie des élèves et de la transversalité des enseignements.
Pourquoi, au juste ?Beaucoup de chantiers donc, qui entraîneront changements et nécessaire adaptation pour les adultes. Mais l’école ne peut plus continuer à fonctionner comme il y a 50 ans, ni même 15 ans !
Slogan creux et vide de sens.Notre système éducatif a pris trop de retard, il faut maintenant réussir à construire ensemble l’Ecole du 21e siècle.
Alors, continuons d’avancer !
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- archeboc
-
- Hors Ligne
- Modérateur
-
- Messages : 685
Pire même ! La seule évaluation massive sur ce qui s'est passé depuis 2008 nous montre une amélioration du niveau des enfants entrant en CP ! Donc pour la maternelle, au moins, la semaine de 4 jours est un vrai succès. Pas seulement pour ce qui est du niveau des enfants, d'ailleurs, mais aussi pour la réduction des inégalités.Loys dit:
Les rythmes servent à tout... Ce décrochage (relatif) est constaté sur la période 2000-2009. Or la semaine de 4 jours a été mise en place en 2008.Ne se plaint-on pas du décrochage de notre école dans les classements internationaux ?
Non, Loys, je pense que tu n'as pas compris l'argument, qui pour le coup me semble valable : si ce début de réforme est mis à mal, si le gouvernement est obligé de reculer, c'est toute la volonté de réforme qui sera bloquée. Le ministre qui prendra la suite de Peillon ne voudra pas prendre de coups, et même si on trouve la perle rate qui accepte de monter au front, il s'y sentira bien seul, car les cadres supérieurs, même nommés par le gouvernement, feront leur petite tambouille académique sans chercher à se mouiller. La FCPE sera obligée de ramer pour imposer ses idées, là où elle pensait pouvoir les faire glisser toute seules.Loys dit:
Au regard de tout ce qu'il faudrait changer dans l'école (et en dehors de l'école), les rythmes scolaires font figure de détail sans importance. C'est même une façon détournée de ne pas aborder les vraies questions.C’est la première pierre. Sans elle, il serait inutile d’envisager la suite de la refondation, l’Education nationale apparaitrait une fois de plus comme impossible à réformer.
Je ne vois là rien d'étonnant ni de nouveau. La FCPE est la petite fille de la FEN, qui assurait avec le ministre la cogestion de l'éducation nationale. A l'éclatement de la FEN, c'est la FCPE qui a hérité de la fonction. Cela fait vingt ans. Ils ont eu le temps d'apprendre à parler fort.Loys dit: A noter le ton comminatoire de la FCPE, nouvelle instance dirigeante de l'Education nationale : "la réforme doit"
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
D'accord pour la dimension politique d'une refondation impossible : à vrai dire, la recherche du consensus en amont aurait permis d'éviter d'en arriver à ce point de non-retour d'aujourd'hui.
Pour l'évaluation d'entrée en CP, je ne sais pas encore trop quoi en penser : www.laviemoderne.net/forum/le-naufrage-d...-maternelle-le-monde
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Version plus euphémistique de "Les enseignants sont là au service des enfants comme la caissière est là au service des clients" . Cette dernière phrase exprime d'ailleurs autant de mépris pour les enseignants que pour les caissières : c'est une certaine gauche, bien peu humaniste finalement puisqu'elle méprise les métiers d'exécution, qui s'exprime ainsi.Rythmes scolaires : c’est bon pour les élèves et c’est ce qui compte ! [/b]
22% pour être précis. On est plus près du cinquième que du quart.Cela fait près d’un mois que nos enfants ont repris le chemin de l’école. 25% d’entre eux, en primaire, bénéficient du retour de la semaine de quatre jours et demi.
Ce retour pourrait être salué si son application concrète était moins idéologique.Un retour qui devrait être salué tant l’organisation précédente, sur quatre jours, était l’exception française décriée par tous les acteurs et les experts, les politiques de droite comme de gauche.
Tant mieux si cela ne fait donc "aucun doute" pour le président de la FCPE.La réforme proposée par le gouvernement est-elle un progrès pour les enfants ? Oui, cela ne fait pas de doute.
22% ont des journées de classe plus courtes mais - pour la très grande majorité d'entre eux - des journées d'école aussi longues et plus de journées d'école sans pause dans la semaine. Quant à parler de "temps scolaire" mieux réparti, c'est une phrase qui ne veut rien dire puisqu'il y a des dizaines d'applications différentes de ces nouveaux rythmes, dont certaines sont totalement désynchronisées avec des longueurs de temps d'enseignement variables.25% des écoliers ont aujourd’hui des journées de classe plus courtes, un temps scolaire mieux réparti dans la semaine.
Paul Raoult, lui, n'est pas un "adulte" et sait ce que les enfants ressentent.L’objectif principal est donc atteint. Nous constatons d’ailleurs souvent qu’à rebours des discours des adultes les enfants sont contents.

