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Les derniers résultats de PISA
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Notez que sur la Chine, les médias n'ont fait qu'entériner le fait qu'elle n'est plus tout à fait dans le haut du tableau. Je n'ai pas lu beaucoup d'articles d'investigation sur le "modèle" chinois.
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If we dig deeper into the sampling, we come across another potential problem with the PISA testing: that the sampling done on mainland China (Beijing, Jiangsu, Guangdong and Shanghai) and other cities was not taken from a wide variety of schools. Rather, the very best schools were chosen and the very best students were cherry-picked from those schools. Ong Kian Ming, a lawmaker in Malaysia recently raised this issue concerning Malaysia’s PISA results, claiming the education ministry attempted to rig the sample size in order to boost the scores. Ong added that the biased sample of schools in favor of high-performing schools can also be seen in Pisa 2015’s own data on Malaysia. Ong claims a concerted effort to take more samples from higher-performing fully residential schools: "Out of a total sample of 8,861 students, 2,661 or 30% were from fully residential schools. This is clearly an over sampling of students from fully residential schools since they comprise less than 3% of the 15-year-old cohort in 2015."
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Aux Etats-Unis,ils ont la responsabilité des examens dans plusieurs états;ils forment des professeurs, des examinateurs,vendent des mallettes de cours en "prêt-à-manger."
Cela provoque des protestations ici et là;mais Pearson est très fort;on ne peut critiquer un sujet d'examen en le citant-car ce serait contrevenir au droit sur la propriété intellectuelle.
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www.oecd-ilibrary.org/education/collabor...-solving_cdae6d2e-en
Dans "Le Café" du 21/11/17 : "Première évaluation internationale des compétences collaboratives des élèves"
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www.education.gouv.fr/pid37635/pisa-prog...quis-des-eleves.html
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Premiers articles avant la publication des résultats le 3/12/19 :
- "Le Monde" (avec notre analyse) : "A l’école du « grand écart » : le niveau des élèves français est-il si mauvais ?"
- "Les Echos" : "Education : comment Pisa note les systèmes scolaires"
- "L'Express" : "Enquête Pisa: à quoi servent les comparaisons internationales?" avec Eric Charbonnier
- "Libé" : "Barême Pisa : pour les profs, «le test est froid et rationnel»"
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- Le "JDD" : "L'inventeur du classement Pisa : "La France a besoin de rendre le métier d'enseignant plus attractif"
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Quelques commentaires :
C'est vrai mais Andreas Schleicher ne formule aucune remarque sur un système éducatif qui institutionnalise la ségrégation scolaire. Ou sur la Chine qui ne présente que les provinces les plus favorisées et exclut de son système scolaire (et donc de l'enquête PISA) les enfants venus du reste de la Chine...Quand vous êtes un enfant d’immigrés ou de famille défavorisée, vous avez moins de chances de réussir que dans la plupart des autres Etats de l'OCDE. Pour un pays qui prône l'égalité, c'est très frappant!
Andreas Schleicher approuvait de même l'action des ministres précédents...Depuis son arrivée, le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, multiplie les réformes. Vont-elles dans le bon sens?
Globalement oui.
"revaloriser le métier d'enseignant ?Revaloriser le métier d’enseignant, faire davantage pour les élèves les plus défavorisés ou insister sur les fondamentaux, c’est central.
Dédoubler c'est donc "parfois une condition nécessaire" mais finalement moins "important" que la qualité de l'enseignement : allez comprendre !Dédoubler les classes de CP-CE1 et bientôt les grandes sections de maternelle dans les écoles défavorisées, c’est un bon moyen pour réduire les inégalités?
C’est parfois une condition nécessaire. En Finlande, les professeurs ont 30% de temps en plus pour enseigner en petits groupes, et ça marche. Le succès n’est pourtant pas garanti. Car il faut aussi changer leurs comportements, leurs pratiques, et ça, c’est plus difficile. En réalité, la qualité de l’enseignement est plus importante que la taille des classes. La preuve : Singapour, avec quarante élèves en moyenne, a un système éducatif très performant.
Pour le reste, s'il s'agit de réduire les inégalités, c'est un très mauvais exemple que Singapour puisque selon PISA 2015 c'est l'un des pays les inégalitaires (voir notre billet note 3 )...
Le ministre n'oublie certainement pas "l'école numérique", comme en atteste son action depuis 2017... Pour le reste, on peut donc considérer que l'enseignement du français n'a peut-être plus de raison d'être une priorité "à l'ère du numérique"...Le ministre met l’accent sur le français et les mathématiques. À l’ère du numérique, n’y a-t-il pas d’autres priorités?
