FCPE mon amour

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26 Sep 2013 20:44 - 01 Fév 2014 13:07 #7695 par Loys
A lire dans "VousNousIls" du 26/09/13 : "Une rentrée scolaire "assez mitigée" selon la FCPE"

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A noter que considérer l'école comme un service public, c'est penser exactement comme ceux qui veulent libéraliser l'école.
Dernière édition: 01 Fév 2014 13:07 par Loys.

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10 Oct 2013 07:37 #7903 par Loys
A lire dans le "Nouvel Obs'" du 9/10/13 : "Oui à la réforme des rythmes scolaires : au-delà de 5h de cours, l'élève n'apprend plus"

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10 Oct 2013 17:22 - 13 Oct 2013 12:10 #7907 par Loys

Oui à la réforme des rythmes scolaires : au-delà de 5h de cours, l'élève n'apprend plus

C'est bête en ce cas car la plus importante municipalité à avoir adopté les nouveaux rythmes proposent deux journées à 6 heures dans la semaine. :santa:

RYTHMES SCOLAIRES. Toutes les études des chronobiologistes, mais aussi de l’Académie de médecine, les rapports parlementaires, de la Cour des comptes démontrent que les rythmes de l'enfant et ceux de l'Ecole française ne sont pas en harmonie.

Ils parlent aussi du rythme à la maison mais ça la Fédération de parents d'élèves ne s'en occupe pas... Par ailleurs ce raisonnement sur l'harmonie des rythmes de l'enfant et de l'école est irrecevable puisque la réforme se concrétise par des rythmes totalement différents d'une commune à l'autre. Rythme décidés en dernier recours par la municipalité puisque les conseils d'école, qui incluent les professionnels de l'enseignement, n'ont pas de pouvoir décisionnel.
Ajoutons que les chronobiologistes invités par la FCPE elle-même déplorent que le mercredi ait été choisi au lieu du samedi : "Les enfants se couchant et se levant tard pendant le week-end, ils "entrent dans un système de désynchronisation" les premiers jours de la semaine." :santa:
tempsreel.nouvelobs.com/education/201310...-debats-experts.html

C’est maintenant aux maires de s'engager pour les enfants. Réussir la fin de la semaine de 4 jours et l’allègement des journées de classe est capital pour réussir ensuite le reste de la refondation.

Voilà qui ressemble à une opération de sauvetage de la réforme. Au début du mois de septembre la FCPE était moins enthousiaste : www.laviemoderne.net/veille/les-nouvelle...-ligne?start=20#7695

1. Enchaîner plus de 5 heures de cours est inutile

Pourquoi le faire un jour sur deux à Paris alors ? :santa:
Pire : pourquoi le faire quatre jours sur cinq pour les élèves en difficulté puisque les activités pédagogiques complémentaires (APC) sont systématiquement placées après les heures d'enseignement ? :fur
cache.media.education.gouv.fr/file/01_Ja...oidutemps_239671.pdf

D’abord sur le fond, les rythmes des élèves, et donc le "contenant" de l’Ecole, ne sont pas plus important que le "contenu", les programmes, mais pas moins non plus.

On aimerait bien savoir sur quoi se fonde cette affirmation. :scratch:

A quoi servirait-il de réviser les programmes si l’on restait sur une organisation avec une journée de 6 heures...

C'est pourtant ce qui se passe dans la capitale... Décidément quand ça ne veut pas rentrer. :fur

...alors que l’on sait qu’au-delà de 5 heures, l’élève n’apprend plus rien ? Doit-on continuer à faire perdre à chaque élève environ 4 heures d’attention par semaine, et donc près de 150 heures par an ?

On continue donc avec 75 heures à Paris. :mrgreen:

Ne se plaint-on pas du décrochage de notre école dans les classements internationaux ?

