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Enseigner l'informatique à l'école
infographie code
Il y a cela : à la question "Qu'est-ce qui se passe si on le fait pas ?" (sous-entendu : apprendre à coder")
Les réponses font froid dans le dos... : - nouvelles inégalité, intervention des entreprises, chute générale de l'enseignement français
Au fait, la la loi Macron n'a pas prévu que ce soit les facteurs qui fassent passer le Code ? Où je confonds ?
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Oui, c'est l'infographie de la FING si je ne me trompe. Sa construction même la rend assez peu lisible...
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manuelsanciens.blogspot.fr/2015/02/dgesc...tique-pour-tous.html
A relire notamment la liste des logiciels de référence de l'époque :
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Pour les abonnés :
www.liberation.fr/societe/2015/02/22/peu...le-connectee_1207977
www.liberation.fr/societe/2015/02/22/au-...es-scolaires_1207997
www.liberation.fr/societe/2015/02/22/tra...informatique_1208003
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Curieuse façon de résumer le débat... à une absence de débat.« Do it yourself »
Editorial de Johan Hufnagel
« Faut-il enseigner les langages de programmation à nos enfants? » est l'un des derniers avatars de la guerre des religions scolaires. Cette question divise le camp de ceux qui estiment qu'on ne fait pas assez pour former les élèves et les profs aux défis de la révolution numérique.
Théoriquement, il y a d'un côté les utilitaristes - pour qui les professeurs doivent,,,, former dès la maternelle aux métiers de demain et de l'autre les humanistes - qui estiment qu'il vaut mieux apprendre à apprendre.
Je serais curieux de savoir combien de journalistes à "Libération" parlent la "langue vivante" du code informatique...Pour les premiers, il faut enseigner le code comme une langue vivante dès le plus jeune âge ; pour les seconds, il faut utiliser et décrypter les enjeux du numérique et ses outils à l'intérieur même des cours. Les deux solutions ont des avantages...
En revanche la question de la pertinence de l'enseignement du numérique/de l'informatique ne se pose même pas......mais se heurtent à des contraintes : classes et emplois du temps surchargés, disparités sociales, manque de matériel et de personnels formés, règlements intérieurs hypercontrôlés antinomiques avec la liberté que permet Internet...
Et une tarte à la crème du numérique, une. Au moins, on nous épargne aujourd'hui les "autoroutes de l'information", diparues des radars depuis le début des années 2000.Le tsunami numérique nous impose pourtant d'aller plus vite.
Recyclage du discours du CNNum spotted !Pour y parvenir, il faut révolutionner les façons d'apprendre.
C'est vrai que sans le web, tout ceci n'existerait pas.En intégrant quel que soit le cours les usages nés du Web (le travail collaboratif avec ses pairs, l'entraide, la recherche d'informations, le jeu vidéo, le hacking)...
Webcentrisme spotted !
Et quel rapport avec le code, on se le demande encore...
Constructivisme spotted !...l'interaction avec le professeur change du tout au tout il est celui qui valide et guide plus qu'il ne fait la leçon, celui qui encourage la curiosité et la bidouille.
Solutionnisme spotted !C'est la révolution du «Do it yourself» des pionniers du Net adaptée à une école qui donnera envie d'apprendre, d'imaginer.
Mais quel programmateur actuel est capable de " comprendre un monde bourré de codes" ?Ainsi naîtront peut-être des futurs programmeurs, carburants de notre future vie algorithmée, mais aussi et surtout se formeront des citoyens capables de comprendre un monde bourré de codes.
Ben non. La révolution démocratique, ce serait plutôt des élèves qui sachent lire et comprendre ce qu'ils lisent.Voilà qui serait une véritable révolution démocratique.
Mais bon, ça fait en apparence un bon éditorial, moderne et décapant.
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Article d'origine sur le blog d'Olivier Rollot du 25/02/15 : "«Il faut former au numérique du primaire au doctorat!»: Guy Mamou-Mani, président du Syntec numérique"
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Un "aiguillon" entièrement dédié aux intérêts de la République !Syntec numérique est beaucoup plus qu’un organisme professionnel représentant les entreprises du numérique : c’est un aiguillon d’idées et de propositions tout particulièrement investi dans le développement des formations menant à ses métiers.
Ça tombe bien : l'école républicaine n'assure pas une formation professionnelle...Son président, Guy Mamou-Mani, lui-même ancien professeur de mathématiques, le répète souvent : « La formation est la source de la solution de tous les problèmes. »
Et ça, c'est un sacré modèle !Guy Mamou-Mani : Mais nous sommes le pays qui crée le plus de start-up dans le monde, rapporté à son nombre d’habitants !
