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Les troubles chez les tout-petits exposés aux écrans
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Sans se poser la question de pourquoi tant de temps passé devant les écrans et pas autre chose ?La question est pour lui "de savoir si ce sont les écrans qui ont intrinsèquement un effet négatif sur le développement cognitif, ou si c'est simplement que le temps passé devant les écrans remplace du temps qui serait normalement passé à interagir avec les proches, temps dont une quantité minimale est nécessaire à l'apprentissage du langage et à la socialisation."
1) Élever son enfant dans un placard est précisément un mauvais traitement, tout comme élever ses enfants devant les écrans. Sauf que le second n'est encore condamné par personne.Franck Ramus écrit: On sait bien que les enfants élevés dans un placard ne se développent pas normalement, et on n'incrimine pas l'exposition aux placards, on en déduit juste que c'est une carence de l'environnement
2) Le placard est infiniment moins séduisant pour l'enfant qu'un écran, qui plus paré - pour les parents - de vertus éducatives et symbole triomphant de la modernité. Un enfant ne va pas de lui-même dans un placard mais, si on le laisse faire, va spontanément devant un écran.
Une conclusion qui ne prend guère de risques."C'est un problème que nous découvrons peut-être, mais sans études rigoureuses il est impossible d'affirmer que la surconsommation d'écrans crée de l'autisme." Toute conclusion hâtive ressemblerait à une "imposture scientifique".
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Cette méthode radicale de «sevrage» n'est cependant pas du goût de tous les spécialistes de la petite enfance et des écrans. «Je comprends que l'on soit excédé par l'inertie des structures publiques à renouveler des campagnes de prévention. Mais ceux qui plaident pour la déconnexion totale des écrans laissent penser qu'il s'agit d'un produit toxique. Or ce n'est pas le cas si le visionnage est encadré, accompagné par les parents. Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l'Association américaine de psychiatrie) n'a pas retenu la notion d'addiction aux écrans. Quand on les retire, il n'y a pas de syndrome de sevrage, pas de rechute, rappelle Serge Tisseron (*), psychiatre spécialiste des écrans et membre de l'Open (Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique). Quand un enfant est laissé cinq ou six heures par jour devant une tablette, ce n'est pas lui qui est malade. Ce sont ses parents. C'est eux qu'il faudrait éduquer pour leur apprendre à s'occuper autrement de leur enfant. Mécaniquement, l'usage de l'outil numérique diminuera.» Et de conseiller d'aider les parents à changer leur propre rapport aux écrans et à apprendre à jouer avec leur enfant plutôt que de lui «arracher» les outils numériques des mains.
Peu après, ces recommandations de la Société canadienne de pédiatrie du 27/11/17 : "Le temps d’écran et les jeunes enfants : promouvoir la santé et le développement dans un monde numérique"
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On notera des confusions à dessein de Serge Tisseron :
- la confusion entre le "sevrage" après une grave surexposition, devenue pathologique, d'une part et les recommandations pour une utilisation régulière des écrans d'autre part
- l'alerte sur la surexposition aux écrans n'est, par définition, pas une alerte sur une exposition et ne constitue pas à un appel à la déconnexion : lui-même condamne indirectement la surexposition mais il préfère critiquer ceux qui alertent à son sujet
- "l'outil numérique" ne peut évidemment pas être toxique.
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"Envoyé spécial" du jeudi 18 janvier 2018
Présenté par Elise Lucet
Diffusé le 18/01/2018Durée : 02h0
L’équipe d'"Envoyé spécial" nous entraîne dans ses aventures journalistiques, avec de l’investigation, des rencontres inédites, des face-à-face, des focus, du grand reportage, des portraits fouillés…
Au sommaire :
- Accros aux écrans. En France, des médecins lancent l’alerte. Aux Etats-Unis, d’anciens salariés racontent comment les industriels entretiennent l’addiction aux jeux sur smartphone, et des scientifiques dénoncent leur impact sur le cerveau de l’enfant.