Les rythmes servent à tout... Ce décrochage (relatif) est constaté sur la période 2000-2009. Or la semaine de 4 jours a été mise en place en 2008, les premiers élèves ayant subi cette semaine (et une année seulement en CM2) ne pourront être évalués à 15 ans qu'en 2013.

N’a-t-on pas été assez alertés sur les difficultés de nombreux élèves à l’entrée en 6e, en lecture notamment ?

Difficultés constatées bien avant 2008.

Chacun sait que cette réforme est bonne pour les élèves, pour leurs apprentissages, et que, sans commencer par changer leurs rythmes, il serait vain d’envisager la refonte pédagogique ou celle des programmes.

On se demande bien pourquoi. Ce raisonnement tient plus de la croyance religieuse que de la réflexion rigoureuse.

2. Les écoles ont le temps de s'organiser
Il faut aussi noter que si cette réforme était urgente, elle ne s’est pas faite dans l’urgence. Les communes qui l’ont souhaité ont pu prendre un an de plus pour l’appliquer et ce n’est qu’en septembre 2014 que tous les élèves pourront en bénéficier !

C'est pour cela sans doute qu'on constate autant d'improvisation en cette rentrée : animateurs recrutés encore en octobre, planning non encore arrêtés, problème de la sieste en maternelle, problèmes des cartables, problèmes des locaux. On voit que tout a été mûrement et longuement réfléchi. :xx:

Par ailleurs, un nombre non négligeable d’écoles fonctionnait déjà sur 4,5 jours de puis 2008.

Sur quels "rythmes" exactement ?

3. C'est le socle d'une refondation plus globale
Ensuite, sur le plan politique, cette réforme doit réussir car sinon aucune autre ne sera possible.

Revoilà la pierre angulaire du raisonnement.

C’est la première pierre. Sans elle, il serait inutile d’envisager la suite de la refondation, l’Education nationale apparaitrait une fois de plus comme impossible à réformer.

Au regard de tout ce qu'il faudrait changer dans l'école (et en dehors de l'école), les rythmes scolaires font figure de détail sans importance. C'est même une façon détournée de ne pas aborder les vraies questions. :fur

4. La réforme doit s'étendre aux collèges et lycées
Le chemin est encore long pour refonder vraiment l’école. Concernant les rythmes, la réforme doit ensuite aller jusqu’au secondaire. Nous n’acceptons pas plus pour les collégiens et les lycéens que pour les écoliers les journées à rallonge.

Des journées jusqu'à 16h30, ce sont des journées à rallonge ? :shock:
Comme si les professeurs des écoles, dans l'organisation de leur semaine, ne tenait pas compte de la fatigue des élèves pour mettre en place des activités sportives ou des ateliers culturels pendant la classe.
A noter le toncomminatoire de la FCPE, nouvelle instance dirigeante de l'Education nationale : "la réforme doit"

Comment continuer avec ces emplois du temps faits uniquement en fonction des adultes...

Comment peut-on tenir un discours aussi fielleux envers les enseignants et appeler à la co-éducation ?
Au fait, le non-retour au samedi dans les nouveaux rythmes, est-ce pour respecter les rythmes de l'enfant ou le confort des parents le week-end ? Dans le "mooc" de la FCPE du 09/10/13 Paul raoult évoquait le problème des installations sportives utilisées par les adultes le samedi...

...et qui amènent parfois les élèves à rester 9 heures en classe ?

Et même plus pendant qu'on y est ! :santa:
Rappelons qu'en troisième par exemple l'horaire hebdomadaire des enseignements obligatoire est de 28h30.

Nous continuons de réclamer 6 heures de cours maximum au collège et 7 heures au lycée, et surtout des emplois du temps faits pour les élèves.

Car les collégiens d'aujourd'hui ne peuvent pas travailler plus que les écoliers d'hier. :santa:

Et puis la question des rythmes ne se résume pas à l’organisation de la journée ou de la semaine de nos enfants. Le calendrier annuel doit être revu pour étaler les heures de classe dans l’année et respecter au mieux le rythme 7 semaines de cours, 2 semaines de vacances.