Contents d'être réveillés à la sieste par des animateurs qu'ils ne connaissent pas, contents de ne pas choisir leurs activités etc.Contents de faire des choses différentes dans l’école, contents que leurs journées de classe soient plus courtes.
Il est amusant de constater que Paul Raoult ne conteste pas qu'il y ait fatigue : or les nouveaux rythmes ne devaient-ils pas alléger cette fatigue ?Certains dénoncent la fatigue des enfants en cette rentrée. Quoi de plus normal ! Après huit semaines de vacances, ils ont tous les ans du mal à reprendre le rythme de l’école, à se lever tôt, à encaisser la fatigue intellectuelle. S’ajoute à cela l’anxiété des parents nourrie par le discours ambiant. De plus, l’automne est une saison fatigante parce que la lumière du soleil manque.

Tant pis pour les petits Parisiens qui restent donc six heures deux fois par semaine... et pour les élèves en difficulté en général qui restent après la classe pour le soutien...La grande fédération de parents d’élèves que je préside n’a pas changé d’avis sur ces questions : nous pensons toujours qu’il ne faut pas plus de cinq heures d’enseignement par jour à l’école primaire car, au-delà, les enfants ne peuvent plus correctement assimiler ce qu’ils font en classe.

Quel sympathique relent anti-enseignant. Car il est bien connu que les enseignants font leurs emplois du temps eux-mêmes, selon "leurs disponibilités".Dans le second degré, il faut se limiter à six heures au collège et sept heures au lycée, tout travail compris, avec des emplois du temps pensés pour les élèves, et non en fonction de la disponibilité des adultes.

C'est la diffamation de toute une profession qui a lieu ici, par un monsieur qui appelle néanmoins à la "co-éducation".
Et même si ce n'est appliqué nulle part en pratique dans la réforme...Nous continuons aussi de penser que la meilleure organisation de la journée repose sur une pause méridienne allongée, même si cela n’arrange pas tout le monde…
Quels sont donc les rythmes de l'enfant ? Car les nouveaux rythmes adoptés en cette rentrée varient totalement d'une école à l'autre.La FCPE a toujours fondé sa position sur les travaux des spécialistes. Depuis les années 80, les études des chronobiologistes démontrent que les rythmes de l’enfant et ceux de l’école française ne sont pas en harmonie.
Quelle est exactement cette prescription ?L’Académie de médecine ne dit pas autre chose. Cette réforme est donc en quelque sorte une prescription médicale !
M. Raoult oublie au passage de mentionner que les chronobiologistes déplorent que le samedi n'ait pas été retenu au lieu du mercredi. Sur le pression de certains "adultes" voulant conserver leur week-ends, mais "c’est bon pour les élèves et c’est ce qui compte" !
Parce que du principe à l'application il y a loin.Si les responsables politiques de droite comme de gauche, les principales organisations représentatives des enseignants et des parents d’élèves et les associations d’éducation populaire, ainsi que tous les spécialistes étaient d’accord sur le principe de cette réforme, pourquoi serait-elle devenue un problème aujourd’hui ?

C'est pourquoi sans doute la FCPE reprend exactement l'argumentaire ministériel.Nous refusons la politisation à outrance de ce débat.
C'est encore pour les enseignants, malgré les pronoms indéfinis.La réorganisation des temps de l’enfant ne doit pas se faire en fonction des échéances électorales ou des revendications corporatistes des uns et des autres.

Certains s'arrogent un peu facilement "l'intérêt supérieur de l'enfant".Cela mérite que chacun laisse de côté son intérêt particulier ou partisan pour favoriser un intérêt supérieur, celui de l’enfant.
Sachant néanmoins qu'il ne fait "aucun doute" qu'elle constitue un "progrès".J’ajoute qu’il faudra laisser du temps à cette nouvelle organisation pour en mesurer les résultats.