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Barrage des associations de familles d'enfant autiste, pour qui le terme "autisme" même "virtuel" n'est pas acceptable, quand bien même des enfants surexposés aux écrans seraient diagnostiqués autistes alors qu'ils ne le sont pas.
www.gynger.fr/autisme-virtuel-et-inconsequence-reelle/
www.huffingtonpost.fr/olivia-cattan/en-d...ake-news_a_23351132/
informations.handicap.fr/art-autisme-ecr...e-news-853-10537.php
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L'une par l'un des membres du collectif CoSE, Sabine Duflo : www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/14/...re_5256478_3232.html
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L'autre par Serge Tisseron et d'autres professionnels : www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/14/...ie_5256479_3232.html
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Une version de cette tribune est présentée sur le site 3-6-9-12 : www.3-6-9-12.org/ne-parlons-pas-trop-vit...tisme-et-daddiction/
On notera qu'aucun nom n'est donné, qu'aucun lien n'est donné...
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Autre tribune pour relativiser sur "JIM" du 24/02/18 : "Autisme virtuel : écran de fumée"
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Et citant les recommandations de la HAS, ce billet de François-Marie Caron (AFPA) du 14/05/18 : www.mpedia.fr/571-ecrans-danger.html
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Ce billet quelque peu contradictoire appelle plusieurs commentaires : "Selon leur utilisation, les écrans peuvent présenter un danger pour nos enfants" : si "danger" possible il y a, il n'est donc pas irrationnel d'"avoir peur des écrans pour nos enfants"...
Si "beaucoup d'études sont en cours sur le sujet et nous ne savons pas encore déterminer complètement quels sont les effets néfastes des écrans sur les enfants et à quel âge", le principe de précaution pour les plus petits ne doit-il pas s'appliquer ? Un tel principe revient-il à "diaboliser les écrans en général et tomber dans la paranoïa", d'autant que "Les effets néfastes des écrans sur l’enfant et son développement, notamment en cas de surexpostition, sont bien réels et ont d’ailleurs été prouvés scientifiquement"...
Aucun médecin n'a soutenu que les écrans pouvaient provoque le développement de troubles épileptiques ou du spectre autistique : le collectif CoSE a évoqué des troubles pouvant être confondus avec ces derniers. Caricaturer les alertes est plus simple pour les réfuter...Non, aucun lien scientifique n’a été fait entre écrans et développement de troubles épileptiques. [...] Par ailleurs, concernant un des préjugés les plus véhiculés quant aux effets néfastes des écrans : il n’existe aucun lien de causalité scientifiquement prouvé aujourd'hui entre écrans et troubles du spectre autistique, une étude de 2018[5] réfute d'ailleurs ce lien.
On se doute que les écrans sont peu caloriques par eux-mêmes.. Mais on ne peut que s'étonner de la logique de M. Caron ici : c'est la sédentarité qui pose problème, et non l'utilisation massive des écrans occasionnant cette sédentarité...De même que l’obésité n’est pas due aux écrans, mais bel et bien à la sédentarité engendrée par leur utilisation massive et toutes les conséquences associées.
Ils le sont bien assez compte tenu des "effets néfastes des écrans sur l’enfant et son développement" qu'a évoqués M. Caron : "développement sensoriel et cognitif, surtout chez les plus jeunes (hyperstimulation, acquisition du langage, capacités attentionnelles, notion du temps qui passe,...), ou encore social et affectif (relations sociales, lien d’attachement,...). Dans le quotidien, l’utilisation des écrans a par ailleurs un impact sur le sommeil et peut mener l’enfant à la sédentarité." etc.En somme, il ne faut pas avoir peur des écrans, ils ne sont pas aussi nocifs que ce que l’on voudrait le faire croire.
"nécessaire" ? La formulation est très maladroite : la nécessité portant sur "raisonnée" et non sur "utilisation".Cependant, une utilisation raisonnée de ces derniers est nécessaire pour le bon développement de votre enfant.
Pour le reste, M. Caron recommande de limiter le temps d'écran sans jamais s'interroger sur la conception addictve des écrans et de leurs contenus...
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