Vive l'annualisation, porte ouverte à tous les abus !

Et la suite du chantier...
Enfin, nous attendons la refonte pédagogique à tous les niveaux, y compris au collège et au lycée. C’est une nécessité pour la réussite des jeunes: une orientation choisie, la fin du redoublement ou encore le développement de l’autonomie des élèves et de la transversalité des enseignements.

Bref tout ce qui - appliqué tout ou partie depuis vingt ans - conduit aux merveilleux résultats que nous connaissons aujourd'hui.

Beaucoup de chantiers donc, qui entraîneront changements et nécessaire adaptation pour les adultes. Mais l’école ne peut plus continuer à fonctionner comme il y a 50 ans, ni même 15 ans !

Pourquoi, au juste ?

Notre système éducatif a pris trop de retard, il faut maintenant réussir à construire ensemble l’Ecole du 21e siècle.

Slogan creux et vide de sens.

Alors, continuons d’avancer !

Dernière édition: 13 Oct 2013 12:10 par Loys.

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10 Oct 2013 19:07 #7910 par archeboc

Loys écrit:

Ne se plaint-on pas du décrochage de notre école dans les classements internationaux ?

Les rythmes servent à tout... Ce décrochage (relatif) est constaté sur la période 2000-2009. Or la semaine de 4 jours a été mise en place en 2008.

Pire même ! La seule évaluation massive sur ce qui s'est passé depuis 2008 nous montre une amélioration du niveau des enfants entrant en CP ! Donc pour la maternelle, au moins, la semaine de 4 jours est un vrai succès. Pas seulement pour ce qui est du niveau des enfants, d'ailleurs, mais aussi pour la réduction des inégalités.

Loys écrit:

C’est la première pierre. Sans elle, il serait inutile d’envisager la suite de la refondation, l’Education nationale apparaitrait une fois de plus comme impossible à réformer.

Au regard de tout ce qu'il faudrait changer dans l'école (et en dehors de l'école), les rythmes scolaires font figure de détail sans importance. C'est même une façon détournée de ne pas aborder les vraies questions.

Non, Loys, je pense que tu n'as pas compris l'argument, qui pour le coup me semble valable : si ce début de réforme est mis à mal, si le gouvernement est obligé de reculer, c'est toute la volonté de réforme qui sera bloquée. Le ministre qui prendra la suite de Peillon ne voudra pas prendre de coups, et même si on trouve la perle rate qui accepte de monter au front, il s'y sentira bien seul, car les cadres supérieurs, même nommés par le gouvernement, feront leur petite tambouille académique sans chercher à se mouiller. La FCPE sera obligée de ramer pour imposer ses idées, là où elle pensait pouvoir les faire glisser toute seules.

Loys écrit: A noter le ton comminatoire de la FCPE, nouvelle instance dirigeante de l'Education nationale : "la réforme doit"

Je ne vois là rien d'étonnant ni de nouveau. La FCPE est la petite fille de la FEN, qui assurait avec le ministre la cogestion de l'éducation nationale. A l'éclatement de la FEN, c'est la FCPE qui a hérité de la fonction. Cela fait vingt ans. Ils ont eu le temps d'apprendre à parler fort.

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10 Oct 2013 20:52 - 10 Oct 2013 20:55 #7917 par Loys
J'insiste car certains ne mesurent pas ce que la FCPE est aujourd'hui devenue.
D'accord pour la dimension politique d'une refondation impossible : à vrai dire, la recherche du consensus en amont aurait permis d'éviter d'en arriver à ce point de non-retour d'aujourd'hui.
Pour l'évaluation d'entrée en CP, je ne sais pas encore trop quoi en penser : www.laviemoderne.net/veille/le-naufrage-...-maternelle-le-monde
Dernière édition: 10 Oct 2013 20:55 par Loys.

