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Les langues anciennes dans la ligne de mire
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enseignement-latin.hypotheses.org/2325Il faut noter que le système allemand ne considère pas le latin comme une option facultative mais comme une matière obligatoire, prise optionnellement parmi diverses matières (comme c’est le cas pour une seconde langue en France en 4e qui peut être choisie parmi plusieurs).
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Mais également le 17/03/15 : "La petite mort programmée des humanités dans l'éducation"
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Lire aussi : www.huffingtonpost.fr/annesophie-baciocc...latin_b_6885802.html
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On apprend, dans les fiches du projet ministériel , que les deux EPI (au moins...) que doivent suivre les élèves auront un horaire total de 3h, soit 1,5h par EPI. Sachant qu'il était originellement prévu que les "langues et cultures de l'antiquité" soient incluses dans un EPI, on peut donc imaginer que l'horaire dévolu à ces langues à proprement parler (les deux ensemble...) sera de 1h par semaine, soit 3h sur trois ans au lieu de 8h... De plus, on peut supposer que les professeurs de lettres classiques, comme dans les autres EPI, devront prendre une heure de français pour faire une heure de latin...
Le SNALC confirme le scénario catastrophe.
Le SE-UNSA, en fin de soirée, se veut rassurant sur Twitter :
non le latin aura un statut dérogatoire dans les EPI avec programmes et horaire. Plus de détails demain.
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En effet, dans la foire aux questions du SE-UNSA du 17/03/15 :
Mais finalement, dans ce communiqué , le SE-UNSA est beaucoup moins rassurant le 18/03/15 :Que devient le latin-grec?
Les collèges qui proposaient l’option facultative de latin pourront l’inclure dans l’EPI dédié aux Langues et Culture de l’Antiquité (LCA), de la 5ème à la 3ème.
La proposition du ministère pose question : combien d’heures concrètement ? Les élèves pourront-ils participer à d’autres EPI ? Pour l’heure, le ministère n’apporte pas de réponse concrète, si ce n’est que l’EPI de LCA aura un statut dérogatoire, doté d’un programme et assuré par un seul professeur, au contraire des autres EPI.
Pour le SE-Unsa, un enseignement de ces langues et cultures de l’antiquité doit être dispensé à tous les élèves, dans le cours de Français. Les professeurs de lettres classiques doivent s’y retrouver en menant l’EPI pour des élèves, sur le cycle 4, et en participant à des modules d’EPI LCA pour tous les élèves.
Cependant, la grille horaire que le ministère propose comme point d’entrée soulève des questions et des points de tension que le SE-Unsa entend bien résoudre au plus vite. [...]
2. C’est encore plus le cas du latin-grec qui disparaît de la dotation prévisionnelle. Devenant un EPI, son « financement » impactera donc directement les horaires de Français. Ces modalités ne sont pas acceptables. Les professeurs de lettres classiques doivent savoir clairement dans quelles conditions ils exerceront dans le nouveau collège.
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Voir aussi :
- tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150320...c-se-mobilisent.html
- www.lepoint.fr/culture/vive-le-latin-viv...3-2015-1914367_3.php
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"Vive le latin! Vive le grec... Pour toutes et tous..." (19/03/15)
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Moi aussi je me souviens de mes cours de grec au lycée où nous étions une douzaine, pour une dizaine de classes dans mon lycée, avec des profs passionnés et des élèves motivés pour aller lire dans le texte Platon, Homère ou Eschyle, découvrir ces fragments d'auteurs qui nous sont parvenus par miracle et dont la plus grande partie de l'œuvre a disparu, creuser une langue déconcertante par sa richesse, sa liberté mais aussi y découvrir nos propres racines linguistique et culturelles. Enterrer toute cette richesse pour la réserver à des universitaires est culturellement criminel et ne voir en elle qu'un motif de contournement de la carte scolaire est étaler son absence de culture et de curiosité. Je n'ai pas fréquenté un grand lycée parisien, j'étais dans un collège puis un lycée de banlieue parisienne, pas les pires mais des établissements ordinaires où l'on ne passait pas le concours général, et j'ai pu y étudier le russe et le grec de la 4e à la TC sans provoquer de ségrégation, seulement l'étonnement devant tant de courage pour certains, au pire quelques railleries devant l'inutilité de ces langues exotiques, le discours utilitaire est déjà ancien, et tout ça date des années 80. O tempores...
Et toujours cette question perturbante : que des responsables politiques entament des réformes stupides pour faire baisser le coût de l'école, sachant que leurs enfants sont dans le privé, à l'abri du massacre, je peux saisir le mécanisme, mais comment des profs peuvent-ils soutenir ces aberrations ? Qui sont ces (ir)responsables des "Cahiers pédagogiques" qui scient la branche sur laquelle sont assis ceux qu'ils seraient censés défendre ? Je ne comprends pas
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Le 20 mars sur Twitter : Clé utilisateur/ secrète de la configuration non valide
Philippe Meirieu écrit: Faire vivre les humanités : oui aux langues anciennes si elles donnent du sens aux savoirs, font découvrir le plaisir d'apprendre
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