"s’adapter", "travailler en équipe" (et non en groupes) : la langue devient celle du management d'entreprise...Les élèves ont besoin aujourd’hui d’un large éventail de connaissances et de compétences : ils doivent savoir travailler en équipe, s’adapter, se tromper et réessayer.
On aimerait bien savoir sur quoi se fonde ce jugement de valeur lapidaire. A noter la contradiction immédiatement apportée...En France, on leur apprend surtout à connaître par cœur les bonnes réponses, pas trop à les chercher. Malgré tout, c’est important de leur donner des bases solides.
Andreas Schleicher applaudit donc la future réforme des concours 2022.La formation initiale est donc essentielle. L’étude Pisa montre qu’il faut privilégier la pratique plutôt que les connaissances académiques.
Selon la DEPP RERS 2019 p. 70) "depuis vingt ans, la quasi-totalité des enfants âgés de trois à cinq ans est scolarisée (98,9 % à la rentrée 2018) : l'instruction obligatoire à partir de trois ans n'est qu'une mesure symbolique. M. Schleicher connaît bien mal le système éducatif français pour prétendre lui donner ses ses conseils...Rendre l’école obligatoire à 3 ans, ça change vraiment la donne?
C’est important de tendre la main, très tôt, aux familles défavorisées. Mais ça ne suffit pas. La moitié des pays de l’OCDE ont des systèmes éducatifs intégrés entre 0 et 6 ans. Ce qui veut dire : un ministre de l’Éducation impliqué, des enseignants qualifiés et des objectifs pédagogiques fixés dès le plus jeune âge. La France devrait s’en inspirer.
Les moyens, c'est comme les effectifs : secondaire. La politique consistant à "attirer les meilleurs profs" n'a pas de sens dans le système français, où le recrutement n'est pas local. Le problème n'est pas d'"attirer les meilleurs profs", mais de faire en sorte que les professeurs nommés aspirent à rester en poste.Le gouvernement a prévu de revoir sa politique d’éducation prioritaire. Que faudrait-il faire?Les directeurs d'école appellent à l'aide : "On est sans cesse sur le front, sans reconnaissance ni avantage"
Ce dont les écoles défavorisées ont le plus besoin, c’est d’une expertise, de savoir comment attirer les meilleurs profs, plus que d’un gros chèque du ministère.
Alors qu'en France, les jeunes professeurs débutants n'exercent pas en éducation prioritaire : la méconnaissance du système éducatif français est décidément atterrante...Les exemples étrangers le montrent. Dans la province de Shanghai, par exemple, un enseignant ne peut pas faire carrière sans avoir exercé plusieurs années dans un établissement difficile.
Sur quoi se fonde ce nouveau jugement de valeur ? On ne le saura pas. Encore une politique de désinvestissement éducatif, avec l'apprentissage plutôt que l'enseignement professionnel.Les cours ne sont plus cantonnés aux établissements scolaires. C’est une bonne chose : dans ces filières, on apprend mieux au sein d’une entreprise que dans une salle de classe.
Mais, curieusement, M. Schleicher oublie de préciser que l'orientation valorisante dans la voie professionnelle se faitd ès onze ans en Allemagne par exemple...Le défi pour la France, c’est maintenant de "valoriser" la voie professionnelle. Les élèves issus de milieux défavorisés y sont encore surreprésentés. Contrairement à la Suisse ou à l’Allemagne, ça reste un choix par défaut.
De nouveau la langue du management : elle est ici obscène. Car c'est précisément la défausse des institutions scolaires sur les directeurs et directrices d'écoles qui expliquent le suicide de Christine Renon. Dans sa dernière lettre, elle ne demandait pas "une autonomie ou un leadership renforcés", "la possibilité de prendre des risques" etc...Une directrice d’école maternelle s'est récemment suicidée. Les chefs d’établissements sont-ils particulièrement mal lotis en France?
Diriger un établissement scolaire devient difficile, en France comme ailleurs. Mais les directeurs d’école ont ici beaucoup de responsabilités et… un pouvoir de décision très limité. Il faudrait décentraliser davantage, renforcer leur autonomie et leur leadership. Ils devraient avoir la possibilité de prendre des risques, de mobiliser de l'argent pour innover ou attirer des talents.
On voit mal en quoi l'embrigadement et la mise en concurrence de professeurs dont la formation serait donc moins académique pourraient rendre le métier "intellectuellement" plus attractif. Pour ce qui est de "financièrement", on voit encore une fois que ce point est secondaire malgré le très important écart des salaires des enseignants français, pas même évoqué ici.La France a besoin de rendre le métier d’enseignant plus attractif, financièrement mais surtout "intellectuellement". Il faut proposer aux profs des carrières plus attrayantes, leur donner la possibilité de travailler ensemble, de comparer leurs pratiques, de s’impliquer dans la recherche.
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