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13 Oct 2013 11:23 - 13 Oct 2013 11:23 #7934 par Loys
J'avais manqué cette tribune de Paul Raoult du 6 octobre 2013 dans "Libération" : "Rythmes scolaires : c’est bon pour les élèves et c’est ce qui compte !"

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Dernière édition: 13 Oct 2013 11:23 par Loys.

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13 Oct 2013 11:51 - 13 Oct 2013 12:05 #7936 par Loys

Rythmes scolaires : c’est bon pour les élèves et c’est ce qui compte !

Version plus euphémistique de "Les ensei­gnants sont là au ser­vice des enfants comme la cais­sière est là au ser­vice des clients" . Cette dernière phrase exprime d'ailleurs autant de mépris pour les enseignants que pour les caissières : c'est une certaine gauche, bien peu humaniste finalement puisqu'elle méprise les métiers d'exécution, qui s'exprime ainsi.

Cela fait près d’un mois que nos enfants ont repris le chemin de l’école. 25% d’entre eux, en primaire, bénéficient du retour de la semaine de quatre jours et demi.

22% pour être précis. On est plus près du cinquième que du quart.

Un retour qui devrait être salué tant l’organisation précédente, sur quatre jours, était l’exception française décriée par tous les acteurs et les experts, les politiques de droite comme de gauche.

Ce retour pourrait être salué si son application concrète était moins idéologique.

La réforme proposée par le gouvernement est-elle un progrès pour les enfants ? Oui, cela ne fait pas de doute.

Tant mieux si cela ne fait donc "aucun doute" pour le président de la FCPE.

25% des écoliers ont aujourd’hui des journées de classe plus courtes, un temps scolaire mieux réparti dans la semaine.

22% ont des journées de classe plus courtes mais - pour la très grande majorité d'entre eux - des journées d'école aussi longues et plus de journées d'école sans pause dans la semaine. Quant à parler de "temps scolaire" mieux réparti, c'est une phrase qui ne veut rien dire puisqu'il y a des dizaines d'applications différentes de ces nouveaux rythmes, dont certaines sont totalement désynchronisées avec des longueurs de temps d'enseignement variables.

L’objectif principal est donc atteint. Nous constatons d’ailleurs souvent qu’à rebours des discours des adultes les enfants sont contents.

Paul Raoult, lui, n'est pas un "adulte" et sait ce que les enfants ressentent. :doc:

Contents de faire des choses différentes dans l’école, contents que leurs journées de classe soient plus courtes.

Contents d'être réveillés à la sieste par des animateurs qu'ils ne connaissent pas, contents de ne pas choisir leurs activités etc.

Certains dénoncent la fatigue des enfants en cette rentrée. Quoi de plus normal ! Après huit semaines de vacances, ils ont tous les ans du mal à reprendre le rythme de l’école, à se lever tôt, à encaisser la fatigue intellectuelle. S’ajoute à cela l’anxiété des parents nourrie par le discours ambiant. De plus, l’automne est une saison fatigante parce que la lumière du soleil manque.

Il est amusant de constater que Paul Raoult ne conteste pas qu'il y ait fatigue : or les nouveaux rythmes ne devaient-ils pas alléger cette fatigue ? :devil:

La grande fédération de parents d’élèves que je préside n’a pas changé d’avis sur ces questions : nous pensons toujours qu’il ne faut pas plus de cinq heures d’enseignement par jour à l’école primaire car, au-delà, les enfants ne peuvent plus correctement assimiler ce qu’ils font en classe.

Tant pis pour les petits Parisiens qui restent donc six heures deux fois par semaine... et pour les élèves en difficulté en général qui restent après la classe pour le soutien... :santa:

Dans le second degré, il faut se limiter à six heures au collège et sept heures au lycée, tout travail compris, avec des emplois du temps pensés pour les élèves, et non en fonction de la disponibilité des adultes.