Bref, l'intérêt de la République, c'est d'exonérer en partie de l'imposition les entreprises numériques.Cela n’a rien d’étonnant, car la France possède aujourd’hui deux fantastiques atouts dans la compétition mondiale numérique : ses formations et le crédit d'impôt recherche (CIR). L’un sans l’autre, nous ne pourrions pas avancer et posséder des industries du numérique performantes.
Et ça veut dire quoi, exactement, "former au numérique" ?Il faut former nos jeunes au numérique de l’école primaire au doctorat !
On peut être développeur et chômeur, comme le rappelle le Munci...Il faut former les décrocheurs comme les chômeurs.
Donc la programmation et "le numérique", c'est la même chose. Tout ceci est bien confus.Nous avons déjà obtenu une belle victoire avec la création de l’option ISN [informatique et science du numérique] en terminale S.
Et la victoire est seulement dans la création de cette option ? Pas dans ses conséquences, éventuellement évaluées.
Généralisons au plus vite !Maintenant, il faut aller plus loin.
A relire, notre article : "In coda venenum" (sept. 2014)
Et pourquoi "cinquante ans" ?O. R. : Cela vous paraît possible d’enseigner à coder dès le primaire ? On a l’impression que déjà beaucoup ont du mal à apprendre à lire, à écrire et à compter.
G. M.-M. : Il y a cinquante ans que c’est difficile d’enseigner les fondamentaux dans le primaire.
On remarque que M. Mamou-Mani ne répond pas à la question posée.
Formule creuse. On parle "d'apprendre à lire, à écrire et à compter"...Aujourd’hui, il faut refonder l’école grâce au numérique.
La comparaison ne manque pas d'étonner.Il faut se rendre compte que les méthodes que nous employons ne marchent pas plus à l’école que baisser les charges sur les bas salaires dans les entreprises pour juguler la montée du chômage.
Donc changer l'école pour changer l'entreprise : noble mission !Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est reconcevoir l’entreprise avec les nouveaux métiers du numérique, et cela passe d’abord par l’éducation.
Car la pédagogie est nécessairement conditionnée à des moyens matériels. Avec du matériel nouveau, on fait nécessairement une pédagogie nouvelle. Ajoutons que tout ce qui est nouveau est nécessairement meilleur.Le cours ne peut plus être seulement le tableau noir et la craie : il faut profiter des nouveaux outils pour changer les pédagogies.
La pédagogie inversée, par exemple, est la plus magistrale que l'on puisse imaginer.
Et donc en toute logique : "Il faut former nos jeunes au numérique de l’école primaire au doctorat !"N’importe quel jeune sait aujourd’hui utiliser les outils numériques, peut résoudre des problèmes insolubles pour réussir des jeux vidéo...
C'est-à-dire que l'école a un peu changé depuis 1915, et d'ailleurs ses résultats aussi...... mais on continue à lui enseigner comme il y a cent ans.
Soit entre 1% et 2% des salariés...O. R. : Tout cela alors qu’on ne forme pas assez de jeunes aux métiers du numérique. Vous avez beaucoup de mal à recruter.
G. M.-M. : Nous avons la chance d’être une industrie en pleine croissance qui compte environ 365 000 salariés et un chiffre d’affaires de 49,5 milliards d’euros.
Promesse alléchante. Mais que signifie exactement "formés en adéquation avec les besoins des entreprises" ? C'est la mission de l'école de la République ?Nous pourrions créer 38 000 emplois en trois ans si nous avions plus de jeunes formés en adéquation avec les besoins des entreprises.
Euh... le numérique aurait plutôt tendance à décimer l'emploi...C’est considérable si l’on estime que chacun en génère dix dans les autres secteurs d’activité.
www.marianne.net/Economie-numerique-le-m...emplois_a242370.html
L'industrie numérique peut parfaitement être dépourvue de toute créativité.La création d’emplois dans le numérique est vitale, car elle propage la créativité à toute la société.
Donc la créativité, c'est le e-commerce. Effectivement, personne n'y aurait pensé !Prenez l’exemple des brodeuses de Lejaby, qui sont de nouveau en difficulté. Quand on a pris conscience qu’un savoir-faire français allait disparaitre, cela a été le branle-bas de combat pour le « made in France ». On a accusé les banques, la mondialisation, mais qui s’est demandé si elles faisaient de l'e-commerce, si elles avaient numérisé leur supply chain ? On s’est contentés de leur trouver 1 million d’euros, et, trois ans plus tard, c’est bien fini.