Eh oui, si ça se passe mal, c'est nécessairement par sabotage. La rhétorique stalinienne ne faisait pas autrement pour expliquer les carences de la production industrielle ou agricole.Je mets en garde surtout contre ceux qui ne veulent pas de ces changements et qui font tout, sur le terrain, pour que ça se passe mal…
Avertissement sibyllin. Mais la FCPE avait déjà appelé à faire battre les maires opposés à la réforme. Sans doute une façon de ne pas "politiser ce débat".Nous appelons donc aujourd’hui les maires à prendre leurs responsabilités pour faire réussir cette réforme, malgré les échéances électorales à venir. Leur responsabilité est grande, mais elle n’est pas nouvelle : l’école primaire en France est communale depuis 1833.
Une "aventure"... Il y a des rhétoriques creuses qui lassent.Cette réforme est une formidable aventure éducative et pédagogique.
Un "temps éducatif" où on ne fait rien en quelque sorte.Elle est une excellente occasion pour qu’enfin le temps périscolaire soit reconnu comme un véritable temps éducatif, sans verser dans la surenchère d’activités : les enfants ont aussi besoin d’être au calme, de temps entre copains et parfois même de… s’ennuyer.

Paul Raoult a évoqué ailleurs des ""temps de repos animés" (sic). Le concept est assez difficile à saisir.
Pour la FCPE, le moins-disant, c'est le mieux disant. Dans l'intérêt de l'enfant bien sûr.Les activités complexes, qui demandent beaucoup de concentration, sont aussi fatigantes que l’école. Inutile donc de se lancer dans une compétition entre les villes et les écoles pour savoir qui développera l’activité la plus prestigieuse ou la plus coûteuse.
Laissons donc les municipalités aisées proposer des activités "prestigieuses". Les malheureuses, elles ne savent pas ce qu'elle font.

Mais elles ne le seront pas nécessairement. Paul Raoult a beaucoup de mal à distinguer la théorie et la pratique, le principe et son application. On est bien dans la définition de l'idéologie.D’autant que ces activités doivent rester gratuites pour les familles.
Qui exige toujours plus d'activités ? Paul Raoult ne serait-il pas en train de se construire des ennemis imaginaires ?N’y a-t-il pas, d’ailleurs, une contradiction entre regretter que les enfants ne puissent plus se reposer et dormir le mercredi matin et exiger toujours plus d’activités ?
Autant de mots creux qui ne coûtent rien et n'ont pas grand chose à voir avec la réforme des rythmes scolaires. L'injonction de modernité, ça marche toujours : ce qui est moderne ne peut pas être idiot.Nous avons un moyen de moderniser l’école, de l’ouvrir sur la société, de lui donner de la cohérence à travers les projets éducatifs de territoire.

Oui enfin on revient à la semaine de 4,5 jours appliquée de toute éternité ou presque dans l'école...La transformation en profondeur de notre école est un enjeu crucial pour l’avenir de nos enfants. Nous ne pouvons pas la maintenir dans un fonctionnement adapté à la société d’il y a vingt ou trente ans.

Ce qui est effectivement moderne par rapport au rythme d'avant 2008, c'est la suppression d'heures de cours qui ne sont pas rétablies par cette réforme et jamais évoquées par Paul Raoult.
Un slogan qui ne mange pas de pain, effectivement.C’est en permettant la rencontre des intelligences et en construisant collectivement que nous réussirons cette réforme, pour les enfants, d’abord !

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
La FCPE devrait accessoirement prendre connaissance de cette étude publiée dans le Journal of Adolescent Health : "Les adolescents qui se couchent tard ont de moins bonnes notes"Loys dit: Communiqué de la FCPE et de l'UNL : "Repenser maintenant le temps et l'espace des collégiens et des lycéens" (13/02/13)
Repenser maintenant le temps et l'espace des collégiens et des lycéens
La FCPE et l'UNL demandent au ministre de l'Education nationale d'agir dès maintenant pour commencer à réformer les rythmes scolaires dans le secondaire.
Autre compte-rendu : newscenter.berkeley.edu/2013/11/10/late-bedtimes/33% des adolescents de l'étude ont déclaré aller au lit après 23h15 pendant l'année scolaire
Les couchers tardifs pendant l'année scolaire, notamment chez les jeunes adolescents, sont corrélés avec des résultats de plus en plus faibles
On attend le communiqué de la FCPE à ce sujet avec impatience...
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.
- Loys
-
Auteur du sujet
- Hors Ligne
- Administrateur
-
- Messages : 17581
Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.