Quel sympathique relent anti-enseignant. Car il est bien connu que les enseignants font leurs emplois du temps eux-mêmes, selon "leurs disponibilités". :doc:
C'est la diffamation de toute une profession qui a lieu ici, par un monsieur qui appelle néanmoins à la "co-éducation".

Nous continuons aussi de penser que la meilleure organisation de la journée repose sur une pause méridienne allongée, même si cela n’arrange pas tout le monde…

Et même si ce n'est appliqué nulle part en pratique dans la réforme...

La FCPE a toujours fondé sa position sur les travaux des spécialistes. Depuis les années 80, les études des chronobiologistes démontrent que les rythmes de l’enfant et ceux de l’école française ne sont pas en harmonie.

Quels sont donc les rythmes de l'enfant ? Car les nouveaux rythmes adoptés en cette rentrée varient totalement d'une école à l'autre.

L’Académie de médecine ne dit pas autre chose. Cette réforme est donc en quelque sorte une prescription médicale !

Quelle est exactement cette prescription ?
M. Raoult oublie au passage de mentionner que les chronobiologistes déplorent que le samedi n'ait pas été retenu au lieu du mercredi. Sur le pression de certains "adultes" voulant conserver leur week-ends, mais "c’est bon pour les élèves et c’est ce qui compte" !

Si les responsables politiques de droite comme de gauche, les principales organisations représentatives des enseignants et des parents d’élèves et les associations d’éducation populaire, ainsi que tous les spécialistes étaient d’accord sur le principe de cette réforme, pourquoi serait-elle devenue un problème aujourd’hui ?

Parce que du principe à l'application il y a loin. :santa:

Nous refusons la politisation à outrance de ce débat.

C'est pourquoi sans doute la FCPE reprend exactement l'argumentaire ministériel.

La réorganisation des temps de l’enfant ne doit pas se faire en fonction des échéances électorales ou des revendications corporatistes des uns et des autres.

C'est encore pour les enseignants, malgré les pronoms indéfinis. :fur

Cela mérite que chacun laisse de côté son intérêt particulier ou partisan pour favoriser un intérêt supérieur, celui de l’enfant.

Certains s'arrogent un peu facilement "l'intérêt supérieur de l'enfant".

J’ajoute qu’il faudra laisser du temps à cette nouvelle organisation pour en mesurer les résultats.

Sachant néanmoins qu'il ne fait "aucun doute" qu'elle constitue un "progrès". :santa:

Je mets en garde surtout contre ceux qui ne veulent pas de ces changements et qui font tout, sur le terrain, pour que ça se passe mal…

Eh oui, si ça se passe mal, c'est nécessairement par sabotage. La rhétorique stalinienne ne faisait pas autrement pour expliquer les carences de la production industrielle ou agricole.

Nous appelons donc aujourd’hui les maires à prendre leurs responsabilités pour faire réussir cette réforme, malgré les échéances électorales à venir. Leur responsabilité est grande, mais elle n’est pas nouvelle : l’école primaire en France est communale depuis 1833.

Avertissement sibyllin. Mais la FCPE avait déjà appelé à faire battre les maires opposés à la réforme. Sans doute une façon de ne pas "politiser ce débat".

Cette réforme est une formidable aventure éducative et pédagogique.

Une "aventure"... Il y a des rhétoriques creuses qui lassent.

Elle est une excellente occasion pour qu’enfin le temps périscolaire soit reconnu comme un véritable temps éducatif, sans verser dans la surenchère d’activités : les enfants ont aussi besoin d’être au calme, de temps entre copains et parfois même de… s’ennuyer.

Un "temps éducatif" où on ne fait rien en quelque sorte. :santa:
Paul Raoult a évoqué ailleurs des ""temps de repos animés" (sic). Le concept est assez difficile à saisir.