Le numérique rend tout intelligent et lave plus blanc !O. R. : Avec le numérique, la France peut être performante dans tous les secteurs ?
G. M.-M. : Même dans le textile, nous pouvons être compétitifs si nous créons des tissus intelligents.
Ah... car il peut y avoir du numérique sans "valeur ajoutée". Tiens, tiens.Aujourd’hui, on ne traite pas les bons sujets. Ce qu’il faut, c’est chercher là où il y a de la valeur ajoutée grâce au numérique. Nous avons les compétences, mais il ne faut pas se battre avec les pays à bas coût avec les mêmes armes qu’eux.
Il faut passer au « made in numérique » !
Comme tous ces groupes technologiques qui défiscalisent leurs marges à l'international pour ne pas payer d'impôts ?
C'est vrai ça, c'est intolérable, cet assistanat permanent !Nous pourrions faire encore bien plus si nous misions davantage sur la recherche au lieu d’accorder toujours des aides aux bas salaires.
Mais de quoi ?O. R. : A quel niveau faut-il se former pour trouver un emploi dans le numérique ?
G. M.-M. : Le plus haut possible. Si vous avez le bac, faites bac + 2. Si vous avez bac + 2, allez à bac + 5. Si vous avez un master, visez le doctorat.
Pour lesquels on n'a aucun résultat !Nous soutenons également d’autres expériences, comme l’école 42, Simplon.co ou la Web@cadémie.
Encore une fois "le numérique" = la programmation...Aujourd’hui, tous ceux qui forment des développeurs savent qu’ils seront facilement embauchés une fois diplômés.
Donc il faut faire des efforts, mais sans en demander aux entreprises du secteur.O. R. : Vous voudriez également former plus de jeunes en alternance ?
G. M.-M. : Bien sûr. Nous sommes aujourd’hui autour de 9 000 en France, et nous souhaiterions doubler ce nombre d’ici à cinq ans. Mais c’est difficile, car l’apprentissage est géré par les régions, qui sont politiquement contre son développement dans l’enseignement supérieur. Il nous reste les contrats de professionnalisation — ils sont aujourd’hui 9 400 par an, dont 65 % dans le numérique —, mais tout ne peut passer par eux. D’autant que certains budgets de notre organisme de formation, le Fonds d'assurance formation ingénierie, études et conseil (Fafiec), sont versés dans un fonds de péréquation au fond duquel l’argent risque tout simplement de disparaître.
Voilà qui devrait résoudre le problème du chômage et du manque de main d'oeuvre d'un seul coup !O. R. : Vous participez également à la formation de chômeurs qui veulent travailler dans les entreprises du numérique.
G. M.-M. : Nous avons mis au point un plan avec le Pôle emploi pour former des chômeurs de tous les âges : ils étaient 900 en formation en 2014, et nous espérons qu’ils seront 3 000 en 2015. Le Fafiec détermine les besoins spécifiques des entreprises du numérique dans chaque région, nous les formons, et les entreprises s’engagent à les embaucher.
Parce que c'est leur choix ?O. R. : Il y a du travail dans le numérique, mais alors pourquoi n’y a-t-il pas plus de jeunes à choisir ce domaine ? Et pourquoi si peu de filles font ce choix ?
G. M.-M. : Le système d’orientation marche sur la tête. Pourquoi s’obstine-t-on à laisser autant de bacheliers S — et énormément de filles ! — aller en médecine alors qu’on sait que plus de 80 % vont y échouer ?
Soyons clairs : M. Mamou-Mani milite donc pour une sélection à l'université.
C'est tellement facile de savoir ce que sera l'emploi quinze ou vingt ans plus tard pour un écolier d'aujourd'hui.Il faut former les jeunes pour aller là où il y a du travail.
Ben, pas tellement finalement. Le chômage des développeurs, on en parle ?Et le travail est dans le numérique.
Curieuse réussite, puisque l'école "continue d'enseigner comme il y a 100 ans" !Aujourd’hui, 40 % d’un avion est dans ses logiciels. Grâce à notre système de formation et au CIR c’est un point fort de notre pays !
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Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 19 et 20 février 2015.
Compte-rendu : www.vousnousils.fr/2015/02/26/enseigneme...re-specifique-563720
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