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Les dépenses d'éducation
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Si l'on accepte la méthode des dépenses cumulées adoptée par la DEPP, il est intéressant de comparer les dépenses 2011 qui correspondent au niveau évalué par la comparaison internationale PISA 2012. Pour les pays indiqués par la note de la DEPP, cela donne :Loys écrit: Note d'information de la DEPP n°6 (février 2015) : "La dépense pour le parcours d'un élève ou d'un étudiant en France et dans l'OCDE en 2011"
Et on peut calculer de nouveau le coût d'un point PISA, avec les dépenses cumulées cette fois-ci :
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- ni la dépense privée, c'est-à-dire tout ce que les français dépense en cours particuliers,
- ni même la subvention de l'Etat à cette dépense privée, via les dégrèvements d'impôt pour emploi de salariés à domicile.
Pour mémoire, Acadomia :
* lancé en 1989 (année faste !)
* en 2003, chiffre d'affaire de 15 M€, volume d'affaire de 44 M€,
* en 2013, chiffre d'affaire de 120 M€
source : les liens directement accessibles depuis la page wikipédia
La comparaison entre les différents chiffres doit être faite avec prudence, car Acadomia a crû largement par croissance externe (rachat de société).
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Source : www.lepartidegauche.fr/communique/132-mi...e-a-universite-33661
Le 30/10/15 :
www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/...817893892294815.aspx
www.vousnousils.fr/2015/10/28/lassemblee...ment-scolaire-577890
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Poids de l'En dans le budget de l'Etat
1980 : 17%; 1990: 18,5; 2000 : 21,7; 2010 : 21.
Dépenses intérieures d'éducation :
1980: 1340 euros/hab; 1990: 1610; 2000:2070; 2010: 2080
Part de l'Etat dans la dépenses intérieure d'éducation totale
1980 : 69%; 63,7%, 2000: 64,6; 2010: 59,4.
Ainsi il apparaît clairement que si les dépenses globales d'éducation continuent d'augmenter, cette croissance repose essentiellement sur l'effort des familles et des collectivités locales, suite à un net désengagement de l'Etat, patent depuis les années 2000. Soulignons évidemment que cet effort est générateur d'inégalité sociale.
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Ces chiffres sont très intéressants, mais je me demande si une part importante de l'augmentation non-étatique n'est pas en fait para-étatique, sous la forme de financements FONGECIF, défiscalisation dans l'apprentissage, etc.Hervé écrit: Ainsi il apparaît clairement que si les dépenses globales d'éducation continuent d'augmenter, cette croissance repose essentiellement sur l'effort des familles et des collectivités locales, suite à un net désengagement de l'Etat, patent depuis les années 2000. Soulignons évidemment que cet effort est générateur d'inégalité sociale.
Le chiffre le plus solide, c'est l'augmentation de la dépense d'éducation, qui est stupéfiante.
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Quelques commentaires :
Évidemment la DEPP ne met pas en perspective l'évolution de la DIE ou de la part de l'Etat avec nos voisins européens.
Si l'Etat "reste le premier financeur" (sic), ce résumé oublie de préciser que sa part dans la DIE est passée de 61,9% en 2006 à 57,5% en 2014p (-4,4%), en partie seulement compensée par l'augmentation de la part des collectivités territoriales (+3%).En 2014, la France a consacré 146 milliards d’euros à son système éducatif, soit 6,8 % du PIB. La dépense intérieure d’éducation augmente de 2 % par an en euros constants depuis 1980. L’État reste le premier financeur de l’éducation (58 %), devant les collectivités territoriales (24 %), dont la part a augmenté de 3 points depuis 2006.
Parler jusqu'en 2010 d'un "effort soutenu de la Nation" est possible parce qu'on parle de la DIE. Il ne s'agit en effet pas d'un effort de l'Etat, comme le montre cette évolution des dépenses d’éducation en % du total des dépenses publiques entre 2000 et 2009 (RSE 2012) :
La dépense moyenne par élève n'a pas retrouvé son niveau de 2006 au collège.
Il est à noter que, dans le secondaire, l'Etat et les collectivités locales financent au trois quarts l'enseignement privé.
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