Les activités complexes, qui demandent beaucoup de concentration, sont aussi fatigantes que l’école. Inutile donc de se lancer dans une compétition entre les villes et les écoles pour savoir qui développera l’activité la plus prestigieuse ou la plus coûteuse.

Pour la FCPE, le moins-disant, c'est le mieux disant. Dans l'intérêt de l'enfant bien sûr.
Laissons donc les municipalités aisées proposer des activités "prestigieuses". Les malheureuses, elles ne savent pas ce qu'elle font. :doc:

D’autant que ces activités doivent rester gratuites pour les familles.

Mais elles ne le seront pas nécessairement. Paul Raoult a beaucoup de mal à distinguer la théorie et la pratique, le principe et son application. On est bien dans la définition de l'idéologie.

N’y a-t-il pas, d’ailleurs, une contradiction entre regretter que les enfants ne puissent plus se reposer et dormir le mercredi matin et exiger toujours plus d’activités ?

Qui exige toujours plus d'activités ? Paul Raoult ne serait-il pas en train de se construire des ennemis imaginaires ?

Nous avons un moyen de moderniser l’école, de l’ouvrir sur la société, de lui donner de la cohérence à travers les projets éducatifs de territoire.

Autant de mots creux qui ne coûtent rien et n'ont pas grand chose à voir avec la réforme des rythmes scolaires. L'injonction de modernité, ça marche toujours : ce qui est moderne ne peut pas être idiot. :doc:

La transformation en profondeur de notre école est un enjeu crucial pour l’avenir de nos enfants. Nous ne pouvons pas la maintenir dans un fonctionnement adapté à la société d’il y a vingt ou trente ans.

Oui enfin on revient à la semaine de 4,5 jours appliquée de toute éternité ou presque dans l'école... :transpi:
Ce qui est effectivement moderne par rapport au rythme d'avant 2008, c'est la suppression d'heures de cours qui ne sont pas rétablies par cette réforme et jamais évoquées par Paul Raoult.

C’est en permettant la rencontre des intelligences et en construisant collectivement que nous réussirons cette réforme, pour les enfants, d’abord !

Un slogan qui ne mange pas de pain, effectivement. :rirej
Dernière édition: 13 Oct 2013 12:05 par Loys.

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14 Nov 2013 00:56 #8419 par Loys
A lire dans "L'Express" du 13/11/13 : "Rythmes scolaires: une subvention qui tombe à pic"

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16 Nov 2013 02:30 - 16 Nov 2013 02:38 #8444 par Loys
Réponse de Loys sur le sujet Et repenser les rythmes familiaux ?

Loys écrit: Communiqué de la FCPE et de l'UNL : "Repenser maintenant le temps et l'espace des collégiens et des lycéens" (13/02/13)

Repenser maintenant le temps et l'espace des collégiens et des lycéens
La FCPE et l'UNL demandent au ministre de l'Education nationale d'agir dès maintenant pour commencer à réformer les rythmes scolaires dans le secondaire.

La FCPE devrait accessoirement prendre connaissance de cette étude publiée dans le Journal of Adolescent Health : "Les adolescents qui se couchent tard ont de moins bonnes notes"

33% des adolescents de l'étude ont déclaré aller au lit après 23h15 pendant l'année scolaire
Les couchers tardifs pendant l'année scolaire, notamment chez les jeunes adolescents, sont corrélés avec des résultats de plus en plus faibles

Autre compte-rendu : newscenter.berkeley.edu/2013/11/10/late-bedtimes/
On attend le communiqué de la FCPE à ce sujet avec impatience...
Dernière édition: 16 Nov 2013 02:38 par Loys.

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16 Nov 2013 02:35 - 01 Fév 2014 12:54 #8445 par Loys
Avec un sens du "rythme" tout particulier, la FCPE a publié ce communiqué le jour même de la grève des enseignants du primaire : "L'important, c'est la réussite des enfants" (14/11/13)

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Dernière édition: 01 Fév 2014 12:54 par Loys.

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