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Enseigner l'informatique à l'école
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Et dans "Numerama" du 10/06/14 : "Linus Torvalds n'est pas pour enseigner la programmation à l'école"
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Et dans "Numerama" du 13/06/14 : "Une loi pour imposer l'enseignement de la programmation dès la maternelle" .
Précisons que Laure de la Raudière, qui a déposé la loi, a - entre autres - été cadre de France Télécom (1989-1994).
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La lutte contre l’échec scolaire passe impérativement par ce recentrage sur les savoirs fondamentaux.
Le fait de réaffirmer la nécessaire acquisition des savoirs de base, permettant à chaque enfant, d’être un adulte autonome, permet aussi de recentrer les objectifs assignés à l’éducation nationale sur l’essentiel.
Les objectifs fondamentaux et prioritaires qui doivent être assignés aux écoles sont l’apprentissage de la langue française, la maîtrise de la lecture, de l’écriture, l’utilisation des mathématiques et l’apprentissage du codage informatique.
Voilà de nombreuses raisons très convaincantes sur le plan conceptuel...Des pays comme la Chine, le Japon, la Corée du Sud ont inscrit l’informatique dans les programmes scolaires dès huit ans. Plus proche de nous, en Allemagne, certains Länder, la Bavière notamment, ont rendu obligatoire l’enseignement de l’informatique depuis une quinzaine d’années. En Angleterre, l’enseignement du codage sera obligatoire pour les enfants de cinq à seize ans dès la rentrée de septembre 2014. Et en Estonie, des cours sont obligatoires à partir de six ans.
Au passage, dans l'esprit des députés, informatique = codage.
Bon courage !« L’informatique façonne le monde moderne. Il faut casser la frontière entre ceux qui sont capables de créer, et ceux qui resteront des consommateurs d’écrans », résume l’académicien et professeur au Collège de France, Gérard Berry.
Ne pas subir l’informatique, mais la maîtriser...
Ainsi, l'objectif est que tous les français "maîtrisent" l'informatique : mais que signifie cette expression ?...c’est la chance qui serait offerte aux élèves français si cet apprentissage était enseigné de manière obligatoire dans chaque école de France. La simplicité du codage permet un enseignement très précoce.
Libres de quoi ?Faire de nos enfants, grâce à l’enseignement qu’ils auront reçu, des femmes et des hommes libres, voilà l’objectif qui doit être assigné à l’école.
A ce sujet, un bon résumé sur Twitter :
Nicoλas @BeRewt
Voilà donc le gros de l'argumentation. Apprendre à des enfants le code car il y a des débouchés, pour en faire des hommes libres. #loiCodage
Lire et écrire le français, mais coder quel langage ?La maîtrise de la lecture, de l’écriture, savoir compter et coder sont les piliers de leur construction future, et l’objectif premier de l’école.
Sachant que 40% des élèves entrant en 6e ne maîtrisent pas la lecture, c'est effectivement un objectif prioritaire.Aussi, l’article 1er vient poser le principe selon lequel les objectifs prioritaires assignés aux écoles sont l’apprentissage de la langue française, la maîtrise de la lecture, de l’écriture, l’utilisation des mathématiques et l’apprentissage du code informatique. Ces savoirs doivent impérativement être acquis lors de l’entrée au collège.
De plus que considère-t-on comme "savoir acquis" en codage ?
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Qu'est ce que l'informatique dont on nous rebat les oreilles ?
Actuellement, la situation est simple : on enseigne des squelettes d'algorithme en langage pseudo-naturel, les élèves sont censés savoir ce qu'est une variable, un test, une boucle de taille fixe ou conditionnelle.
Pas de fonctions, pas de sous-programme, pas de récursivité, pas de tableaux.
Pour résumer : des variables, des tests et des boucles pour les modifier, avec un ou des affichages.
Ceux qui savent déjà programmer trouvent cela stupide. Ceux qui n'ont pas le fibre du codage n'y comprennent rien. On les tanne en maths pour qu'une lettre représentent toujours la même chose, la notion de variable est proscrite, sauf dans une formule qui définit une fonction, et là, paf ! une lettre n'arrête pas de changer de valeur : c'est crispant.
Je présente la chose comme des recette de cuisine. Une variable est comme un saladier dont on modifie le contenu en fonction de ce qui l'entoure, les choses dépendent les unes des autres et se modifient dans le temps. Souvent, ça passe, mais ce n'est pas général.
Le problème de base est que nous manquons de sérieuses bases de logique. Quand on creuse ce qui coince, on s'aperçoit que la notion de test et de prise de décision à l'aide d'un test, la notion de cause et de conséquences, toute la logique derrière ces idées reste très floue.
Avec ou sans informatique, le problème reste le fonctionnement logique des choses. On avait la géométrie qui permettait d'introduire avec des objets simples les notions de preuve, de démonstration, d'hypothèse et de conclusion. La géométrie a disparu au profit essentiellement des stats et des probabilités où tout est fluctuant, rien n'est sûr, tout dépend de l'interprétation. Le peu de logique qu'on pouvait introduire sous le couvert de la géométrie n'est jamais mise en action par les élèves. Ils restent passifs devant ce qu'on fait.
Je n'ai rien contre l'enseignement de l'informatique, mais tout de même, je crois qu'il est beaucoup plus difficile de comprendre quelque chose à la logique à travers un algorithme qu'à travers l'exploration d'une figure de géométrie. Et la logique reste l'épine dorsale des maths, quoiqu'on fasse. Et le cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur, quoiqu'on dise.
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www.nextinpact.com/news/88541-un-rapport...atique-a-l-ecole.htm
Merci à John.Le ministre s’est ainsi vu conseiller deux types d’actions à mener pour atteindre cet objectif. Premièrement, il faudrait revaloriser la place de l’informatique au collège. Trois options sont ainsi sur la table :
- Faire de l’informatique une discipline à part entière, « et non plus seulement un enseignement ».
- Intégrer l’enseignement de l'informatique à une ou plusieurs disciplines existantes (en l’occurrence mathématiques, technologies, SVT ou physique-chimie).
- Ériger l’informatique en discipline à part entière, mais sous forme de cours optionnel. Il serait ici question d’en faire un « enseignement complémentaire », à l'image du latin par exemple.
[...]Le rapport explique au ministre qu’il serait facilement envisageable de permettre aux élèves de séries ES et L de se joindre aux enseignements suivis par leurs camarades de S (le cours dure deux heures par semaine). Il s’agirait pour eux d’un enseignement facultatif, et non un enseignement de spécialité - contrairement aux lycéens de série scientifique. [...]
« La généralisation de l’enseignement de l’informatique suppose un effort de formation important pour les enseignants » prévient ainsi la Dgesco. Deux solutions ici sont mises en avant :
- La création d'une certification complémentaire à destination des enseignants, à l’image de celles qui existent pour le français langue seconde ou les arts par exemple.
- L'instauration d'options « enseignements de l’informatique » dans les épreuves du CAPES et du CAPET de maths, sciences et technologie.
On notera à cet égard que les solutions retenues par les services de l’Éducation nationale se font moins volontaristes que celles récemment mises en avant par le rapport parlementaire des députées Corinne Erhel et Laure de la Raudière. Les deux élues ont en effet proposé que l’éveil au code soit obligatoire dès l’école primaire, sur le modèle de l’éveil au dessin, à la musique et aux langues étrangères. Elles préconisaient également la création d’un CAPES et d’une agrégation d’informatique.
Xavier Berne
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